Éclépens — Wikipédia

Éclépens
Éclépens
Vue du château d'Éclépens.
Blason de Éclépens
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Morges
Communes limitrophes Bavois, Oulens-sous-Échallens, Daillens, Lussery-Villars, La Sarraz, Orny
Syndic Claude Dutoit
NPA 1312
No OFS 5482
Démographie
Gentilé Éclépanais
Population
permanente
1 198 hab. (31 décembre 2022)
Densité 206 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 39′ 00″ nord, 6° 32′ 00″ est
Altitude 459 m
Superficie 5,81 km2
Localisation
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Éclépens
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Éclépens
Liens
Site web www.eclepens.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]
Fontaine
Détail de la fontaine de 1719

Éclépens est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges. Elle a vu naître le 16 octobre 2020 la ZAD de la colline du Mormont, première ZAD de Suisse.

Éclépens est assurément d’origine burgonde, comme en témoigne le suffixe -ens de ce toponyme. Sa création remonte vraisemblablement à avant 750 (~400 à 750). On admet généralement que la langue burgonde n’a pas subsisté au-delà de 750[3].

L'une des premières mesures prises par Louis, fils de Charlemagne, après avoir remplacé son père, a été de céder à l'Église divers biens qu'il possédait, dont le domaine d'Éclépens. Cette donation figure dans le premier document citant le nom d’Éclépens, en 814[4], mais l’original ayant été perdu, il nous est seulement parvenu une copie[5] du XIIIe siècle qui fait partie intégrante du Cartulaire de Notre-Dame de Lausanne. Il s’agit de la plus ancienne mention de ce village[6].

Il existe deux versions de cette cession, qui ont été copiées l'une après l'autre, la première mentionnant villa que dicitur Scepedingus et la deuxième, villa que dicitur Sclepedingus.

La deuxième mention d'Éclépens figure dans un document de 1011[7], où le Roi Rodolphe III (descendant de Louis le Pieux) restitue entre-autres au couvent de Romainmôtier un manse à Éclépens. Le document original est déposé aux Archives cantonales vaudoises. Le nom y est écrit : « in Islapadencs mansum unum ».

Depuis l'érection du château de La Sarraz, en 1049 par Adalbert de Grandson, pour contrôler le passage des marchandises de Milan à Jougne, à la limite du territoire du couvent de Romainmôtier, des Chevaliers de la région se mirent au service de la puissante famille de Grandson.

Parmi eux, figure le Chevalier Othon d’Éclépens (Vtto miles de Esclepens), cité sur un parchemin estimé entre 1120-1130, au sujet d'une manse. Puis en 1147, Jordan d’Éclépens (Iordanus de Sclepens) est témoin d’une confirmation par Amédée de Clermont. Il est cité à nouveau dans la 2e moitié du XIIe siècle, comme Jordanus miles de Clepens. En 1174, par un vidimus d’août 1280, ce Jordan est dit de Escleppens. Le mot Escleppens est encore cité en 1187 (Willermus de Escleppens), 1228 (dans le cartulaire de Lausanne) et 1453 lors de la visite pastorale du 22.10.1453). En 1199, on voit même le mot Clapens (Petrus de Clapens).

Dès le XVIe siècle, on voit apparaître l'orthographe actuelle Éclépens non sans en avoir eu depuis le XIIe siècle, une vingtaine de variantes : Esclapens, Esclepeins, Hesclepens, Desclepeins, Esclipens, Esclepans, Esclopens, Desclepens, Esclepens, Esclapans, Esclapains, Esclapeins, Eclepends, Ecclepens, Esclippens, Eccleppens, Eclepens, Éclépens, Eclepan, Escleppends, Esclepends, Esclepan, Ecélepan, Eclepend, Eclépends.

Trois familles alliées se succédèrent dans le château de La Sarraz : les Grandson-La Sarra (1049-1269), les Montferrand-La Sarra (1269-1541) et les Gingins-La Sarra (1541-1798).

Jusqu'en 1623, Éclépens fait partie de la seigneurie de La Sarraz. Lors du partage des biens de Joseph de Gingins, baron de la Sarraz, en 1626, Éclépens échoit à son fils Albert (3e fils vivant en 1626) et constitue une nouvelle seigneurie.

La photo a été faite par M. Marcel Cavin de l’imprimerie Charles Cavin lorsque je lui ai commandé lors de la publication de mon livre "Éclépens, 814-1994".
Tombeau d'Albert (I) de Gingins d'Éclépens se trouvant dans le chœur de l'église d'Éclépens.

