1914 en France — Wikipédia
Chronologies
1911 1912 1913 1914 1915 1916 1917 Décennies : 1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Cette page concerne l'année 1914 du calendrier grégorien.
Événements
[modifier | modifier le code]Sommaire : | Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre |
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Janvier
[modifier | modifier le code]- 10 janvier : dans la Semaine religieuse, le cardinal Amette, archevêque de Paris, condamne le tango, danse « lascive et offensante pour la morale ». « Les personnes chrétiennes ne doivent, en conscience, y prendre part »[1].
- 13 janvier : Aristide Briand et Louis Barthou fondent la Fédération des gauches, pour soutenir la loi des Trois ans[2].
- 21 janvier : le journaliste Paul Birault révèle dans L’Éclair le canular du centenaire d'Hégésippe Simon, précurseur, avec les noms des personnalités qui ont cru à la supercherie[3].
Février
[modifier | modifier le code]- 12 février : émission d’un nouveau prêt français à la Russie (500 millions de francs par an pendant 5 ans) pour le développement des chemins de fer stratégiques de l’Ouest[4].
- 25 février :
- loi instituant la Caisse de retraite autonome des ouvriers mineurs[5].
- le sénat vote contre le projet d'impôt sur le revenu présenté par Joseph Caillaux[6].
- 27 février : la chanson Avec Bidasse est interprétée par Bach, sur un texte de Louis Bousquet, et une musique d'Henry Mailfait sur la scène du Gaumont-Palace du 27 février au 5 mars ou à L'Eldorado du 19 mars au 24 avril[7].
Mars
[modifier | modifier le code]- 16 mars : à Paris, Henriette Caillaux assassine Gaston Calmette, le directeur du Figaro, qui avait mené une campagne de diffamation contre son mari, le ministre des finances Joseph Caillaux, qui quitte ses fonctions le 17 mars[6].
- 19 mars : Quand Madelon... est lancée à L'Eldorado par le chanteur Bach, sur une musique de Camille Robert et des paroles de Louis Bousquet[9].
- 28 et 29 mars : arrestation de la bande du losange, des malfaiteurs qui pillaient le cimetière du Père-Lachaise[10].
- 29 mars : réforme de la contribution foncière qui cesse d'être un impôt de répartition et dont l'assiette repose désormais sur un taux, un tarif et des évaluations révisés tous les 20 ans. L'impôt foncier des propriétés bâties et des propriétés non bâties et l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières sont incorporées dans le nouveau système[11].
Avril
[modifier | modifier le code]- 26 avril - 10 mai : victoire de la gauche (radicaux et socialistes) aux élections législatives[2] après une campagne contre la « folie des armements »[12].
Mai
[modifier | modifier le code]- 1er mai-1er novembre : exposition internationale urbaine de Lyon[13].
- 10 mai : le Sénégalais Blaise Diagne devient le premier député Africain à la Chambre des députés[14].
- 23 mai : les trois groupes de gauche, soit plus de 300 députés, votent une motion refusant de soutenir tout gouvernement qui n'abrogerait pas la loi des trois ans[6].
Juin
[modifier | modifier le code]- 9 juin : Alexandre Ribot président du Conseil forme un gouvernement qui est renversé par la gauche le jour même de sa présentation[15].
- 13 juin : René Viviani président du Conseil, forme le gouvernement[15].
- 15 juin : un violent orage fait de nombreux dégâts à Paris, 11 morts et plusieurs blessés[16].
- 28 juin : assassinat à Sarajevo de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie et de sa femme Sophie par le nationaliste serbe de Bosnie-Herzégovine Gavrilo Princip, membre de la société secrète de la « Main noire ». Début d’une crise diplomatique qui conduit à la Première Guerre mondiale [17].
- 30 juin: Fermeture de la Manufacture de toiles peintes Japuis, à Claye-Souilly[18].
Juillet
[modifier | modifier le code]- 5 juillet : une manifestation réunit à l'initiative de Séverine l'ensemble des mouvements féministes des Tuileries à l'Institut devant la statue de Condorcet à Paris pour réclamer le suffrage des femmes[19].
- 12 juillet : Maurice Barrès devient président de la Ligue des patriotes. Il publie une chronique quotidienne de la guerre dans L'Écho de Paris, véritable « ministère de la Parole »[20].
