123e division d'infanterie (France) — Wikipédia
123e division d'infanterie | |
Création | 15 juin 1915 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille de Verdun 1918 - Bataille du Matz 1918 - Offensive des Cent-Jours (Bataille de Picardie) (Poussée vers la ligne Hindenburg) (Bataille de Saint-Quentin) (Bataille de Mont d'Origny) |
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La 123e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Les chefs de la 123e DI
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- Infanterie
- Cavalerie
- 1 escadron du 7e régiment de dragons de à
- 2 escadrons du 6e régiment de hussards de à
- Artillerie
- 2 groupes (puis 3 groupes à partir de ) de 75 du 58e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 groupe de 75 du 24e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
Historique
[modifier | modifier le code]1915
[modifier | modifier le code]- - : constitution et occupation d'un secteur vers la ferme des Marquises et le nord-est de Saint-Léonard.
- 23 - : retrait du front, puis mouvement vers la région de Fismes ; repos.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la Miette et la Ville-au-Bois, étendu à gauche le jusque vers le moulin Pontoy et réduit à gauche le jusqu'à la ferme du Temple.
- - : retrait du front et repos vers Mareuil-le-Port ; instruction.
- - : transport par V.F. dans la région de Francheville. À partir du , mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Maisons de Champagne et la cote 196.
- : attaque allemande.
- : contre-attaque française.
1916
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front, repos dans la région de Châlons-en-Champagne.
- 16 - : transport par camions à Verdun.
- - 1er juin : engagée dans la bataille de Verdun, vers la cote 304 et le bois d'Avocourt.
- 22 et : violentes attaques allemandes.
- 1er - : retrait du front ; repos dans la région de Fleury-sur-Aire, puis au sud-ouest de Bar-le-Duc.
- - : mouvement vers le front. Engagée à nouveau dans la bataille de Verdun vers la cote 304 et la lisière du bois d'Avocourt.
- 26, 29, et 1er juillet : attaques allemandes.
- - 1er août : retrait du front, repos dans la région de Fleury-sur-Aire.
- 1er - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la cote 304 et la lisière est du bois d'Avocourt.
- - 1er septembre : retrait du front, repos dans la région de Fleury-sur-Aire.
- 1er septembre - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la cote 304 et le bois Camard.
- - : retrait du front, repos vers Vaubecourt.
- - : transport par camions dans la région de Verdun, à partir du , occupation d'un secteur entre la Meuse et le bois d'Haudromont (exclus) ; travaux offensifs.
- 14 - : retrait du front, stationnement au sud de Verdun.
- - : transport par camions dans la région de Verdun et occupation d'un secteur entre la Meuse et Louvemont (exclus).
1917
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front, transport par camions dans la région de Combles et Revigny ; repos et instruction.
- - 1er juillet : transport par camions vers le front ; à partir du occupation d’un secteur entre Vaux-devant-Damloup et la ferme des Chambrettes étendu à gauche jusqu'à Louvemont et à droite, le jusqu'à Damloup.
- 1er juillet - : retrait du front ; repos dans la région de Ligny-en-Barrois.
- 7 - : transport par camions vers le front ; occupation d'un secteur vers Louvemont et la partie est de la côte du Poivre. À partir du , engagée dans la deuxième bataille offensive de Verdun, attaques des cotes 326 et 344.
- : contre-attaques allemandes repoussées. Puis organisation des positions conquises vers la cote 344 et la ferme Mormont.
- - : retrait du front, transport par camions vers Ramerupt ; repos et instruction. À partir du , transport dans la région de Rosières-aux-Salines ; repos et instruction.
- - : transport par camions vers le front en Lorraine et occupation d'un secteur vers Bezange-la-Grande et Moncel.
- : action locale sur les positions allemandes[1].
- : attaque allemande.
1918
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front, transport par V.F. de la région de Bayon, dans celle de Senlis, puis par camions dans celle de Clairoix. À partir du , engagée dans la bataille du Matz, violents combats sur le Matz. Puis organisation défensive d'un secteur vers Chevincourt et le nord de Villers-sur-Coudun. À partir du , reprise de l'offensive (3e bataille de Picardie). Franchissement du Matz, prise de Vandélicourt, progression dans le massif de Thiescourt, prise de Thiescourt.
- : progression jusqu'à la Divette.
- - : retrait du front, repos vers Clairoix. Le , mouvement vers Villequier-Aumont ; repos.
- 14 - : mouvement vers le front. À partir du , engagée vers Tergnier et l'ouest de Vendeuil dans la poussée vers la ligne Hindenburg, progression en direction de La Fère. Organisation des positions conquises à l'ouest de La Fère et de Vendeuil.
- - : retrait du front, regroupement vers Villeselve, puis repos dans la région de Ham et de Béthencourt.
- 8 - : mouvement vers le front, engagée dans la bataille de Saint-Quentin.
- : prise d'Essigny-le-Petit.
- : prise de Fonsomme.
- : prise de Boukincamp. Combats de la ferme Forté et de Bernoville. Puis organisation des positions conquises. À partir du , engagée dans la bataille de Mont d'Origny.
- : combats de Grugies, en liaison avec l'armée britannique.
- : franchissement du canal de la Sambre à l'Oise, entre Tupigny et Hannapes.
- 19 - : retrait du front, repos au nord de Saint-Quentin.
- - : occupation d'un secteur de combat entre Étreux et Tupigny.
- : franchissement de la Sambre. Engagée dans la poussée vers la Meuse, prise d'Esquéhéries, du Nouvion de Trélon et de Glageon, puis progression jusque vers Robechies.
Rattachement
[modifier | modifier le code]- Affectation organique
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L'Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]L'après Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michel Goya, « 20 février 1918, une opération "commando" française géante en Lorraine », sur lavoiedelepee.blogspot.com, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).