1er corps de cavalerie (France) — Wikipédia
1er corps de cavalerie | |
Pays | France |
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Branche | Armée de Terre |
Type | Corps d'armée |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - 1re Bataille de Picardie 1914 - 1re Bataille d'Artois 1914 - 1re bataille des Flandres 1914 - Bataille d'Ypres 1918 - 1re bataille de Noyon 1918 - 3e bataille de l'Aisne 1918 - 4e bataille de Champagne |
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Le 1er corps de cavalerie est une unité de l'armée française qui participe à la Première Guerre mondiale.
Les chefs du 1er Corps de Cavalerie
[modifier | modifier le code]- - : Général Sordet
- 8 - : Général Bridoux
- 17 - : Général Buisson, qui prend le commandement provisoire à la mort du général Bridoux, mais dont les divisions sont réunies, dès le 18 septembre, à celles du 2ème Corps de cavalerie du général Conneau, pour former, sous le commandement de ce dernier, un corps unique rattaché à la IIe armée : en fait, le général Buisson exercera son commandement jusqu'au 26 septembre, pour les besoins de la défense de Péronne
- - : Général Conneau
- - : Général Feraud
Première guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- [1]
[modifier | modifier le code]- 1re division de cavalerie
- 3e division de cavalerie
- 5e division de cavalerie
- 1re division de cavalerie à pied[2]
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- août : offensive en Lorraine[réf. souhaitée] 7-11 septembre : participation sous le commandement du général Bridoux, à la bataille de l'Ourcq qui concourt à la première victoire de la Marne 7-11 septembre : participation, sous le commandement du général Bridoux, à la bataille de l'Ourcq qui concourt à la première victoire de la Marne
- 7-11 septembre : participation, sous le commandement du général Bridoux, à la bataille de l'Ourcq qui concourt à la première victoire de la Marne
- 14-21 septembre : offensive en direction de Saint-Quentin, mort du général Bridoux à Poeuilly le 17 septembre, bataille de l'Aisne
- 26 - : engagé dans la première bataille de Picardie ; exploration vers Bapaume et Croisilles.
- - : engagé dans la première bataille d'Artois. Défense d'Arras, combats de Croisilles (), de Feuchy (), de Souchez et de Givenchy (), d'Aix-Noulette et de Notre-Dame-de-Lorette (6, ) de Pont-à-Vendin (). À partir du , engagé dans la première bataille des Flandres ; défense de la vallée de la Lys. Combat de Lestrem, de La Gorgue, d'Estaires (du 12 au ), de Laventie () et de Fromelles ().
- 18 - : opération et combats, en liaison avec l'armée britannique, dans la région de Fromelles.
- - 1er novembre : retrait du front ; reconstitution dans la région de Merville, Cassel. (éléments à la disposition de l'armée britannique).
- 1er - : mouvement vers la région d'Ypres. Engagé dans la bataille d'Ypres. Combat dans la région de Messines, en liaison avec l'armée britannique.
- - : retrait du front (relève par l'armée britannique). Reconstitution dans la région de Wormhoudt.
- 5 - : mouvement vers la région de Saint-Pol, puis vers celle de Frévent ; repos.
- - : participation à l'occupation des secteurs de la région Noulette, Liévin.
1915
[modifier | modifier le code]- - : mouvement vers la région de Breteuil, Compiègne ; repos.
- - : transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne ; repos. Éléments en secteur vers Auberive-sur-Suippe.
- - 1er avril : mouvement vers la région Chavanges, Ramerupt ; repos.
- 1er - : mouvement vers Verdun, éléments en secteur dans la région de Moulainville.
- - : mouvement vers Saint-Dizier, puis à partir du , transport par V.F. dans la région de Breteuil ; repos. Éléments en secteur vers Rouvroy-en-Santerre.
- - : mouvement vers la région nord d'Amiens, puis vers celle de Doullens. Tenu prêt à intervenir en vue de la poursuite dans la seconde bataille d'Artois, en engagé. Éléments en secteur vers Foncquevillers.
- - : occupation d'un secteur vers Berles-au-Bois, Château-Crinchon (en liaison avec l'armée britannique).
1916
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front (relève par l'armée britannique) ; mouvement vers la région Gournay-en-Bray, Marseille-en-Beauvaisis ; repos. Éléments en secteur vers Marquéglise.
- - : occupation d'un secteur entre Armancourt et Maucourt.
- - : retrait du front ; mouvement vers le camp de Crèvecœur, puis vers la région de Conty ; repos et instruction. Éléments en secteur vers Biaches.
