Daurel e Betó
Daurel e Betó (Occitan pronunciation: [dawˈɾɛl e βeˈtu]); Daurèl e Beton in modern Occitan, Daurel et Beton[1] in French, "Daurel and Beton"), is an anonymous chanson de geste in Old Occitan which full title reads Lo romans de Daurel e de Betó. It is made up of 2198 lines, grouped in 53 monorhymed laisses of alexandrines (1-138) and decasyllables (139-2198), but the last fifteen being only partially readable [1], the end of the story remains a mystery. The one extant record of the text is a poorly kept manuscript discovered in 1876 by Ambroise-Firmin Didot.[2] Though it could never be authentified before, the existence of such a work had been known since the early Middle Ages through a quick mention in a poem by the troubadour Guiraut de Cabrera.[3] Daurel e Betó was written in the late twelfth or the early first half of the thirteenth century[4] and is connected with the cycle of Charlemagne, but by the romantic character of the events is more like a regular romance of adventure. Excluding the cities of Paris and Babylon, all the places evoked in the tale are located in a region comprised between Poitiers and Agen,[5] where it was probably composed. A thorough study of the vocabulary and alleged pronunciation (there was no fixed rules for spelling) of the author further reduces this area to Haute-Garonne and Tarn.[6] Moreover, Beton, Aicelina, Gauserand and Bertrand were names mostly found in Occitania.[7]
Opening lines
[edit] So es lo romans de Daurel e de Betó: Senhor, platz vos auzir huna rica cansó? | This is the romance of Daurel and Beton: Sir, would you please hear a fair song? |
References
[edit]- ^ Alternative French names are Le roman de Betonnet and Betonnet, as in Léon Gautier, Les épopées françaises: étude sur les origines et l'histoire de la littérature nationale, 1878-1892, Vol. I, p. 133: Le Roman de Betonnet est exactement dans le cas du Fierabras provençal.
- ^ Paul Meyer, Daurel et Beton, chanson de geste provençale publiée pour la première fois d'après le manuscrit unique appartenant à M. A. Didot, 1880, p. ij: Il y a quelques années, peu avant sa mort, M. Ambr. Firmin Didot eut l'occasion d'acquérir un manuscrit provençal où se trouvait, sinon la totalité, du moins un long fragment du poëme de Daurel et de Beton.
- ^ Ja de Mauran / Om no·t deman / Ni de Daurel ni de Beton ("[You had better] never be asked either of Mauran or Daurel and Beton").
- ^ Paul Meyer, Daurel et Beton, chanson de geste provençale publiée pour la première fois d'après le manuscrit unique appartenant à M. A. Didot, 1880, pp. xxviij-xxix: La date de la pièce se rapproche alors sensiblement, et peut être dès lors placée aux environs de 1200. Cette hypothèse conviendrait assez bien à la date présumable de Beton que je ne voudrais pas faire plus ancien que la fin du XIIe siècle. On pourrait même le faire descendre jusqu'aux premières années du XIIIe siècle, sans que rien dans l'œuvre même vînt faire obstacle à cette appréciation.
- ^ Paul Meyer, Daurel et Beton, chanson de geste provençale publiée pour la première fois d'après le manuscrit unique appartenant à M. A. Didot, 1880, p. xxx: Mais les autres noms de lieu sont plus intéressants, en ce qu'ils appartiennent tous à une même région, celle qui s'étend d'Agen à Poitiers.
- ^ Paul Meyer, Daurel et Beton, chanson de geste provençale publiée pour la première fois d'après le manuscrit unique appartenant à M. A. Didot, 1880, p. lxv: La région que nous cherchons à délimiter se réduira à peu près au nord de la Haute-Garonne et au Tarn.
- ^ Paul Meyer, Daurel et Beton, chanson de geste provençale publiée pour la première fois d'après le manuscrit unique appartenant à M. A. Didot, 1880, p. xxx: Notons cependant qu'Aicelina, Bertran, Beto, Gauseran, sont bien rares ailleurs que dans le midi de la France.