Éric Demarsan — Wikipédia

Éric Demarsan
Biographie
Naissance
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Jean-Claude Raymond Roger BeyerVoir et modifier les données sur Wikidata
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Éric Demarsan (parfois Éric de Marsan), né le à Paris, est un compositeur de musique de film français.

Enfance et formation

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Né Jean-Claude Raymond Roger Beyer[1], le jeune Éric Demarsan découvre le cinéma (et la musique de film) en visionnant deux épisodes de Zorro dans le cinéma Vox de son quartier à Épinay-sur-Seine[2]. Vers l'âge de 12 ans, le garçon décide de devenir musicien après avoir écouté un pianiste de bar terminer son morceau par un grand glissando qui l'avait émerveillé[3],[4],[5]. Il prend ensuite des cours de piano[6] auprès de sa grand-mère artiste-peintre[4] et d'un professeur de quartier[3]. Peu désireux que son fils embrasse une carrière dans la musique, son père le pousse à entreprendre des études commerciales[7],[5], mais l'adolescent commence tout de même l'apprentissage de l'harmonie, fugue et composition avec des professeurs privés sans passer par le conservatoire[7],[3]. Il bénéficie notamment de l'enseignement du compositeur Julien Falk qui lui apprend le contrepoint et l'orchestration[4].

Vers 18 ans, il commence une carrière de pianiste accompagnateur dans les bars et boîtes de nuit de Montmartre à Paris[6], où il rencontre des personnalités comme Henri Salvador, Bernard Dimey et le compositeur Michel Magne[8] avec lesquels il joue et écrit ses premiers morceaux[7]. Après son service militaire, il travaille comme pianiste d'édition[9] pour le label Disques Vogue chez qui il signe la musique de quelques chansons et réalise ses premiers arrangements pop ou variétés[10].

Très demandé à l'époque[11], Michel Magne lui propose alors d'arrêter ce travail ingrat pour rejoindre son équipe d'orchestrateurs[5],[12]. De 1965 à 1967[3], c'est Magne qui lui apprendra toutes les ficelles de la composition musicale pour le cinéma[7],[6], et notamment la façon de bien structurer une partition[13].

En 1967, le musicien fait la rencontre du célèbre François de Roubaix par l'intermédiaire de son ami Bernard Gérard (qui fut aussi l'un des fidèles collaborateurs de Michel Magne). Faute de temps pour la réaliser lui-même, Bernard Gérard lui confie l'orchestration de la bande originale du film Le Samouraï, écrite par François de Roubaix[3],[13]. La même année, ce dernier fait également appel à lui pour orchestrer la partition de Diaboliquement vôtre[14], et un peu plus tard, celle de la série télévisée Les Chevaliers du ciel[15]. C'est grâce à De Roubaix que le musicien a pris goût aux mariages de timbres insolites[13].

Carrière au cinéma et à la télévision

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Photo d'identité de François de Roubaix pour la Sacem en 1961.
Il est l'orchestrateur de François de Roubaix à la fin des années 1960.

C'est lors de l'enregistrement au studio Davout de la bande originale du film Le Samouraï (composée par François de Roubaix), au cours duquel Demarsan dirigeait l'orchestre[16], que ce dernier croise le réalisateur Jean-Pierre Melville[18], qui lui lance alors : « On se reverra certainement, monsieur d'Marsan ![17] ». Un an après, Melville convoque Demarsan pour lui confier la musique de L'Armée des ombres[19],[20]. Pour ce long-métrage de 1969 rendant hommage aux grandes figures de la résistance intérieure française, le compositeur a fait le choix d'éviter une écriture trop lyrique et a préféré opter pour la retenue, tout en utilisant à la fois une formation symphonique, un accordéon et des instruments légèrement anachroniques par rapport à l'époque décrite dans le film comme l'orgue Hammond et la guitare électrique[21]. La bande originale minimaliste[13] de L'Armée des ombres comporte également un extrait des Spirituals for String Choir and Orchestra (1941) du compositeur américain Morton Gould, pièce symphonique utilisée par Jean-Pierre Melville pour une scène de son film, et qui illustre aussi le célèbre générique des Dossiers de l'écran sur Antenne 2[21].

Photo de groupe du Modern Jazz Quartet.
Le style épuré du Modern Jazz Quartet a influencé la musique du Cercle rouge.

