Abbaye de Herrevad — Wikipédia
Nom local | Herrevadskloster |
---|---|
Diocèse | Diocèse de Lund |
Patronage | Vierge Marie |
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | CXCVIII (198)[1] |
Fondation | |
Dissolution | 1565 |
Abbaye-mère | Cîteaux |
Lignée de | Cîteaux |
Abbayes-filles | 370-Tvis (1163-1547) 424-Holme (1172-1550) 432-Løgumkloster (1173-1548) |
Congrégation | Ordre cistercien |
Protection | Byggnadsminne (le sous le numéro 21300000014893)[2] |
Coordonnées | 56° 05′ 16″ N, 13° 13′ 57″ E[3]. |
---|---|
Pays | Suède |
Province | Scanie |
Région | Götaland |
Comté | Comté de Scanie |
Commune | Klippan |
L’abbaye de Herrevad est une ancienne abbaye cistercienne, fondée au XIIe siècle au Danemark par des cisterciens de l'abbaye de Cîteaux, dans une région, la Scanie, qui est depuis 1658 rattachée à la Suède (actuellement commune de Klippan, Comté de Scanie).
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondation
[modifier | modifier le code]L'abbaye de Herrevad est fondée en 1144 par les moines de l'abbaye de Cîteaux, au carrefour de routes importantes. L'abbaye est bâtie en pierres de taille[4].
Au Moyen Âge
[modifier | modifier le code]L'abbaye de Herrevad est prospère et fonde au cours de la fin du XIIe siècle trois abbayes-filles, Tvis en 1163, Holme en 1172 et Løgumkloster en 1173, toutes les trois situées au Danemark[4].
La Réforme
[modifier | modifier le code]En 1536, la Réforme est imposée au Danemark par le roi Christian III qui saisit les biens de l'Église et fait fermer un peu plus tard les monastères. La plupart des bâtiments de Herrevad sont détruits au cours du XVIe siècle, pour finir par la destruction de l'abbatiale en 1600. Au cours de l'année 1572, Tycho Brahe séjourne sur le domaine de l'ancienne abbaye, résidence de son oncle Steen Bille. C'est de là qu'il observe le la supernova appelée depuis SN 1572.
L'abbaye après les moines
[modifier | modifier le code]Les quelques bâtiments restants sont détruits en 1800[4]. Les deux ailes du bâtiment actuel sont bâties en 1817-1818 par A. N. Edelcrantz. Elles sont bâties de part et d'autre de l'ancienne aile gauche de l'abbaye[5].
L'abbaye
[modifier | modifier le code]Quasiment aucune superstructure initiale n'a survécu ; les seuls restes de la fondation cistercienne d'origine sont enterrés. Les fouilles archéologiques de 1939 ont permis de mettre au jour le plan de l'église abbatiale[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 80.
- « Herrevadsklosters kungsgård (akt.) », sur bebyggelseregistret.raa.se, Riksantikvarieämbetet (consulté le ).
- Luigi Zanoni, « Løgumkloster », sur cistercensi.info, Certosa diFirenze (consulté le ).
- Sven Rosborn, « Herrevadskloster », sur wadbring.com, Bengans historiasidor, (consulté le ).
- (sv) Förteckning över byggnadsminnesmärken som tillhör staten eller står under statsmyndighets eller statsinstitutions omedelbara inseende. Riksantikvarieämbetet och Liber Förlag, , 384 p. (ISBN 9789138028148, lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :