Accident ferroviaire de Flaujac — Wikipédia
Accident ferroviaire de Flaujac | |||||
La gare de Flaujac | |||||
Caractéristiques de l'accident | |||||
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Date | |||||
Type | Collision frontale sur voie unique | ||||
Causes | Erreur d'appréciation du chef de gare d'Assier | ||||
Site | Durbans | ||||
Coordonnées | 44° 42′ 04″ nord, 1° 48′ 34″ est | ||||
Caractéristiques de l'appareil | |||||
Compagnie | SNCF | ||||
Morts | 35 | ||||
Blessés | 91 | ||||
Géolocalisation sur la carte : Lot Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative) Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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L’accident ferroviaire de Flaujac est une catastrophe s'étant produite le , près de la gare de Flaujac, sur la commune de Durbans, dans le département français du Lot, sur la ligne de Brive à Capdenac. Deux convois se percutent frontalement sur une voie unique, causant la mort de 35 personnes.
Déroulement
[modifier | modifier le code]L'accident a lieu le , à 15 heures 48. L'autorail n°7924 Rodez-Brive, en provenance d'Assier, et le train Corail n°6153 Paris-Capdenac, qui vient de Gramat sur la ligne Brive - Capdenac - Toulouse, se heurtent frontalement sur la voie unique[1].
L'autorail aurait dû stationner en gare d'Assier jusqu'à l'arrivée du train de Paris, lequel était en retard ce jour-là. Ayant mal interprété un appel téléphonique du chef de gare de Gramat qui ne précisait pas le numéro du train, le chef de gare intérimaire d'Assier a autorisé l'autorail à repartir en direction de Gramat. Ne disposant pas à l'époque de moyens pour contacter directement les conducteurs des deux trains lancés sur la même section à voie unique, il tenta en vain de rejoindre par la route l'autorail[2].
Le bilan est de 35 morts et 91 blessés[2].
Conséquences
[modifier | modifier le code]La succession de trois accidents ferroviaires meurtriers durant l'été 1985 - (Saint-Pierre-du-Vauvray, Flaujac et Argenton sur Creuse, qui a lieu à la fin du mois d'août) précipite la chute du président de la SNCF, André Chadeau.
L'organisation des secours suscite un débat au Sénat, à la suite d'une question posée par le sénateur du Nord - Arthur Moulin[3].
Deux ans de prison sont requis contre le chef de gare d'Assier, reconnu coupable de négligence. Son collègue de la gare de Gramat fut également poursuivi pour ne pas avoir respecté la procédure[2].
L'accident ferroviaire de Flaujac précipite la mise en place du Cantonnement assisté par informatique (CAPI), un système de signalisation en partie automatisé sur les lignes à faible trafic, destiné à pallier les manques du cantonnement téléphonique[4].
Cet accident sert de cas d'école pour illustrer le non-respect des procédures et de la réglementation applicable aux croisements des trains, par les chefs de gare d'Assier et Gramat qui ne se sont pas compris[5],[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « A Flaujac en 1985, 35 morts dans la collision », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
- « La catastrophe ferroviaire de Flaujac (31 morts) Deux ans de prison ont été requis contre le chef de gare d'Assier », Le Monde, 12 juin 1988 (consulté le 7 septembre 2020).
- Sénat, « Débats parlementaires », sur senat.fr, (consulté le ).
- EPSF, « Document pédagogique : Les signaux - Les régimes d’exploitation des lignes - Les systèmes d’espacement des trains », sur securite-ferroviaire.fr, (consulté le ).
- Les Films Roger Leenhardt, « FLAUJAC - Le non-respect des procédures », sur Youtube (consulté le ).
- Jean-Louis Nicolet, « Flaujac ou le non-respect d'une procédure » Le risque technologique majeur à l'épreuve du droit, volume 1, éditions L'Harmattan, 2012 (ISBN 9782336002712), pp. 233-259 (extraits)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Accident ferroviaire
- Liste des principaux accidents ferroviaires
- Liste des accidents ferroviaires en France au XXe siècle
- Liste des accidents ferroviaires en France au XXIe siècle
Liens externes
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