32e division d'infanterie (France) — Wikipédia

32e division d'infanterie
Création 1873
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Fait partie de 16e corps d'armée
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Morhange
1914 - Bataille du Grand-Couronné
1914 - Bataille de Flirey
1914 - Première bataille d'Ypres
1915 - 1re Bataille de Champagne
1915 - 2e Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille de Verdun
1918 - Bataille de la Lys
1918 - Offensive des Cent-Jours
(Poussée vers la position Hindenburg)
(Bataille de la Serre)
1940 - Poche de Lille
1940 - Défense de la Normandie

La 32e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations

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  • septembre 1873 : création de la 32e division d'infanterie
  • 192? : dissolution
  • septembre 1939 : recréation de la 32e division d'infanterie
  • 31 mai 1940 : disparition de la division
  • début juin 1940 : réorganisation sous le nom de 32e division légère d'infanterie
  • 18 juin 1940 : capture de la division

Les chefs de la 32e division d'infanterie

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  •  : général Saussier
  • -  : général de Courcy
  •  : général Vuillemot
  •  : général du Bessol
  • -  : général Thibaudin
  • .
  •  : général Arnaudeau
  • -  : général Bézard
  • .
  • -  : général Lucas
  • .
  •  : général Heintz
  • -  : général Gand
  • .
  •  : général Prudhomme
  • -  : général Michaud
  • .
  • -  : général Archinard
  •  : général Privat
  •  : général Camps
  • .
  •  : général Bouchez
  • -  : général Daydrein
  • .
  • -  : général Maître
  • .
  • septembre 1939 - janvier 1940 : général de Charry
  • 9 janvier - 16 juin 1940 : Général Lucas
  • -  : général Sevez

Première Guerre mondiale

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État Major de la division au 1er août 1914[1]

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  • Général Commandant : général de brigade Bouchez
  • Chef d'état-major : chef de Bataillon Michel
  • Capitaine de Brigade : capitaine Milhau
  • Lieutenant de Brigade : lieutenant de Chateaubourg
  • Capitaine de complément : capitaine de compagnie de Latude
  • Interprète : Monsieur
  • 2 sous officiers secrétaires et vélocipédistes, groupe d’alimentation, Chevaux de selle, chevaux de trait, voitures
  • Service d’Intendance divisionnaire : Chef de service Sur-intendant Vidal, 5 officiers, 27 hommes du rang, 11 chevaux.
  • Service de Santé : Chef de service Médecin principal de 2e classe De Casaubon, hommes du rang, chevaux.
  • Escorte : ½ Peloton du 1er Hussard Sous Lieutenant Ducrot, hommes du rang, chevaux
  • Justice Militaire : 2 Sous Officiers
  • Prévoté : Capitaine : capitaine Barbier 22 Gendarmes dont 15 à cheval et 7 à pied
  • Train des équipages : 2 19 chevaux, 1 voiture
  • Trésor : Payeur particulier : Monsieur Houlez, 3 Payeurs, 12 hommes du rang dont 3 sous officiers, 7 chevaux et 3 voitures.

