72e division d'infanterie (France) — Wikipédia

72e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 72e division d'infanterie (France)
Les chasseurs à pied de la division au Bois des Caures, février 1916.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Ancienne dénomination 72e division de réserve
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1918 - Bataille du Matz
1918 - Bataille de la Marne
(Bataille du Soissonnais)
1918 - 2e Bataille de Noyon
1918 - Offensive des Cent-Jours

La 72e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Les chefs de la 72e division d’infanterie

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Composition

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Fanion du groupe Driant en 1916 (56e et 59e BCP).

L'infanterie est organisée jusqu'en mai 1917 en deux ou trois brigades : 143e et 144e brigades d' à , 108e brigade de à et 107e brigade de à [3]. L'infanterie est directement rattachée à l'infanterie divisionnaire (ID/72) en .

Les régiments et bataillons sont les suivants :

Artillerie divisionnaire de la 72e DI (AD/72)[3] :

1914 - 1915

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  • 6 –  : organisations des positions avancées, au nord-est de la place[7].
  • 17 –  : occupation de la position Fresnes-en-Woëvre, Warcq[7].
     : déplacement vers le nord.
     : combats sur l'Orne, dans la région d'Étain.
  • 26 -  : repli sur Verdun, travaux d'organisation défensive[7].
  •  : mouvement sur Béthincourt, combats vers Dannevoux et le bois Juré[7].
  • 2 –  : repli vers Esnes, puis repos et travaux à Verdun[7].
  • 6 –  : petite opération vers Julvécourt[7].
  • 10 -  : retour à Verdun : travaux d'organisation défensive vers Nixéville. Le , éléments engagés dans une opération vers Souilly[7].
  • 15 –  : offensive au nord de Verdun ; combats vers Haumont-près-Samogneux, Brabant-sur-Meuse et le bois de Consenvoye ; stabilisation, puis, à partir du 24, retrait en 2e ligne, vers la côte du Poivre : travaux[7].
  •  : mouvement vers la région de Vigneville : attaques françaises sur le Mort-Homme et Cumières, puis vers Forges et Béthincourt[7].
  • 4 –  : mouvement vers Ronvaux, et, à partir du 6, opérations dans la région Riaville, Pintheville, Étain, puis occupation d'un secteur vers Riaville et Pintheville[8].
  •  : retrait du front et mouvement vers la région Vacherauville, Douaumont. À partir du , opérations vers Haumont-près-Samogneux, le bois des Caures et Ornes ; puis occupation et organisation d'un secteur vers Étain et Brabant-sur-Meuse[8].
     : attaque allemande vers Mogeville.
     : occupation des bois de Ville.
    20 -  : attaques françaises vers le bois d'Ormont et vers Consenvoye ; contre-attaques allemandes.
     : violente attaque allemande sur Brabant-sur-Meuse et sur le bois de Consenvoye.
    18 et  : attaques françaises.
     : extension du front, à gauche, jusqu'à Béthincourt.
     : réduction, à gauche, jusqu'à la Meuse.
     : réduction, à droite, jusqu'à la route de Vacherauville à Beaumont.
Soldat du 164e RI dans les tranchées, 1916.
  • 21 -  : engagée dans la Bataille de Verdun, attaques allemandes et repli sur le front de Louvemont, Vacherauville[8].
  • 1er mars : retrait du front ; stationnement près de Verdun[8].
  • 1er -  : transport par camions vers Nicey-sur-Aire et Pierrefitte-sur-Aire[8].
  • 3 -  : transport par camions dans la région de Montiers-sur-Saulx ; repos[8].
  • 9 -  : mouvement par étapes vers Coussey[8].
  • -  : transport par voie ferrée dans la région de Lure ; repos[8].
  • -  : mouvement vers Belfort ; travaux[8].
  • 4 -  : transport par VF et par camions au camp d'Arches instruction[8].
  • -  : transport par VF aux environs de Belfort ; travaux[8].
  • -  : transport par VF dans la région de Conty ; repos au sud-ouest d'Amiens, puis travaux[8].
  • 4 –  : mouvement vers le front. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Somme, vers Feuillères et au nord de Flaucourt[9].
     : prise de Biaches.
     : prise du bois de Blaise.
     : attaques allemandes sur le bois de Blaise et sur Biaches.
     : contre-attaques française.
     : nouvelles attaques françaises à Biaches et sur le bois de Blaise.
  •  : retrait du front: repos vers Lamotte-en-Santerre ; à partir du , mouvement vers la région de Montdidier[9].
  • 1er décembre : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Dancourt et le bois des Loges (inclus), étendu à gauche, le , jusque vers Armancourt : guerre des mines à Beuvraignes[9].
  • 1er : retrait du front, repos au sud de Montdidier, puis vers Cantigny[9].
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Pressoire et Ablaincourt[9].
  • 5 mars : dissolution de la division[2]

Rattachements

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Affectation organique

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Notes et références

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  1. a b c d et e AFGG t. X-2, p. 549.
  2. a b c et d JMO 26 N 397/5, p. 31.
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s AFGG t. X-2, p. 550-551.
  4. a b et c JMO 26 N 397/5, p. 27.
  5. JMO 26 N 397/5, p. 28.
  6. Eric de Fleurian, « Historique sommaire du 17e régiment de tirailleurs algériens »,
  7. a b c d e f g h i et j AFGG t. X-2, p. 552.
  8. a b c d e f g h i j k et l AFGG t. X-2, p. 553.
  9. a b c d e f g h i j et k AFGG t. X-2, p. 554.
  10. a b c d e f g h i j et k AFGG t. X-2, p. 555.
  11. a b c d e et f AFGG t. X-2, p. 556.

Bibliographie

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Liens externes

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Articles connexes

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