Adalbert d'Hespel — Wikipédia
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Adalbert-Charles-Louis-Auguste, comte d'Hespel (, Velaines - , Haubourdin), est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Adalbert-Charles-Louis-Auguste, comte d'Hespel, (Famille d'Hespel) est le fils de Romain-Séraphin-Joseph-Marie, comte d'Hespel, et de Louise-Joseph-Angeline-Omérine de La Croix d'Ogimont[1],[2].
Son père Romain (1762-1831), ancien maréchal de camp, inspecteur de la garde nationale, chevalier de Saint-Louis, de la Légion d'honneur, du mérite civil de Saxe, ancien officier au régiment d'Auvergne, et à l'armée du prince de Condé[2], fait comte héréditaire par lettres patentes du , a été maire d'Haubourdin de 1813 à 1830[3],[4].
Propriétaire à Haubourdin, adjoint au maire de cette commune et nommé chef de bataillon de la garde nationale du canton d'Ennetières en 1831 à 25 ans, il est conseiller d'arrondissement en 1833, et conseiller général du Nord en 1848[5]. Adalbert professait des opinions conservatrices et des sentiments catholiques, qui lui valurent les voix des monarchistes du département du Nord, aux élections du . Le Préfet du Nord le qualifie en 1834 de « légitimiste modéré »[5].
Il s'illustre comme chef de bataillon de la Garde nationale[6].
Élu représentant à l'Assemblée législative, il siégea à droite et vota avec la majorité anti-républicaine pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel, etc.
Il ne fit pas partie d'autres assemblées.
Il épouse à Mérignies le Claire-Marie-Constance de Tenremonde (1804-1881) (famille de Tenremonde). Elle nait à Tournai le , fille de François-Auguste-Ghislain de Tenremonde, chevalier, seigneur de Comproye, officier au régiment de Vintimille, et d'Amour-Désirée-Caroline-Joséphine-Albertine de Dion, vicomtesse de Dam, et elle meurt à Lille le , à l'âge de 77 ans[2],[4].
Il est le père d'Octave-Joseph d'Hespel.
Il se rend en 1843 à Londres pour rendre hommage au comte de Chambord[5].
Il fait partie des députés royalistes arrêtés lors du coup d'État du [5].
Il meurt le 12 mai 1858, à 51 ans, dans son château d'Haubourdin[1].
Armes
[modifier | modifier le code]Les Hespel ont pour armes : « Écartelé aux 1 et 4 d'or à 3 fleurs d'ancolies de gueules et d'azur, aux 2 et 3 d'argent au chevron d'azur chargé d'un étaie d'or »[2].
Sources
[modifier | modifier le code]- « Adalbert d'Hespel », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Etat-civil Haubourdin année 1858 », sur Archives départementales du Nord, p. 860-861. Acte n° 96.
- Amédée le Boucq de Ternas, Henri Fremaux, Histoire généalogique de la famille de Tenrémonde, originaire de la Flandre-Wallonne, 1268 à 1864, p. 65, Douai, 1870, lire en ligne.
- « Maires d'Haubourdin », sur www.mamet-dom.net (consulté le )
- Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 735-736, lire en ligne.
- Hespel d'Hocron, Souvenirs du chevalier Hespel d'Hocron, volontaire à l'armée de Condé (1794-1797) : Accompagnés d'une notice sur la famille d'Hespel, publiés et annotés par Hyrvoix de Landosle, 1927, p. 119-120, lire en ligne.
- « Chateau Hespel », sur www.mamet-dom.net (consulté le )
Lien externe
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- Ressource relative à la vie publique :