Grâce à ce premier travail pour le grand écran en tant que compositeur en titre, Demarsan gagne la confiance de Jean-Pierre Melville[22],[23] qui, en 1970, l'appelle en urgence pour remplacer Michel Legrand qui devait initialement écrire la musique du Cercle rouge[24]. Pour ce film policier, le musicien imagine un thème de jazz minimaliste très inspiré par celui du film Le Coup de l'escalier composé par John Lewis[25], le pianiste du Modern Jazz Quartet[26],[13] . Ces deux premiers travaux pour Melville sont particulièrement emblématiques de l'esthétique générale de Demarsan. Arrangeur de formation et peu porté sur les mélodies, le compositeur s'attache surtout à trouver une instrumentation la plus adaptée au sujet traité[27]. En outre, Demarsan se définit volontiers comme un « homme de l'ombre »[2] qui accepte avec modestie de se plier aux désirs des réalisateurs tout en reconnaissant connaître parfois une certaine dose de frustration[28]. Ces qualités ont fait en sorte qu'il soit le seul compositeur à avoir pu travailler à deux reprises pour un réalisateur aussi exigeant que Jean-Pierre Melville, réputé pour avoir des rapports particulièrement conflictuels avec ses collaborateurs[29],[30].

En 1972, Jean-Pierre Melville ne le rappelle pas pour Un flic, mis en musique par Michel Colombier et qui restera le tout dernier film du cinéaste[31]. Dès lors, Demarsan va travailler pour de nombreux autres réalisateurs, en particulier Jean-Pierre Mocky, Costa-Gavras ou Patrice Leconte. Très intrigué par l'univers iconoclaste de Jean-Pierre Mocky, il tente à plusieurs reprises de le contacter afin de lui proposer sa collaboration, souvent sans succès ; jusqu'au jour où ce dernier finit par accepter[31]. À partir du film L'Ombre d'une chance, le compositeur deviendra un partenaire de travail régulier[6] et les deux hommes deviennent amis[32]. Demarsan se souvient que Mocky lui demandait à chaque fois une liste de morceaux à lui fournir en lui disant : « il me faut une minute trente de chœurs coptes, là une minute de tango, [etc.] », comme on fait une « liste de courses »[33],[13]. Contrairement à celui de Melville, le cinéma de Mocky exigeait moins une musique de film proprement dite que des « musiques d'ambiance », voire presque des chansons instrumentales[33].

En 1975, il change complètement de registre en écrivant la bande originale du film Section spéciale de Costa-Gavras, un long métrage politique traitant de la période de l'occupation[34]. Demarsan se souvient d'un réalisateur particulièrement investi et « très à l'écoute »[35]. La même année, Christian Gion lui demande de mettre en musique sa comédie C'est dur pour tout le monde, suivie de Pétrole ! Pétrole ! et du Bourreau des cœurs. Pour ce cinéaste, Demarsan devait livrer surtout des thèmes très rapides et les plus rythmés possibles. Gion lui demandait toujours de lui écrire « un truc qui cavale ! »[36] et le musicien se souvient également que « dans des thèmes plus lents ou plus romantiques, il lui fallait des tas d'arpèges ! »[37]. Toujours en 1975, il s'inspire de Jean Wiener pour La Fille du garde-barrière, un long-métrage muet noir et blanc de Jérôme Savary co-écrit avec Roland Topor, où il imagine une longue suite orchestrale interprétée par l'Orchestre symphonique de Londres[13] avec un piano soliste faussement improvisé[36]. Pour ce film peu connu de Savary, Demarsan a composé un motif pour chaque personnage, et son thème principal évoque une « valse de mélodrame »[36].

Le réalisateur Patrice Leconte au festival de Deauville.
Sa collaboration avec Patrice Leconte a eu un impact important sur sa carrière.

Particulièrement impressionné par le thriller La Traque de Serge Leroy, Demarsan contacte ce dernier à plusieurs reprises pour lui offrir ses services. Après une occasion manquée en 1977 sur Les Passagers, dont la partition est rejetée par le responsable de la Warner-Columbia Film au profit de celle de Claude Bolling[38],[5], il réussit à composer la musique de l'étrange Attention, les enfants regardent, produit en 1978 par l'acteur principal Alain Delon[39]. Dans ce film en forme de conte à l'atmosphère à la fois enfantine et angoissante, on peut entendre un orchestre symphonique agrémenté d'un harmonica de verre, d'un clavecin et d'une chorale d'enfants[38]. L'année suivante, il écrit la musique de Roberte de Pierre Zucca. Pour ce long métrage mettant en scène le peintre et écrivain Pierre Klossowski avec sa femme, Demarsan a écrit une musique de type « tango-jazz » en utilisant à la fois des cordes et des cuivres auxquels il a adjoint deux saxophones[40]. À ce jour, ce travail constitue la composition dont il est le plus fier[41],[42].