- - 1er octobre : mouvement vers le front ; rassemblement dans la région de Cerisy-Gailly. Tenu prêt à intervenir dans la bataille de la Somme ; non engagé.
- 1er octobre - : mouvement vers la région Conty, Ailly-sur-Noye ; instruction et repos, jusqu'au puis de nouveau à partir du , éléments en secteur vers Biaches.
- 11 - : mouvement vers la région de Compiègne.
- - : occupation d'un secteur entre Tracy-le-Mont et l'Oise.
- : extension du secteur à droite jusqu'à la ferme de Quennevières.
1917
[modifier | modifier le code]- 7 - : retrait du front ; mouvement vers le camp de Crèvecœur ; instructions.
- 17 - : les unités du corps d'armée sont mises à la disposition des armées engagées dans la poursuite de l'armée allemande lors de son repli.
- - : regroupement dans la région Crépy-en-Valois, Mareuil-sur-Ourcq.
- 10 - : mouvement vers la région de Fismes, en vue d'exploiter les résultats de l'offensive projetée (bataille du Chemin des Dames) ; non engagé.
- - : mouvement vers la région de Château-Thierry, puis vers celle de Coulommiers, enfin vers celle de Crépy-en-Valois ; repos et instruction. À partir du , éléments en secteur vers Coucy-le-Château.
- - : occupation d'un secteur Quincy-Basse et l'Oise.
- : réduction du front à gauche jusqu'à Barisis-aux-Bois.
1918
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front ; repos et instruction dans la région de Cuts.
- - : engagé dans la première bataille de Noyon sur le front Courval, Tergnier, puis défense de la rive sud de l'Oise, de Manicamp à Ourscamp.
- 5 - : retrait du front ; mouvement vers la région des Andelys, reconstitution.
- - : mouvement vers les régions de Lagny et de Charly-sur-Marne, puis vers celle de Dormans, d'Épernay et de Vitry-le-François ; repos.
- 28 mai - 12 juin : engagé dans la troisième bataille de l'Aisne, résistance à l'offensive allemande sur la Vesle, puis vers Arcis-le-Ponsart, Ville-en-Tardenois, Châtillon-sur-Marne. À partir du 1er juin, organisation défensive d'un secteur entre Champlat-et-Boujacourt et Courthiézy[3].
- - : retrait du front ; reconstitution dans la région de Montmirail.
- 2 - : mouvement vers la région Vertus, Châlons-sur-Marne ; repos et instruction.
- 15 - : engagé dans la quatrième bataille de Champagne, défense de la rive sud de la Marne, entre Œuilly et Festigny-les-Hameaux, puis à partir du contre-attaque et reprise de la rive sud. Combats d'Œuilly et de Montvoisin.
- 20 - : retrait du front, mouvement vers la région sud de Meaux.
- 24 - : mouvement vers la région nord-ouest de Château-Thierry, en vue de la poursuite, non engagé.
- - : mouvement vers la région sud de Meaux, vers Châlons-sur-Marne ; repos et instruction.
- 5 - : mouvement vers la région d'Arcis-sur-Aube ; repos et instruction.
- - : mouvement vers Châlons-sur-Marne. Tenu prêt, dans la région de la Py à exploiter le succès au cours de l'avance française (bataille de Champagne et d'Argonne) ; non engagé.
- - : mouvement vers la région de Reims, puis vers celle de Fismes ; repos et travaux.
- 2 - : mouvement vers l'est ; tenu prêt, dans la région de Vaucouleurs à intervenir dans l'offensive projetée en Lorraine.
Rattachement
[modifier | modifier le code]- 17 -
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- 6 -
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- Détachement d'armée de Belgique
- 2 -
- Détachement d'armée Gérard
- 4 -
- groupe d'armée Maud'huy
- 1er -
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Boucherie, p. 306-313.
- Boucherie la nomme « 1re division de cuirassiers à pied », sans doute parce qu'elle est composée de trois régiments de cuirassiers (Historique, Annexe V, p. 312-313).
- Capitaine de Latour-Dejean, « Le 1er corps de cavalerie au cours de l'offensive allemande de mai 1918) », Revue de cavalerie, vol. 33, , p. 212-229 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Boucherie (colonel) et général Marie Antoine Henry de Mitry (préf.), Historique du 1er corps de cavalerie (mars 1917- décembre 1918), Limoges,Paris, Nancy, Charles-Lavauzelle et Cie, , 319 p. (lire en ligne).
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale
- Corps de cavalerie Sordet
- Corps de cavalerie Bridoux
- Marie Joseph Eugène Bridoux