Église Saint-Jacques de Dieppe — Wikipédia
Église Saint-Jacques de Dieppe | |||
Présentation | |||
---|---|---|---|
Culte | catholique | ||
Type | Église | ||
Début de la construction | XIIe siècle | ||
Fin des travaux | XVIe siècle | ||
Protection | Classée MH (1840) | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Normandie | ||
Département | Seine-Maritime | ||
Ville | Dieppe | ||
Coordonnées | 49° 55′ 32″ nord, 1° 04′ 43″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime Géolocalisation sur la carte : France | |||
modifier |
L'église Saint-Jacques de Dieppe est une église catholique située à Dieppe, dans le département français de la Seine-Maritime en région Normandie.
Historique
[modifier | modifier le code]L'église est dédiée à saint Jacques.
L'église (XIIe au XVIe siècle) relève des styles flamboyant et Renaissance : commencée dès le XIIe siècle, l'église Saint-Jacques est érigée en paroisse en 1282 par Guillaume de Flavacourt archevêque de Rouen. Les transepts nord et sud remontent à la seconde moitié du XIIe siècle. Le chœur, la nef, et les bas-côtés datent du XIIIe siècle, excepté les voûtes et le triforium de la nef qui date du XIVe siècle. C'est également au XIVe siècle qu'est construit le grand portail. Au XVe siècle sont élevées la tour et les chapelles situées de part et d'autre de la grande nef du chœur, sauf deux d'entre elles qui faisaient partie du plan primitif de l'église[1]. À l'intérieur, la chapelle du Trésor est décorée d'une frise dite « des sauvages » qui révèle les diverses nations découvertes par les navigateurs et marins dieppois. À la demande de Jehan Ango, mécène de l'église au XVIe siècle, l'artiste a représenté différentes scènes de la vie des indigènes : un cortège de fêtes et de danses, des épisodes guerriers, que de nombreux archéologues et savants sont venus observer. Victor Hugo est également venu voir ces véritables dentelles de pierre, le [1].
L'édifice fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[2].
Lucien Lefort, architecte départemental, est intervenu pour une opération de restauration (avant 1916).
En , à la suite de l'affaissement de la charpente du dôme, le campanile a été déposé en vue de sa restauration[3],[4].
Dans la nuit du 6 au , huit toiles sont volées. Celles-ci étaient dues à Anselma (Alejandrina Gessler y Lacroix), Jean-Guillaume Drouet, Auguste Jugelet, Augusta Lebaron-Desves et Armand Mélicourt-Lefebvre.
Galerie
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Jacques de Dieppe (avec son campanile), façade-sud sur la rue Pecquet.
- Nef centrale.
- Détail de la voûte.
- Détail de la voûte.
- La chaire de l'église.
- Pierre sculptée.
- Chapelle latérale.
- Vitraux.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Dieppe », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
- Notice no PA00100621, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Site de la fondation du patrimoine
- Dieppe: les travaux de restauration des églises vont se poursuivre, Paris Normandie, 1er novembre 2017
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Henri Cahingt, L'Église Saint-Jacques de Dieppe, Luneray, Bertout, , 81 p. (ISBN 2867430054, OCLC 461947763).
- Caroline Bizard et Anne Prache (dir.), L'Église Saint-Jacques de Dieppe dans l'architecture de la Normandie, (OCLC 491860775).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative à la musique :