9e régiment de cuirassiers (France) — Wikipédia

9e régiment de cuirassiers
9e régiment de cavalerie
Image illustrative de l’article 9e régiment de cuirassiers (France)
Insigne régimentaire du 9e cuirassiers.

Création 1866
Dissolution 1946
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de Cuirassiers
Rôle Cavalerie
Inscriptions
sur l’emblème
Hohenlinden 1800
Austerlitz 1805
La Moskowa 1812
Fleurus 1815
L'Aisne 1917
Le Matz 1918
Argonne 1918
Anniversaire Fête: le 16 juin (Fleurus, 1815)
Guerres Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.
Décorations croix de guerre 1914-1918
Deux palmes

Le 9e régiment de cuirassiers (ou 9e RC) est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Artois cavalerie, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime, sous le nom de 9e régiment de cavalerie avant de prendre sous le Premier Empire sa dénomination actuelle.

Création et différentes dénominations

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  • 1870 : colonel Waternau.
  • -  : Colonel de Vouges de Chanteclair.
  • 1889 - 1894 colonel de Guizelin puis colonel Delannoy.

Historique des garnisons, combats et batailles du 9e Cuirassiers

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Campagnes du régiment d'Artois cavalerie et du 9e régiment de cavalerie

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Révolution et Empire

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Le 9e régiment de cuirassiers a fait les campagnes de 1805 (guerre de la troisième coalition) au corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée. Lors de la campagne d'Autriche de 1805, pendant la guerre de la troisième coalition, le régiment combat le 2 décembre à la Bataille d'Austerlitz

De 1806 à 1808, le régiment est rattaché au 1er corps de cavalerie de la Grande Armée. Lors de guerre de la quatrième coalition, il combat le à la bataille d'Iéna, le 8 février 1807 à la Bataille d'Eylau et le à la Bataille de Friedland.

En 1809 et 1810, il participe à la campagne d'Allemagne et d'Autriche. Il combat à la Bataille d'Eckmühl le , du 19 au 23 avril à la Bataille de Ratisbonne et les 5 et 6 juillet à la Bataille de Wagram avec le corps de réserve de cavalerie. Le bulletin de la Grande Armée note « Les cuirassiers se sont, comme à l'ordinaire, couverts de gloire. ».

En 1811 et 1812, le régiment est au corps d’observation de l’Elbe. Lors de la Campagne de Russie, il fait partie de la 1re division de cuirassiers du 25 au 27 juillet à la Bataille d'Ostrowno, le 7 septembre à la Bataille de la Moskova/Borodino et 18 octobre à la Bataille de Winkowo.

De 1813 et 1814, le régiment au 1er corps de réserve de cavalerie et à la garnison de Hambourg. Lors de la Campagne d'Allemagne de 1813, il combat le 2 mai à la Bataille de Lützen, le 20-21 mai à la Bataille de Bautzen, le 26-27 à la Bataille de Dresde et du 16 au 19 octobre à la Bataille de Leipzig. Lors de la Campagne de France de 1814, il combat à la Bataille de Saint-Dizier, à la Bataille de Brienne-le-Château, à la Bataille de La Rothière, à la Bataille de Champaubert, le 14 février 1814 à la Bataille de Vauchamps, à la Bataille de Craonne,à la Bataille de Fère-Champenoise et le 28 mars à Bataille de Claye et au combat de Villeparisis.

En 1815, lors de la Campagne de Belgique, il est à la 3e division de réserve de cavalerie. Il combat à la Bataille de Ligny et à la Bataille de Waterloo. Le maréchal Soult écrit « Le 9e cuirassiers a exécuté une charge qui a mis l'ennemi en déroute »[Quand ?].

Le fond du 9e régiment de cuirassiers, licencié, a été versé dans le 6e régiment de cuirassiers, qui a également reçu le fond[Quoi ?] de l’ancien Commissaire général.

De 1815 à 1848

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Le régiment est recréé en 1825 à partir du 9e régiment de dragons de la Saône.

Second Empire

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la guerre franco-prussienne de 1870

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La charge du 9e cuirassiers à la bataille de Frœschwiller.

