Accord Fayçal-Weizmann de 1919 — Wikipédia

Accord Fayçal-Weizmann de 1919
Description de cette image, également commentée ci-après
L'émir Fayçal ben Hussein et Chaim Weizmann (à gauche, portant aussi une tenue bédouine en signe d'amitié).
(en) Agreement Between the King of Hijaz and Khadim al-Haramayn as-Sharifayn, Emir Feisal Ibn al-Hussein al-Hashemi, and the President of the World Zionist Organization, Dr. Chaim Weizmann
Type de traité Accord
Signature
Lieu de signature Londres
Signataires Drapeau du Royaume du Hedjaz Fayçal ibn Hussein
Drapeau d’Israël Chaim Weizmann
Parties Drapeau du Royaume du Hedjaz Hedjaz
Drapeau d’Israël Organisation sioniste mondiale
Langues anglais (accord)
arabe (réserve émise par Fayçal ibn Hussein)

Carte montrant en rouge les délimitations du foyer national Juif, tels que proposées par les représentants sionistes à la Conférence de Paris, sur une carte actuelle.

L’accord Fayçal-Weizmann de 1919 fut signé le entre l'émir Fayçal ibn Hussein, fils du roi du Hedjaz et futur roi de Syrie (1920), d'Irak (1921 à 1933) et du Hedjaz (1924 à 1925), et Chaim Weizmann, futur président de l'Organisation sioniste mondiale (1920 à 1931, 1935 à 1946) et de l'État d'Israël (1948 à 1952), à l'occasion de la conférence de paix de Paris de 1919, organisée pour négocier des traités de paix après la Première Guerre mondiale. Cet accord devait entamer une coopération judéo-arabe pour le développement d'un foyer national juif dans l'État de Palestine (alors occupée par le Royaume-Uni) et d'une nation arabe sur la plus grande partie du Moyen-Orient.

Fayçal ben Hussein accepte, par cet accord, les termes de la déclaration Balfour à condition que les Britanniques tiennent les promesses d'indépendance faites aux Arabes pendant la guerre[1]. Elles ne furent pas respectées et l'accord resta donc lettre morte.

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Notes et références

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  1. « Le à Londres, l’émir Fayçal avait accepté de signer avec Weizmann un accord comportant de très importantes concessions arabes : la séparation de l’État arabe à créer et de la Palestine était acceptée, de même que le principe d’une immigration massive des Juifs. Toutefois, dans un postscriptum, Fayçal indiquait que cet accord n’aurait de valeur que si les Arabes obtenaient leur indépendance », PERRIN, Dominique. « D’une guerre à l’autre : le mandat britannique » In : Palestine : Une terre, deux peuples [en ligne]. Villeneuve d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 2000, lire en ligne. (ISBN 9782757421987). DOI : https://doi.org/10.4000/books.septentrion.48746