Né en 1592 et décédé en 1664, son tombeau se trouve dans l’église d’Éclépens.

Famille d'Éclépens

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La famille d’Éclépens, originaire d’Éclépens, Dommartin et Pays de Vaud, maison noble et ancienne était une famille de ministériaux des sires de La Sarraz, qui remonte à Othon chevalier d'Éclépens vers 1120-1130. Une branche qui tenait la mayorie de Dommartin portait parfois le nom de Grasset. La famille s'est éteinte au XVe siècle[8].

Cette famille d’Éclépens, (citée parfois Grasset), tenait le village en fief des Seigneurs de La Sarraz. Plus d’une cinquantaine d’actes ont été retrouvés de 1120 à 1437, dont le plus ancien concerne Vtto miles de Esclepens. La famille paraît s'être éteinte vers le milieu du XVe siècle, puis les biens passèrent aux de Gingins. Ces milites habitaient le Château d’En-Bas.

En 1920, la commune ne possédait pas d´armoiries comme on peut le lire dans un article paru dans le Le Conteur Vaudois du 13 novembre 1920[9].

« Cette commune ne possède pas d´armoiries ; mais elle a utilisé un sceau du dix-neuvième siècle sur lequel on distingue une barque à fond plat chargée d’une « fuste ». Ce sceau rappelle qu´au commencement du siècle dernier, les habitants d´Éclépens voituraient les vins de la Côte, de ce vignoble à Entreroche, d’où ils étaient, par le canal de ce nom, dirigés sur Yverdon et de là en Suisse allemande.  (Ruchet, sceau communaux vaudois.) - Mérine. »

Ancien sceau de la municipalité d’Eclépens (photo A.Cholly)

En 1921 fut créée, par le Département de l'instruction publique et des cultes, une Commission des armoiries communales.

En 1924, la commune adopta des armoiries et reprit le lion des chevaliers d’Éclépens (cités du XIIe au XIVe siècle) ; elle les chargea d’une fasce ondée symbolisant le canal d’Entreroches et y ajouta encore un mont rappelant les hauteurs du Mormont.

Sceau de Thomas d’Éclépens, mayor de Dommartin, de 1243
Sceau d’Henri d’Éclépens, de 1267

Description :

« d’argent au lion de gueules, sur un mont à trois coupeaux de sinople, une fasce ondée d’azur brochant sur le tout »

Autre description ancienne :

Eclépens dit Grasset - P. de Vaud - D'argent au lion de gueules, selon l’Armorial de JB RIETSTAP (Jean-Baptiste Rietstap 1828-1891)

Hydrographie

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Éclépens est traversée par la Venoge.

Gentilé et surnoms

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Les habitants de la commune se nomment les Éclépanais.

Ils sont surnommés les Corbeaux et lè Dèpatolyû (les Déguenillés en patois vaudois)[10],[11].

Démographie

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Année Nombre d'habitants Nombre de feux Année Nombre d'habitants Année Nombre d'habitants
814 100 20 1958 399 1991 849
1416 160 32 1959 430 1992 875
1453 150 30 1960 446 1993 870
1536 85 17 1961 474 1994 881
1683 265 1962 488 1995 866
1764 242 1963 470 1996 884
1770 288 1964 538 1997 880
1798 328 1965 504 1998 890
1803 348 1966 587 1999 877
1824 350 1967 587 2000 915
1831 392 1968 633 2001 912
1849 478 1969 640 2002 880
1850 495 1970 623 2003 915
1860 567 1971 621 2004 925
1870 553 1972 640 2005 941
1880 522 1973 680 2006 944
1888 461 1974 673 2007 963
1900 477 1975 658 2008 974
1910 487 1976 644 2009 974
1920 449 1977 633 2010 994
1930 472 1978 617 2011 996
1941 424 1979 610 2012 1010
1946 411 1980 610 2013 1020
1948 389 1981 630 2014 1010
1949 418 1982 640 2015 1039
1950 426 1983 654 2016 1043
1951 412 1984 696 2017 1091
1952 420 1985 738 2018 1211
1953 402 1986 740 2019 1222
1954 443 1987 767 2020 1220
1955 468 1988 793 2021 1198
1956 453 1989 810 2022 1199
1957 450 1990 818 2023 1182

Pour l’évaluation du nombre d’habitants des quatre premiers recensements, j’ai pris une moyenne de 5 personnes par foyer[12]. La densité de la population est de 178,8 hab/km2 (2015)[13]. Le chiffre de 1'000 a été atteint le 07 décembre 2010. La cause de la diminution du nombre de feux (familles) entre 1416 et 1536 en est la peste qui sévissait en Europe. (Voir 1347 et 1453). Une diminution intervient entre 1860 et 1948 pour raison économique. Puis à la suite de la crise pétrolière de 1973, jusqu’en 1980. La plus grande vague d'émigration Suisse eu lieu au 19ème siècle[14].

