Le prieuré Notre-Dame du Chalard a été fondé par l'abbé Geoffroy quand, après avoir mené une vie érémitique, il a décidé, en 1088, de créer une communauté de chanoines respectant la règle de saint Augustin. La construction du monastère a commencé en 1096. L'église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge a été consacrée en 1100. L'autonomie du monastère et de ses fondations a été confirmée par une bulle papale, en 1150.
Les Anglais ont occupé Le Chalard et en ont fortifié l'église[2]. Le monastère a été assiégé et en partie ruiné. Il ne subsiste de l'église que le chœur et le transept.
Des aménagements ont été réalisés à la fin du XVe siècle et au XVIIIe siècle. Le déclin de la communauté se poursuivit jusqu'à la Révolution, époque à laquelle les bâtiments ont été vendus.
Elle contient notamment un exceptionnel buffet dit « armoire à reliques » ou « buffet de saint Geoffroy » de l'église paroissiale de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge du Chalard (seconde moitié du XVe siècle)[3].
Au chevet de l'église subsiste le cimetière des moines où subsistent 70 pierres tombales anciennes. La particularité de ces tombes, c'est un ensemble de 56 pierres tombales en bâtière, qui n'a pas d'équivalent dans la région[4].
↑Marion Durier, Le prieuré du Chalard. Le cimetière des moines, dans Congrès archéologique de France, 172e session, Haute-Vienne romane et gothique. L'âge d'or de son architecture. 2014, Société française d'archéologie, 2016, p. 369-374, (ISBN978-2-901837-61-9) (lire en ligne)
Xavier Lhermite, Le prieuré du Chalard. Une architecture entre austérité et prestige, dans Congrès archéologique de France, 172e session, Haute-Vienne romane et gothique. L'âge d'or de son architecture. 2014, Société française d'archéologie, 2016, p. 349-367, (ISBN978-2-901837-61-9)