Composition au cours de la guerre

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  • Infanterie :
15e régiment d'infanterie d' à
53e régiment d'infanterie d' à (transféré à la 124e DI)
80e régiment d'infanterie d' à
143e régiment d'infanterie d' à
342e régiment d'infanterie de à (dissolution)
  • Cavalerie :
1 escadron (2 escadrons à partir de ) du 1er régiment de hussards d' à
  • Artillerie :
3 groupes de 75 du 3e régiment d'artillerie de campagne d' à
124e batterie de 58 du 9e régiment d'artillerie de à
101e batterie de 58 du 3e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
6e groupe de 155c du 116e régiment d'artillerie lourde de juillet à
  • Génie :
compagnie 16/2 du 2e régiment du génie
un bataillon du 35e régiment d'infanterie territoriale
  • 2 - 7 août : Mobilisée dans la 16e région militaire.
14 -  : attaques françaises en direction de Wijtschate.
  • -  : retrait du front (relève par l'armée britannique) et repos vers Poperinge. À partir du , transport par camions vers Chelers ; repos. À partir du , mouvement par étapes vers Coullemelle par Doullens et Allonville , repos.
 : transport par V.F. dans la région d'Épernay, puis à partir du mouvement par Matougues vers Recy ; stationnement.
 : déplacement du front à gauche vers le bois Sabot et le nord du Mesnil-lès-Hurlus (guerre de mines).
 : front réduit à gauche jusque vers Perthes-lès-Hurlus.
25 -  : attaques françaises sur le mont Têtu.
 : attaque française sur le bois Marteau et la ferme Chausson. Puis occupation et organisation des positions conquises entre la main de Massiges et Maisons de Champagne.
  • 18 -  : retrait du front et repos vers La Croix-en-Champagne.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre Tahure et la butte de Tahure.
 : extension du front à gauche jusque vers la route de Tahure à Sommepy.
30 -  : pertes de la butte de Tahure.
  • -  : retrait du front vers Saint-Remy-sur-Bussy ; repos. À partir du , transport par V.F. dans la région de Cumières ; repos.
23,  : attaques françaises.
 : attaque allemande.
  • -  : retrait du front ; transport par camions dans la région de Triaucourt ; repos.
  • -  : transport par camions et occupation d'un secteur vers entre le Four de Paris et la Haute Chevauchée, étendu à droite, le , jusqu'à l'Aire (guerre de mines).
  • 17 -  : retrait du front ; repos dans la région de Triaucourt.
  • -  : occupation d'un secteur vers la Hayette et le bois Camard, étendu à gauche le 1er février jusqu'au bois d'Avocourt et le jusqu'à Avocourt.
 : attaque allemande sur la cote 304.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Souhesmes-la-Grande ; travaux en arrière du front.
  • -  : occupation d'un secteur dans la région la Hayette, Avocourt, réduit à gauche le 1er juin jusqu'à la corne sud-est du bois d'Avocourt.
  • -  : retrait du front et repos dans la région de Wassy.
  • -  : mouvement vers la région de Verdun, travaux préparatoires à l'offensive projetée sur le Mort-Homme. Le , en 2e ligne (2e bataille offensive de Verdun).
  • -  : occupation d'un secteur vers Béthincourt et les abords ouest de Forges-sur-Meuse ; organisation et défense des positions conquises antérieurement.
  • 6 -  : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Lure ; instruction au camp de Villersexel et travaux.
  • -  : mouvement vers Giromagny. Instruction et travaux de 2e position vers Montreux-Vieux.
 : actions locales sur Aspach-le-Haut.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Rougemont-le-Château ; le transport par V.F. à Mouchy-le-Châtel, puis mouvement vers les Flandres, partie par camions, partie par étapes ; repos vers Cassel, vers Watou et Poperinge.
  • 4 -  : occupation d'un secteur vers la Clytte et la ferme Godezonne (en liaison avec l'armée britannique). Engagée dans la bataille de la Lys. Combats violents à Kleine-Vierstraat Cabaret et à la cote 44.
  • 16 -  : retrait du front et à partir du , transport par V.F. dans la région de Nancy.
  • -  : occupation d'un secteur sur la Seille vers Brin-sur-Seille et Clémery.
  • 20 -  : retrait du front et à partir du , transport par V.F. vers Verberie ; repos vers Lacroix-Saint-Ouen.
  • -  : mouvement vers le front. Engagée à partir du dans la poussée vers la position Hindenburg.
 : attaque pour la possession de la rive gauche de l'Ailette, progression vers Coucy-le-Château-Auffrique. À partir du , organisation des positions conquises en face de la forêt de Saint-Gobain vers Quincy-Basse et le sud de Fresnes.
 : front étendu à gauche jusqu'à Fresnes et le jusque vers Barisis-aux-Bois.

Rattachement

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L'entre-deux-guerres

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Seconde Guerre mondiale

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Composition

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Le la 32e DI, sous les ordres du général Lucas, est intégré à la 1re armée.

À cette date la 32e division d'infanterie se compose de :

La division est piégée dans la poche de Lille. Une partie de la division parvient à s'échapper vers Dunkerque mais l'unité a perdu sa cohésion. Elle continue néanmoins de combattre en première ligne lors de la bataille de Dunkerque jusqu'au 2 juin[2].

La division renaît début , sous le nom de 32e division légère d'infanterie, unité de taille réduite formée au sein du 16e corps d'armée avec des rescapés évacués de Dunkerque[3]. Pour défendre la Normandie, elle prend position entre Caen et Thury-Harcourt mais le 15 juin, seul un bataillon d'infanterie, un groupe d'artillerie légère (canons de 75) et une batterie de six canons antichars sont aptes au combat, les hommes des transmissions, du génie et du 38e GRDI étant prêts mais non équipés. Le 16 au soir, l'effectif passe à trois bataillons d'infanterie, un escadron du GRDI a pu être armé et une compagnie du génie sans outils. L'artillerie antichar compte maintenant douze canons tractés[4].

Peu apte au combat[4], la division est capturée le [5], avec son chef, le colonel François Sevez.

Notes et références

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  1. (JMO 26_N_322/001)
  2. Bertrand Fagalde, « La bataille de Dunkerque (mai-juin 1940) [fin] », Revue militaire suisse,‎ (DOI 10.5169/SEALS-348493, lire en ligne, consulté le )
  3. Bertrand Fagalde, « L'agonie d'un corps d'armée : le 16e corps d'armée français en Normandie et Bretagne (juin 1940) [suite] », Revue militaire suisse,‎ (DOI 10.5169/SEALS-348509, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Bertrand Fagalde, « L'agonie d'un corps d'armée : le 16e corps d'armée français en Normandie et Bretagne (juin 1940) [fin] », Revue militaire suisse,‎ (DOI 10.5169/SEALS-348510, lire en ligne, consulté le )
  5. Pierre Rocolle, La guerre de 1940 (2): La défaite : 10 mai - 25 juin, Armand Colin, (ISBN 978-2-7062-0602-3, lire en ligne), p. 538 (affichage numérique)

Bibliographie

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Articles connexes

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