- 15 juillet : vote de la loi de finances instaurant l'impôt sur le revenu des personnes physiques, préparée par Joseph Caillaux avant sa démission[2]. Le sénat réticent au projet adopté par la chambre des députés en 1909, y ajoute des déductions fiscales pour les familles avec enfants (ancêtre du quotient familial)[21]. Ce nouvel impôt doit augmenter les ressources fiscales de près de 10 %.
- 20-23 juillet : visite du président de la république française Raymond Poincaré et du président du conseil René Viviani en Russie. Partis du Havre le 16 juillet, ils sont à Saint-Pétersbourg le 20. Retour à Dunkerque le 29 juillet[22]. Ils confirment au gouvernement russe, dans les entretiens de Pétersbourg (21-23 juillet), leur intention d'exécuter « toutes les obligations imposées par l'alliance »[23].
- 27 juillet : l'Union des Syndicats de la Seine organise des manifestations contre la guerre sur les grands boulevards à Paris[24].
- 28 juillet : Henriette Caillaux est acquittée à la suite d’un procès retentissant[6].
- 30 juillet : un décret ministériel met en place la clause de sauvegarde des caisses d'épargne ; les remboursements des caisses d'épargne sont sévèrement limités ; la mesure est étendue le 1er août aux dépôts et comptes courants dans les banques[25].
- 31 juillet :
- le dirigeant socialiste français Jean Jaurès, favorable à la paix, est assassiné par Raoul Villain[26]. Les pacifistes perdent leur leader.
- décret portant prohibition de sortie et de réexportation en suite d'entrepôt, de dépôt, de transit, de transbordement et d'admission temporaire de certains produits et objets. Les droits de douane sont suspendus par une série de décrets pour de nombreux produits dont la prohibition de sortie est instituée[27].
Août
[modifier | modifier le code]- 1er août :
- ordre de mobilisation générale fixant le premier jour de la mobilisation au 2 août[26].
- les sujets autrichiens et allemands résident en France sont envoyés en camps de concentration ; leurs biens existant en France sont mis sous séquestre[28].
- 2 août :
- décret qui proclame l'état de siège sur le territoire continental de la France et l'Algérie[29].
- à Nice, les hôtels (le Grand-Hôtel, L’Hermitage, le Majestic, le Régina) sont réquisitionnés et transformés en hôpitaux[30].
- 3 août :
- 4 août :
- invasion allemande de la Belgique conformément au plan Schlieffen-Moltke[33].
- le président français Raymond Poincaré appelle à l’Union sacrée à la chambre et au Sénat qui accordent au gouvernement les pleins pouvoirs pour la conduite de la guerre et vote les crédits de guerre à l’unanimité[34].
- discours de Léon Jouhaux lors des obsèques de Jaurès ; le secrétaire général de la CGT, réformiste, se rallie à l'Union Sacrée[5].
- 5 - 16 août : bataille de Liège[35].
- 5 août :
- 8 août : les troupes françaises entrent à Mulhouse, qui retombe aux mains des Allemands deux jours plus tard[35].
- 11 août : la France déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie[36].
- 11 - 25 août : bataille des Frontières. Échec de l’offensive française le long des frontières franco-belge et franco-allemande[37].
- 14 août :
- décret instituant le moratoire des loyers destiné à protéger les locataires touchés par la guerre et déclarant ne pas pouvoir faire face à leurs obligations[25].
- début de l’offensive française en Lorraine[35].
- 16 août : prise de Liège par les Allemands[35]. Les troupes britanniques débarquent en France[37].
- 19 août : bataille de Dornach. Les troupes françaises entrent une seconde fois à Mulhouse[35].
- 20 août :
- 21 août : début de la bataille de Charleroi[37].
- 21 - 23 août : la France perd la bataille des frontières. Le 22 août est le deuxième jour le plus meurtrier[38] de l’histoire de France (20 543 morts), après le (22 591 morts environ)[39].
- 23 août :
- défaite française à la bataille de Charleroi[35]. La France perd la bataille des Frontières. Retraite de la Marne (23-30 août[37]).
- capitulation de Namur[37]. L’armée belge se replie sur Anvers.
- victoire britannique à la bataille de Mons[40].
- 24 août : le sénateur de la Seine Auguste Gervais publie dans le Matin un article à propos de la défaillance des soldats provençaux du XVe corps, lors de l'offensive en Lorraine ; malgré le démenti du gouvernement, l'affaire discrédite les soldats méridionaux[41].
- 24-26 août : victoire défensive française à la bataille de la trouée de Charmes[35].