Le , lors de la Bataille de Frœschwiller il s'illustre par ses charges[1] désespérées au sein de la 3e brigade du général Michel, division de cavalerie du 1er corps d'armée, sur l'ennemi retranché dans le village de Morsbronn. Par son sacrifice il permet à la 4e division d'infanterie du général Marie Hippolyte de Lartigue de battre en retraite en ordre.

De 1871 à 1914

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De 1880 à 1889, il est en garnison à Lyon[2]. Il rejoint de 1889 à 1894 le Quartier Ordener de Senlis[réf. nécessaire]. Le régiment est en garnison à Noyon (Oise) de 1890 à 1913[réf. nécessaire] puis à Douai[2].

Première Guerre mondiale

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Mention du 9e régiment de cuirassiers sur le monument à la 81e division d'infanterie terrioriale à Nieuport en Belgique, mémorial des combats de la division pendant la bataille de l'Yser.

Le , le 9e régiment de cuirassiers, est démonté, devient « régiment de cuirassiers à pied » et prend le nom de 9e régiment de cuirassiers à pied

  • , bataille à la Somme
Monument au moulin de Laffaux.

En avril 1917, le 9e régiment de cuirassiers à pied est rattaché, avec les 4e et 11e régiments de cuirassiers à pied, à la 1re division de cavalerie à pied sous les ordres du général Brécart.

Entre-deux-guerres

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En 1929, le régiment rejoint la garnison de Lyon, caserné à la Part-Dieu. En 1939, il est formé d'un escadron mixte motorisé (4 pelotons motocyclistes et un peloton motorisé de mitrailleuses et d'engins), de 4 escadrons à cheval et d'un escadron de mitrailleuses et engins à cheval[2].

Seconde Guerre mondiale

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Le groupement de Cavalerie est destiné à former à la mobilisation des groupes de reconnaissance. Aussi, dès la déclaration de guerre, le 9e régiment de cuirassiers disparaît-il en tant que tel pour se répartir et donner naissance à quatre groupes de reconnaissance[2] :

Il est recréé en décembre 1944 à Lyon à partir de contingents FFI. Sans équipement, il est surtout employé dans des corvées de garnison jusqu'au printemps 1945[4]. Il est dissout en 1946.

L'étendard du 9e régiment de cuirassiers le à Paris
Règlement de 1804

En 1804, il est accordé à chaque escadron une aigle et un étendard de « type Challiot »[5].

Règlement de 1812
AUSTERLITZ
IÉNA EYLAU
FRIEDLAND ECKMÜHL
WAGRAM

En 1812, il est accordé au régiment un étendard avec les noms des batailles suivantes[5]
L'étendard fut perdu, le , à Vilna[5].

Étendard actuel

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6] :

Décorations

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Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes.

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

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Devise et uniformes

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Hommages, honneurs, mentions

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  • Une plaque commémorative des régiments ayant tenu garnison au Quartier Ordener de Senlis.

Personnalités ayant servi au sein du régiment

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Notes et références

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  1. appelée à tort bataille de Reichshoffen, village où ce régiment stationnait la veille
  2. a b c et d « Les CUIRASSIERS à LYON - Musée d'Histoire Militaire », sur www.museemilitairelyon.com (consulté le )
  3. Le Moulin de Laffaux: le nombre de tués au combat est de 146 morts(Mémorial du 9e Cuirassiers)
  4. Stéphane Weiss, « Forces françaises de l'Ouest, forces françaises oubliées ? », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 255, no 3,‎ , p. 99 (ISSN 0984-2292 et 2101-0137, DOI 10.3917/gmcc.255.0099, lire en ligne, consulté le )
  5. a b et c Pouvesle 2011, p. 9th Cuirassiers.
  6. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Sources et bibliographie

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  • Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés 1043, route de Fontevraud, 49400 Saumur.
  • Récits et faits de guerre du 9e régiment de cuirassiers : 1914-1918, Poitiers, Société française d'imprimerie, , 66 p., lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes

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Liens externes

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