Dans les années 1980, il compose les bandes originales de plusieurs films destinés au grand public, notamment 5 % de risque de Jean Pourtalé, pour lequel il écrit une partition métissant des cordes nerveuses aux sonorités typiques des synthétiseurs de l'époque[40], sans oublier L'Indiscrétion de Pierre Lary, dont le thème principal s'inspire d'Ennio Morricone[43], et le long métrage d'aventures Les Spécialistes de Patrice Leconte. C'est le journaliste Alain Lacombe qui a présenté Demarsan à Leconte[44],[13], car il était à ses yeux : « le seul compositeur français capable de travailler dans un esprit "à l'américaine" »[45]. C'est vraiment à partir de ce film et grâce à Demarsan que Patrice Leconte s'est vraiment rendu compte de l'importance de la bande originale dans un long-métrage[45],[46]. Enregistrée dans le célèbre Studio Forum (fondé par Morricone et d'autres compositeurs), la bande originale du film Les Spécialistes mêle la tradition symphonique à l'énergie du rock, et fait partie de ses travaux les plus importants[43].

Au cours des années 1990, il se tourne de plus en plus vers la télévision[42], pour laquelle il avait déjà travaillé dès 1968 en écrivant la musique du feuilleton Sébastien parmi les hommes, et ce juste avant de composer la partition de L'Armée des ombres[31],[5]. Il travaille notamment auprès de Pierre Granier-Deferre (La dernière fête en 1996) puis Jacques Deray (Clarissa en 1998, puis On n'a qu'une vie en 2000), deux réalisateurs avec lesquels il désirait collaborer depuis longtemps[47]. Pour la série documentaire La Légende des sciences imaginée par le philosophe Michel Serres, le réalisateur Robert Pansard-Besson demande au compositeur d'écrire sept thèmes sans que ce dernier puisse voir les images qu'il devait illustrer. Demarsan a finalement conçu une musique pleine de lyrisme et parfois teintée de touches impressionnistes[48], dont l'exécution a exigé un important orchestre[42].

Dans les années 2000, il est contacté par le réalisateur Guillaume Nicloux qui, après avoir découvert son travail grâce à la réédition CD de la bande originale de L'Armée des ombres[49],[42], lui confie d'abord la musique de deux films policiers baignant dans une atmosphère quasi fantastique : Une affaire privée (2002) et Cette femme-là (2003)[33]. Leur complicité s'est ensuite prolongée sur Le Concile de pierre (2006) jusqu'à The End (2016)[4].

Il entame ensuite une longue collaboration avec Hervé Hadmar[4] qui débute avec la mini-série Les Oubliées diffusée sur France 3 en 2008. D'autres séries suivront comme Pigalle, la nuit (avec le saxophoniste Archie Shepp[42]) qui sort l'année suivante sur Canal+, Signature en 2011 ou encore la longue série policière Les Témoins entre 2014 et 2017[50].

Autres activités

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Éric Demarsan a également composé pour des publicités, notamment pour Patrice Leconte[43], et a écrit de nombreuses chansons dont L'oiseau extraite du feuilleton Sébastien parmi les hommes[31],[5]. Passionné par certaines innovations de la musique pop comme celles des Beatles[5], il réalise l'album Pop Symphony en 1970[51] sous le pseudonyme de Jason Havelock[52],[54]. Très marqué par le rock progressif des Procol Harum, Pink Floyd et King Crimson, il s'agit de l'unique essai de ce type par le compositeur, qui désirait également écrire une Symphonie pour cœur et orchestre en utilisant des sons de rythmes cardiaques[55].

Il crée également la musique de plusieurs spectacles son et lumière dont Ainsi Blois vous est conté (1992) pour le château de Blois. Mis en scène par André Blanc, ce spectacle historique propose des textes d'Alain Decaux lus par Robert Hossein, Fabrice Luchini et Pierre Arditi[56], et a été réalisé à l'initiative de Jack Lang, alors ministre de la Culture et maire de Blois[57]. En 1993, il compose aussi la musique du spectacle Le Théâtre d'Eau[59] pour le Puy du Fou[13].

Filmographie

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Longs métrages

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Courts métrages

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Télévision

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Séries télévisées

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Téléfilms

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Distinctions

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Récompenses

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  • 2012 : Grand Prix de la musique pour l’image[60]

Notes et références

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  1. « Acte d'adhésion aux statuts de la Sacem d'Eric Demarsan », sur musee.sacem.fr, (consulté le ).
  2. a et b Dastugue 2016, p. 391.
  3. a b c d e et f Lefort 2020, p. 50.
  4. a b c d et e Julien Beaunay et Julien Savès, « Entretien avec Eric Demarsan : Piano, cordes et Melvilleries », sur Les écrans terribles, (consulté le ).
  5. a b c d e f g h et i Olivier Desbrosses et Olivier Royer, « Entretien avec Eric Demarsan - Première partie : l'enfance de l'art », sur UnderScores, (consulté le ).
  6. a b c et d Houben 2002, p. 191.
  7. a b c d et e Perrot 2002, p. 76.
  8. Dans une longue interview accordée au site Underscores, le musicien indique que c'est Michel Magne qui l'a réellement initié à l'univers cinématographique[5].
  9. Le travail de Demarsan consistait à jouer des partitions de chansons à des interprètes ou des producteurs qui cherchaient à étoffer leur répertoire[7].
  10. « Liste des premiers travaux d'Eric Demarsan comme compositeur et arrangeur », sur Discogs (consulté le ).
  11. Dans les années 1960, Michel Magne pouvait parfois écrire jusqu'à deux musiques de film par mois, et avait besoin de plusieurs assistants pour l'aider à finaliser les arrangements et orchestrations[3].
  12. Demarsan a ainsi travaillé sur les orchestrations des derniers films de la série Angélique Marquise des Anges, sur la trilogie Fantomas d'André Hunebelle et sur certaines bandes originales de films de Jacques Deray[5].
  13. a b c d e f g h et i Olivier Desbrosses et Olivier Royer, « Entretien avec Eric Demarsan - Deuxième partie : l'âge de raison », sur UnderScores, (consulté le ).
  14. Gilles Loison et Laurent Dubois, François de Roubaix : charmeur d'émotions, Éditions chapitre douze, Paris, Bruxelles, (ISBN 978-2-915345-06-3), p. 182.
  15. Gilles Loison et Laurent Dubois, François de Roubaix : charmeur d'émotions, Éditions chapitre douze, Paris, Bruxelles, (ISBN 978-2-915345-06-3), p. 203.
  16. Livret du CD Les Aventuriers / Le Samouraï, François De Roubaix, 2005, L'aventure intérieure, Stéphane Lerouge, Universal Music France, 983 260-5.
  17. a et b Livret du CD L'armée Des Ombres, Eric Demarsan, 2000, Stéphane Lerouge, Universal Music France, 159 897-2, p. 4.
  18. En réalité, Demarsan avait déjà côtoyé Melville sans pouvoir lui parler lorsqu'il travaillait comme copiste pour son ami Bernard Gérard quand ce dernier écrivait en urgence sa partition pour Le Deuxième Souffle[17].
  19. Lefort 2020, p. 50-51.
  20. Jousse 2022, p. 189-190.
  21. a et b Livret du CD L'armée Des Ombres, Eric Demarsan, 2000, Stéphane Lerouge, Universal Music France, 159 897-2, p. 5.
  22. Perrot 2002, p. 83.
  23. Lefort 2020, p. 51-52.
  24. (en) Gergely Hubai, Torn Music : Rejected Film Scores, a Selected History, Silman-James Press, (ISBN 978-1935247050, présentation en ligne), p. 99.
  25. Jousse 2022, p. 191.
  26. Livret du CD Le Cercle Rouge, Eric Demarsan, 2000, Stéphane Lerouge, Universal Music France, 159 900-2, p. 4.
  27. Lacombe et Porcile 1995, p. 131.
  28. Dastugue 2016, p. 389-390.
  29. Conte 2018, p. 42.
  30. Jousse 2022, p. 189.
  31. a b c et d Lefort 2020, p. 52.
  32. Livret du CD Le Cinéma D'Eric Demarsan : Musique de Films 1968-2003, Eric Demarsan, 2005, Stéphane Lerouge, Universal Music France, 983 260-1, p. 8.
  33. a b et c Lefort 2020, p. 53.
  34. Perrot 2002, p. 48.
  35. Perrot 2002, p. 121.
  36. a b et c Livret du CD Le Cinéma D'Eric Demarsan : Musique de Films 1968-2003, Eric Demarsan, 2005, Stéphane Lerouge, Universal Music France, 983 260-1, p. 9.
  37. Lefort 2020, p. 55.
  38. a et b Livret du CD Le Cinéma D'Eric Demarsan : Musique de Films 1968-2003, Eric Demarsan, 2005, Stéphane Lerouge, Universal Music France, 983 260-1, p. 10.
  39. Lefort 2020, p. 54.
  40. a et b Livret du CD Le Cinéma D'Eric Demarsan : Musique de Films 1968-2003, Eric Demarsan, 2005, Stéphane Lerouge, Universal Music France, 983 260-1, p. 11.
  41. Lefort 2020, p. 57.
  42. a b c d et e Olivier Desbrosses, « Entretien avec Eric Demarsan - Troisième partie : musique en série(s) », sur UnderScores, (consulté le ).
  43. a b et c Livret du CD Le Cinéma D'Eric Demarsan : Musique de Films 1968-2003, Eric Demarsan, 2005, Stéphane Lerouge, Universal Music France, 983 260-1, p. 12.
  44. Dastugue 2016, p. 390.
  45. a et b Livret du CD Le Cinéma de Patrice Leconte, Artistes divers, 2001, Stéphane Lerouge, Play Time, PL 2103061, p. 5.
  46. Lefort 2020, p. 53-54.
  47. Lefort 2020, p. 56.
  48. Livret du CD Le Cinéma D'Eric Demarsan : Musique de Films 1968-2003, Eric Demarsan, 2005, Stéphane Lerouge, Universal Music France, 983 260-1, p. 13.
  49. Jousse 2022, p. 193.
  50. Jousse 2022, p. 194.
  51. « Jason Havelock – Pop Symphony », sur Discogs (consulté le ).
  52. Conte 2018, p. 42-43.
  53. « Jason Havelock – Pop Symphony (2005) », sur Discogs (consulté le ).
  54. Le disque a été réédité en 2005 par le label Euro Visions, avec le véritable nom du compositeur qui apparaît en plus petit sur la pochette[53].
  55. Conte 2018, p. 43.
  56. « Son et Lumière au château Royal de Blois », sur Val de Loire Tourisme (consulté le ).
  57. Natacha Monhoven, « A Blois, Robert Hossein restera la voix du son et lumière du château royal », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne).
  58. « Classement des spectacles du Puy du Fou par date de création », sur Puy du Fou (consulté le ).
  59. Ce spectacle s'appelle aujourd'hui Le Premier Royaume[58].
  60. « Fiche d'Eric Demarsan », sur musee.sacem.fr (consulté le ).