Patrimoine bâti

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L'église, selon un rapport archéologique de M. Werner Stöckli, Jachen Sarott et Ulrike Golnick de 2001, daterait des Xe et XIe siècles. Peut-être qu'en analysant les fondations profondes, on arriverait au IXe siècle, église citée dans le document de 814 ci-dessus.

Le temple réformé, ancienne église Saint-Pierre, d'origine romane, a vu son chœur reconstruit probablement au XIIIe siècle. La façade ouest est rebâtie entre 1673 et 1677 en conservant la porte d'entrée du XVe siècle. La nef est couverte d'un berceau lambrissé, démoli en 1882 et reconstitué en 1927. Quant au clocher, il est surélevé en 1735. À l'intérieur, l'édifice conserve une table de communion de 1654 et la chaire de pierre, de 1675, a été sculptée par David Descombes. Vitraux de 1927 par Guignard & Schmit (Alexis Guignard et Jean Schmit), Kirsch & Fleckner (Vincent Kirsch et Charles Fleckner)[15],[16].

À la Réformation, les biens de l'église ont été attribués par les Bernois au baron de La Sarraz. L'ancienne cure, située près de l'église, est alors transformée en maison seigneuriale sous le nom de Château d'En Haut (rue du Village 3). Ce processus a lieu en plusieurs étapes, en 1626 et 1699, puis encore en 1786 par Alexandre de Gingins, seigneur d'Éclépens et de Pompaples. Ce vaste édifice abrité sous une toiture à croupe affiche, côté jardin, une imposante tour d'escalier de plan rectangulaire, en saillie, datée 1699. Le parc, à l'ouest, comporte une allée de platanes. Dans l'alignement de la maison de maîtres, un bâtiment de 1789 abrite habitation et dépendances rurales, tandis qu'au sud de la cour s'élève un ancien rural reconstruit en 1796 puis en 1844[16].

Le 23 novembre 1807, pour le prix de « 157 500 livres de Suisse, vins compris », le Château-Dessus d'Éclépens était vendu par Charles Henry Alexandre de Gingins à Paul Coulon, de Neuchâtel (1731-1820), dont la famille en est toujours propriétaire sept générations après ; cette famille acquit également le Château-Dessous le à dame Lautard-Muret. Elle le tenait de son père, M. Muret, de Morges, qui l'avait acquis en 1799 de M. de Gingins-La Sarraz, autrefois résidence des milites d'Éclépens (de 1130 au milieu du XVe siècle). L'anoblissement de Paul Louis Auguste Coulon (le fils de Paul) a été attribué par le roi de Prusse Frédéric Guillaume IV, diplôme signé le 19 juin 1847, pour services rendus à la Principauté de Neuchâtel[17],[18],[19].

Le Domaine du château d'Éclépens exploite l'une des premières parcelles viticoles attestées en Suisse[20].

Le Château d'En Bas (rue du Village 21) est un sobre et imposant édifice [16]. En 1709, une très importante campagne de travaux menée par David-François de Gingins, à la fin de sa vie, change complètement l'image du château. Celui-ci double quasiment la superficie de la maison, construit un bel escalier au nord-est, et surélève vraisemblablement l'édifice, le couvrant d'une belle toiture à croupes. Rappelons qu’au Château d’En-Haut, l’escalier porte la date relativement contemporaine de 1699[21]. Le château d'En-Bas a été rebâti sur un château moyenâgeux dans lequel habitaient les coseigneurs d’Éclépens[22].

La chèvre surmontée d’une boule, de la fontaine du Château d'En Bas, porte la date de 1719 (10 ans après les grands travaux).

Le canal d'Entreroches passe également sur le territoire de la commune.

Archéologie

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Avec la commune de La Sarraz, Éclépens partage la colline du Mormont. En 2006, l'archéologie cantonale vaudoise effectue des fouilles préventives à l'occasion desquelles est mis au jour un important site archéologique datant du Ier siècle av. J.-C.[23],[24].

