Émile Jonassaint — Wikipédia
Émile Jonassaint | |
Fonctions | |
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Président de la république d'Haïti[N 1] (provisoire, de facto) | |
– (5 mois) | |
Prédécesseur | Joseph Nérette (indirectement, provisoire) |
Successeur | Jean-Bertrand Aristide |
Président de la Cour de cassation | |
– (1 an, 10 mois et 10 jours) | |
Biographie | |
Nom de naissance | Joseph Émile Jonassaint |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Port-de-Paix (Haïti) |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Port-au-Prince (Haïti) |
Conjoint | Marie-Thérèse Audette Jean |
Profession | Juriste |
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Présidents de la république d'Haïti | |
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Émile Jonassaint, né le à Port-de-Paix et mort le à Port-au-Prince, est un juge et homme politique haïtien qui fut président de la République à titre provisoire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Émile Jonassaint fut président de l'Assemblée constituante lors de l'élaboration de la Constitution de 1987.
Bien que non reconnu internationalement[1], il fut président de la République à titre provisoire pendant cinq mois, du au .
Tout au long de l'année 1994, le gouvernement américain fait pression sur les dirigeants militaires haïtiens afin qu'ils démissionnent et de permettre au président élu, Jean-Bertrand Aristide, de retour dans le pays et restaurer l'ordre constitutionnel. Le , le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé tous les moyens nécessaires à prendre pour le retour du président élu Jean-Bertrand Aristide au pouvoir - (Résolution 917). Environ une centaine d'observateurs de l'ONU se sont rendus à la frontière entre la République dominicaine et Haïti à la mi-août pour arrêter la contrebande de pétrole, qui soutenait les dirigeants militaires haïtiens.
En réponse, Émile Jonassaint a déclaré l'état de siège et a accusé le monde d'avoir « déclaré la guerre aux pauvres d'Haïti, qui a nui à personne ». Tout au long du mois d'août, l'armée et ses alliés paramilitaires, le « Front pour l'avancement et le progrès d'Haïti », ont continué à assassiner des partisans d'Aristide, tout en organisant des défilés de «volontaires» pour lutter contre une invasion.
Le , le président Bill Clinton a envoyé l'ancien président Jimmy Carter, le général Colin Powell et le sénateur Sam Nunn pour négocier le retour du président Jean-Bertrand Aristide avec Émile Jonassaint qui était chef du gouvernement provisoire d'Haïti. Émile Jonassaint a signé l'Accord de Port-au-Prince qui définit la fin de ses fonctions de chef du gouvernement provisoire d'Haïti après le retour du président élu Aristide.
Le , Jonassaint meurt à l'âge de 82 ans.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Jean-Bertrand Aristide demeure reconnu internationalement.
Références
[modifier | modifier le code]- « CLINTON A OBTENU LE DEPART DES DICTATEURS HAITIENS SOULAGEMENT ET RECUPERATION CEDRAS,BIAMBY ET LES AUTRES TROIS ANNEES DE CRISE », sur Le Soir Plus (consulté le ).