Bibliographie

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  • Alain Lacombe et François Porcile, Les musiques du cinéma français, Paris, Bordas, , 328 p. (ISBN 978-2-04019-792-6).
  • Jean-François Houben, 1 000 compositeurs de cinéma, Paris, Le Cerf/Corlet, coll. « Septième Art », (ISBN 2-204-06989-2), p. 191-192.
  • Vincent Perrot, B.O.F. : Musiques et compositeurs du cinéma français, Paris, Dreamland, , 304 p. (ISBN 2-910027-93-7).
  • Gérard Dastugue, « Entretien avec Eric Demarsan », dans Jérôme Rossi (dir.), La musique de film en France : courants, spécificités, évolutions, Lyon, Editions Symétrie, (ISBN 978-2-914373-98-2), p. 389-391.
  • Thierry Jousse, Dictionnaire enchanté de la musique au cinéma, vol. I, Marest éditeur, (ISBN 979-10-96535-27-9), « Demarsan, Éric », p. 189-194.
  • Natacha Henry, « Demarsan, la musique du polar », Synopsis, no 18,‎ , p. 100-101 (ISSN 1291-2328).
  • Christophe Conte, « À cœur vaillant… : rencontre avec Eric Demarsan », Les Inrockuptibles, hors-série « L'histoire des musiques de films »,‎ , p. 42-43 (ISSN 0298-3788).
  • Sylvain Lefort, « Entretien avec Eric Demarsan : "La musique accompagne un état psychologique" », Revus & Corrigés, no 9,‎ , p. 50-57 (ISSN 2609-9942).

Liens externes

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