4e bataillon commando (Belgique) — Wikipédia
4e bataillon commando | |
Insigne du brevet commando | |
Création | 2 avril 1959 |
---|---|
Dissolution | 1994[1] |
Pays | Belgique |
Allégeance | Armée belge |
Branche | Composante Terre |
Type | infanterie |
Rôle | commando |
Fait partie de | Brigade Paracommando |
Garnison | Kitona (1959-1960) Ruanda-Urundi (1960-1962) |
modifier |
Le 4e bataillon commando (néerlandais : 4de Bataljon Commando) était une unité militaire de l'armée belge de terre belge et anciennement membre de la Brigade Paracommando basée dans les colonies belges du Congo et du Ruanda-Urundi entre 1959 et sa dissolution en 1962 à la suite de l'indépendance de la dernière colonie belge. En 1970, l'unité fut reformée comme 4e bataillon commando de réserve jusqu'à sa dissolution définitive en 1994 lors d'une restructuration de l'armée et la fin du service militaire obligatoire.
Contexte
[modifier | modifier le code]En 1959, le 2e bataillon commando est déployé au Congo belge pour tenter de maintenir l'ordre durant les mois qui verront le pays accéder à son indépendance. Rapidement, il devient évident que ce bataillon ne sera pas suffisant. Le 4e bataillon commando est ainsi créé à partir d'officiers du second bataillon et de miliciens rapidement formés[2].
Le 4e bataillon commando fut créé par un arrêté royal du roi Baudouin le [3].
Opérations au Congo et Ruanda-Urundi
[modifier | modifier le code]Le bataillon fut établi dans la ville congolaise de Kitona dans le Bas-Congo. En , il fut transféré au Ruanda-Urundi.
Là-bas, il fut utilisé pour maintenir la paix entre les populations Hutus et Tutsis. L'antipathie entre les 2 groupes ethniques allait croissant depuis 1957 et culminera finalement en 1994 avec un génocide.
De ses bases en Ruanda-Urundi, le bataillon fut également mobilisé pour des opérations dans des villes proches du Congo. En , l'unité fut envoyée à Goma pour sécuriser le champ d'aviation et une compagnie fut parachutée à Bunia pour libérer des otages[3]. 3 commandos furent tués durant l'opération[3]. En janvier 1961, une compagnie du bataillon repoussa une attaque de l'armée nationale congolaise venant de la ville de Goma, perdant un soldat[3].
À la déclaration d'indépendance du Rwanda et du Burundi, il n'était plus possible de maintenir une unité d'élite en Afrique, le bataillon devint ainsi superflu. Il est rapatrié en Belgique en juillet et est dissous le [3].
4e bataillon commando de réserve
[modifier | modifier le code]Début des années septante, le 4e bataillon commando est réactivé et incorpore des soldats de réserve entrainés dans d'autres unités para-commando.
Le quartier général de la brigade légère, basée à Marche-en-Famenne et créée en , maintient les traditions et l'étendard du bataillon[4] qui étaient auparavant confiées au centre d'entrainement commando[5].
Composition
[modifier | modifier le code]Il était composé :
- un état-major de bataillon
- une compagnie d'état-major et Services (Cie EMS)
- 3 compagnies de combats, les 23e, 14e et 25e compagnies
Le bataillon était bilingue (Français-Néerlandais).
Étendard
[modifier | modifier le code]Le , à Bruxelles, le roi Baudouin remet au Major Bruneau l’étendard du bataillon commando[3]. Il est confié au Centre d'Entraînement de Commandos le . Le , il est transmis au Quartier Général de la Brigade légère.
Références
[modifier | modifier le code]- (nl)http://www.para-commando.be/4_cdo.html
- (nl) (en) « Info over 4Bn commando », www.ablhistoryforum.be (consulté le )
- (en) « 4ème Bataillon COMMANDO ( 4 Bn Cdo) », www.cdomuseum.be (consulté le )
- (en) « Quartier Général de la Brigade Légère », www.mil.be (consulté le )
- (en) « Centre d'Entraînement de Commandos - Historique », www.mil.be (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) « Historique de 4 Commando », www.cdomuseum.be (consulté le )
- (en) « Historique du 4e Bataillon de Commandos ( 4 Bn Cdo) », www.mil.be (consulté le )
Sources
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 4th Commando Battalion (Belgium) » (voir la liste des auteurs).