- 25 août : repli des Alliés sur le Grand Couronné de Nancy. Joffre ordonne la retraite sur l’Aisne et la Somme. Création de la VIe armée française[37].
- 26 août :
- démission du gouvernement Viviani qui forme un ministère de Défense nationale[15]. L'Union sacrée se concrétise[2], les socialistes entrent au gouvernement (Delcassé aux affaires étrangères et Millerand à la Guerre).
- retraite réussie des Alliés à la bataille du Cateau[42].
- 31 août : les Allemands arrivent à Compiègne[35].
Septembre
[modifier | modifier le code]- 1er septembre : Combat de Néry (de)[43].
- 1er-2 septembre : les troupes franco-britanniques franchissent la Marne[35].
- 2 septembre :
- les Allemands entrent à Senlis.
- Combat de Mortefontaine qui est considéré comme le combat le plus proche de Paris et le « point extrême de l'avance ennemie »[44].
- Le gouvernement français quitte Paris menacée par l’avancée allemande et s’installe à Bordeaux laissant la capitale sous le gouvernement militaire du général Gallieni[35].
- 4 septembre :
- l'armée allemande occupe Reims[35].
- victoire française à la bataille du Grand-Couronné (fin le 13 septembre)[45].
- pacte de Londres. La Triple-Entente s’engage à ne pas conclure de paix séparée[46].
- 6 septembre : décret instituant les « conseils de guerre spéciaux aux armées » qui sont composés de trois membres habilités à juger sans délai et sans possibilité de recours pour le condamné[29].
- 6-12 septembre : première bataille de la Marne ; Joseph Gallieni réquisitionne 630 taxis parisiens pour le transport de 4 000 hommes. Les Français (Joffre) contiennent l’avancée allemande. Les Allemands (von Klück et von Bülow) reculent jusqu’à l’Aisne. Le 12 septembre, les troupes françaises entrent à Reims et Joffre proclame la victoire[47].
- 8 septembre : Maubeuge capitule devant les Allemands[35].
- 13 septembre : décret sur la première émission des bons de la défense nationale (4 %), à compter de cette date le Trésor émet de manière permanente et sans plafonnement des bons auprès du grand public[32].
- 13 - 28 septembre : bataille de l’Aisne[48].
- 16 septembre : un commando allemand est stoppé par la gendarmerie à Gournay lors du combat de la Rougemare en Normandie[49].
- 17 septembre - fin novembre : « course à la mer » entre les armées allemande, française et britannique[37]. Les Allemands cherchent à atteindre Dunkerque, Boulogne et Calais.
- 19 septembre :
- incendie de la cathédrale de Reims, bombardée par les Allemands[50].
- circulaire du ministre de la guerre Alexandre Millerand relative à la censure de la presse par les commandants de région militaire[23].
- 22 septembre :
- Alain-Fournier est tué au combat à Saint-Remy-la-Calonne[23].
- Romain Rolland publie en Suisse dans le Journal de Genève « Au-dessus de la mêlée »][23].
- 28 septembre - 10 octobre : siège d’Anvers par les Allemands[51].
Octobre
[modifier | modifier le code]- 1er-4 octobre : bataille indécise d’Arras (première bataille de l’Artois). Lens est prise par les Allemands[52].
- 5 octobre : premier duel aérien de la guerre à se terminer par la victoire d'un des adversaires, près de Reims. Un biplace Aviatik allemand est abattu à la mitrailleuse par les Français Joseph Frantz et Louis Quenault[53].
- 12 octobre : prise de Lille[23].
- 18 octobre : début de la bataille de l'Yser ; l’offensive allemande est suspendue le 26[51]. Le 30, les Belges ouvrent les digues de Nieuport et la plaine de l’Yser est inondée. Ouverture du front de l'Yser[54].
Novembre
[modifier | modifier le code]- 5 novembre : les Alliés déclarent la guerre à l’Empire ottoman[55].
- 15 novembre, mêlée des Flandres : victoire des armées françaises, britanniques et belge autour d’Ypres et de Dixmude. Les Allemands doivent renoncer à atteindre la mer[56]. Stabilisation du front sur 750 km de la mer du Nord à la Suisse. Fin de la guerre de mouvement et passage à la guerre de tranchées[57].
Décembre
[modifier | modifier le code]- 4 décembre : exécution des six martyrs de Vingré, fusillés pour l'exemple après une parodie de jugement du conseil de guerre, puis réhabilités en 1921[58].