Carrière et fabrique de ciment du groupe Holcim au Mormont.
  • Fabrique de ciment du groupe LafargeHolcim.
  • Filature et draperie Berger installée à Éclépens depuis 1838 a cessé ses activités en 1978[25].
  • BTG SA, fournisseur de lames pour rotatives de papeterie.

Auberges et cafés

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Au début de 1861, il y avait six établissements publics dans la commune :

L'Hôtel de l'Écusson Vaudois (auberge communale) (~1760-1784 et de 1824 à ce jour), l'Hôtel du Mauremont (café de la Gare) (1853-2004), l'Auberge de la Croix Blanche (1850-1945), le Café du Sétif (1857- après 1861), le Café du Commerce (cité en 1861), la Pinte de l’Ouest puis café de l’Union (1841- après 1869)

L'Auberge communale “À l'Écusson Vaudois”, premier établissement public du village, date vraisemblablement de peu de temps avant 1760[19].

Notes et références

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  1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Éric Vion, Chemins du Pays de Vaud, , la route, patrimoine oublié, publié dans la Gazette de Lausanne les 11 et 12 juillet 1987, IVS (Inventaire des voies de communication historiques de la Suisse).
  4. 814 Copie, latin dans le Cartulaire de Lausanne, env. 1200-1240 : villa que dicitur scepedingus ... villa que dicitur sclepedingus, Bibliothèque de la Bourgeoisie de Berne, Cod. B 219, fol. LVI r
  5. (la) Conon d’Estavayer, « Cartularium Lausannense », Bern, Burgerbibliothek, Cod. B 219, fol. LVI r,‎ 1202-1242 environ (lire en ligne)
  6. Philippe A. Estoppey, Éclépens aux racines de son Histoire, de l'époque carolingienne à l'aube du vingt et unième siècle, Maceió, COPYMÉDIA, , 758 p., page 16 et pages 19 à 30.
  7. 1011 Original, latin Islapadencs (Parchemin déposé auprès des ACV sous la cote C I a 15; Schieffer 253,1) 1011 (Copie 12e s. latin) in Isclapadenes (Schieffer 253,35)
  8. Archives cantonales vaudoises (Archives) - C Parchemins et papiers (Section) - C XVI Familles (Sous-section) - C XVI 88 bis Éclépens, 1111.11.11 (Fonds)
  9. (de) « Armoiries communales : [suite]/ Lou gro Zidore : patois kuetzou, Fribourg/ Pas possible !/ Très clair/ L'homme seul », sur E-Periodica (consulté le ).
  10. Natacha Rossel, « Eclépens, entre industries et esprit villageois », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  11. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 40
  12. Il s’agit d’un feu rural ici (Les campagnes bourbonnaises à la fin du Moyen Age: 1370-1530, par René Germain, 1997)
  13. Source : STATVD / OFS, Atlas statistique du canton de Vaud
  14. Émigration à la suite d'accords gouvernementaux vers l'Amérique du Sud : 1869-1880 et 1883-1900, principalement le Brésil, l'Argentine et le Chili.
  15. Marcel Grandjean, Les temples vaudois. L’architecture réformée dans le Pays de Vaud (1536-1798), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « BHV 51 », , passim
  16. a b et c Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 323.
  17. Thierry de Coulon, « Bienvenue sur decoulon.ch », 1999-2017 thierry de coulon (consulté le )
  18. François de Coulon, « Bienvenue au Château d'Éclépens », (consulté le )
  19. a et b Philippe-André Estoppey Éclépens aux racines de son Histoire "de l'époque carolingienne à l'aube du vingt et unième siècle" 814 – 2014 Mille deux cents ans au fil de l'histoire, Tome II
  20. Site du Château d'Éclépens et de son vignoble
  21. Catherine Schmutz Nicod, historienne des monuments, mars 2009
  22. Ric Berger dans La Contrée de Lausanne
  23. « Les zadistes du Mormont décidés à rester malgré une plainte pénale », RTS info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Claudia Nitu, Dorian Maroelli, Audrey Gallay et Patrice Méniel, « Le Mormont. Une décennie de recherches archéologiques », Archéologie vaudoise (AVd). Chroniques 2016,‎ , p. 46-63.
  25. Gilbert Marion, « Berger », sur Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le ).

Lien externe

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