- 8-9 décembre : le gouvernement français quitte Bordeaux pour rentrer à Paris[59].
- 13 décembre : consécration de la France au Cœur immaculé de Marie[2].
- 20 décembre : la IVe armée française lance l’offensive en Champagne[37].
- 22 décembre : session extraordinaire du Parlement[59]. René Viviani réaffirme l'Union sacrée et affirme les buts de guerre de la France : restauration de la souveraineté de la Belgique, retour de l'Alsace-Lorraine, droit à réparation pour les préjudices subis[23].
- 23 décembre : la Chambre vote l'ajournement des élections jusqu'à la fin des hostilités[23].
- 4 janvier : Jean-Pierre Vernant, historien et anthropologue français († ).
- 5 janvier : Nicolas de Staël, peintre français († ).
- 30 janvier : Luc-Marie Bayle, marin et artiste français († ).
- 19 février : Jacques Dufilho, acteur français († ).
- 27 février : Yvan Audouard, à Saïgon, journaliste et écrivain français († ).
- 2 mars : Louis Chaillot, coureur cycliste français († ).
- 10 mars, Pierre Collet, acteur de cinéma français († ).
- 3 avril : Marie-Madeleine Dienesch, femme politique française, ancienne ministre († ).
- 4 avril : Marguerite Duras, romancière française († ).
- 8 mai :
- Maurice Aubert, géologue français († ).
- Romain Gary, écrivain français († ).
- 11 mai : Haroun Tazieff, géologue et volcanologue français († ).
- 18 mai : Pierre Balmain, couturier français. († )
- 21 mai : Jean Vimenet, peintre français († ).
- 9 juin : Jacques Fauvet, journaliste français († ).
- 14 juin : Gisèle Casadesus, comédienne française.
- 5 juillet : Alain de Boissieu, militaire français, général d'armée, Compagnon de la Libération et gendre du général De Gaulle († ).
- 31 juillet : Louis de Funès, acteur français († ).
- 26 août : Daniel Derveaux, écrivain français († ).
- 8 octobre : Jean-Toussaint Desanti, philosophe français († ).
- 25 novembre : Jacques Debary, acteur français († ).
- 30 décembre : Christine Gouze-Rénal, productrice de cinéma française. († ).
- 17 janvier : Fernand Foureau, explorateur et géographe français (° 1850).
- 25 mars : Frédéric Mistral, poète français (° 1830).
- 9 mai : Paul Héroult, scientifique français (° 1863).
- 31 juillet : Jean Jaurès (assassiné), philosophe, historien et théoricien socialiste (° 1859).
- 5 septembre : Charles Péguy, écrivain français (° 1873).
- 6 septembre : Alfred Mayssonnié joueur international de rugby à XV au front
- 22 septembre ou 26 septembre[60] : Alain-Fournier, écrivain français (° 1886).
- 28 septembre : Jean Bouin, athlète français, au front (° 1888).
- 6 octobre : Albert de Mun, homme politique français, théoricien du corporatisme chrétien (° 1841).
- 1er décembre : François-Virgile Dubillard, cardinal français, archevêque de Chambéry (° ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean-Michel Renault, Censure et caricatures : les images interdites et de combat de l'histoire de la presse en France et dans le monde, Pat à Pan, (présentation en ligne)
- Hélène Bourreau et René Bourreau, Les députés parlent aux électeurs : les professions de foi en Loire Inférieure, 1881-1936 : monarchie et république, Publications de la Sorbonne, , 374 p. (ISBN 978-2-85944-368-9, présentation en ligne)
- Philippe Di Folco, Les grandes impostures littéraires : Canulars, escroqueries, supercheries, et autres mystifications, L'Archipel, , 337 p. (ISBN 978-2-35905-134-6, présentation en ligne)
- Jean-Jacques Becker et Gerd Krumeich, La grande guerre, une histoire franco-allemande, Tallandier, , 384 p. (ISBN 979-10-210-0249-4, présentation en ligne)
- René Mouriaux, L'année sociale, Éditions de l'Atelier, , 239 p. (ISBN 978-2-7082-3421-5, présentation en ligne)
- Jean Garrigues, Histoire du Parlement : De 1789 à nos jours, Armand Colin, , 520 p. (ISBN 978-2-200-25685-2, présentation en ligne)
- Fabien Lecœuvre, 1001 histoires secrètes de chansons, Éditions du Rocher, , 608 p. (ISBN 978-2-268-09848-7, présentation en ligne)
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- Olivier Feiertag et Michel Margairaz, Les banques centrales pendant la grande guerre, Presses de Sciences Po, , 320 p. (ISBN 978-2-7246-2287-4, présentation en ligne)
- Fabienne Bock, Les sociétés, la guerre, la paix : 1911-1946, Armand Colin, , 128 p. (ISBN 978-2-200-27076-6, présentation en ligne)
- Jean Clinquart, L’administration des douanes en France de 1914 à 1940, Institut de la gestion publique et du développement économique, (ISBN 978-2-11-129412-7, présentation en ligne)
- Gérard Noiriel, Une histoire populaire de la France : De la guerre de Cent Ans à nos jours, Agone, , 832 p. (ISBN 978-2-7489-0302-7, présentation en ligne)
- Jean-Michel Guieu, Gagner la paix. 1914-1929, Le Seuil (ISBN 978-2-02-130364-3, présentation en ligne)
- Ralph Jean Claude Schor, Nice pendant la guerre de 1914-1918, La Pensée universitaire, (présentation en ligne)
- Hans H. Kempe, Der Vertrag von Versailles und seine Folgen : Propagandakrieg gegen Deutschland, vol. 1, Reinhard Welz Vermittler Verlag e.K., (ISBN 978-3-938622-16-2, présentation en ligne)
- Service des archives économiques et financières, « Sources de la Grande Guerre », sur economie.gouv.fr
- Michel Dumoulin, Nouvelle Histoire de Belgique : 1905-1950, vol. 2, Éditions Complexe, , 633 p. (ISBN 978-2-8048-0078-9, présentation en ligne)
- Bruno Cabanes et Édouard Husson, Les sociétés en guerre : 1911-1946, Armand Colin, , 288 p. (ISBN 978-2-200-24263-3, présentation en ligne)
- François Roth, Six mois qui incendièrent le monde, juillet-décembre 1914 : Cette guerre qu'on croyait courte, Tallandier, , 560 p. (ISBN 979-10-210-0639-3, présentation en ligne)
- Jean-Joseph Julaud, Petit Livre de Culture Générale. Les Grandes dates de l'Histoire de France, EDI8, (ISBN 978-2-7540-5530-7, présentation en ligne)
- François Cochet, 1ère guerre mondiale : dates, thèmes, noms, Studyrama, , 160 p. (ISBN 978-2-84472-117-4, présentation en ligne)
- Voir l'ouvrage Le Jour le plus meurtrier de l'histoire de France: 22 août 1914, de Jean-Michel Steg.
- Les Échos, 2018-02
- Jerry Murland, Retreat of I Corps 1914 : Early Battles 1914, Pen and Sword, , 176 p. (ISBN 978-1-78346-373-2, présentation en ligne)
- Jean-Pierre Verney, 100 Questions sur la Grande guerre, La Boétie, , 256 p. (ISBN 978-2-36865-023-3, présentation en ligne)
- Jean-Michel Steg, op. cit, p. 55.
- L'affaire de Néry mit aux prises la 1ère Brigade de cavalerie britannique et la 4ème Division de cavalerie allemande le 1er septembre 1914
- Magazine Tranchées no 18
- François Roth, op. cit, p. 163.
- Alphonse Nicot, La Grande Guerre : Tome IV : La Guerre hors de la France, Ligaran, , 247 p. (ISBN 978-2-335-01240-8, présentation en ligne)
- Olivier Wieviorka, Xavier Boniface, François Cochet, Pierre Journoud, Olivier Schmitt, Histoire militaire de la France, vol. 2, Rerrin, , 776 p. (ISBN 978-2-262-07734-1, présentation en ligne)
- Hywel Williams et Dominique Piolet-Françoise, Ces journées qui ont changé le monde : Le beau livre des moments clés de l'histoire, Dunod, (ISBN 978-2-10-057220-5, présentation en ligne)
- Louis N. Panel, Gendarmerie et contre-espionnage : 1914-1918, Service Historique de la Gendarmerie Nationale, , 250 p. (ISBN 978-2-11-092359-2, présentation en ligne)
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- Jacques Noetinger, Témoin privilégié de l'histoire de l'aviation du XXe siècle : mes rencontres avec des constructeurs, des techniciens, des pilotes, des aventuriers et bien d'autres, Nouvelles Éditions latines, , 304 p. (ISBN 978-2-7233-9597-7, présentation en ligne)
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