Adam Nossiter — Wikipédia

Adam Nossiter
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Fratrie
Autres informations
Distinction

Adam Nossiter (1960-) est un journaliste américain, élevé dans sa jeunesse en France, qui dirige le bureau du New York Times à Paris. Il est également l'auteur de deux ouvrages historiques.

Biographie[modifier | modifier le code]

Adam Nossiter[1],[2] est né en 1960 dans une famille de confession juive non-pratiquante[3]. Son père, Bernard D. Nossiter, est un journaliste économique au Washington Post de 1955 à 1979, basé à Paris de 1964 à 1967. Il couvre ensuite l'Asie du Sud, depuis New Delhi de 1967 à 1968. En 1971, il retourne à Washington puis devient le correspondant du Washington Post à Londres jusqu'en 1979. Il devient journaliste au New York Times comme correspondant aux Nations unies, avant de prendre sa retraite en 1983[4].

Adam Nossiter grandit à Paris[5] où son père est correspondant. Il parle donc le français et est familier de la culture française.

Études[modifier | modifier le code]

Adam Nossiter étudie l'histoire et la littérature française à l'université Harvard. Il reçoit son diplôme de B.A. magna cum laude en 1982. Il reçoit une bourse pour faire des études supérieures en histoire française de l'université Yale, en 1983, mais finalement décline[réf. souhaitée].

Journalisme[modifier | modifier le code]

En 1984, il débute comme journaliste à The Anniston Star, à Anniston en Alabama, où il reste jusqu'en 1985.

Il va ensuite au St. Petersburg Times, aujourd'hui le Tampa Bay Times, en Floride, de 1985 à 1987.

Il devient journaliste à l'Atlanta Journal-Constitution, de 1987 à 1991, où il couvre l'Alabama, le Mississippi et la Louisiane. En 1991, il quitte cette position pour écrire son premier livre, sur le meurtre de Medgar Evers, publié en 1994.

Il collabore au New York Times, de 1992 à 1997.

De 2003 à 2005, il travaille à Associated Press comme correspondant politique en Louisiane.

De 2005 à 2006, il collabore au New York Times.

Il est correspondant national du New York Times à La Nouvelle-Orléans, de 2006 à 2009.

Il dirige l'équipe du New York Times qui reçoit le prix Pulitzer en 2015 pour le reportage international sur l'épidémie de maladie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest.

En 2015, il reçoit le prix George-Polk pour le reportage sur cette épidémie.

Après avoir servi comme correspondant à Paris, puis chef du bureau de l'Afrique de l'Ouest, il devient le chef du bureau du New York Times à Paris.

Depuis 2023, il travaille au bureau des nécrologies[1].

Prises de position[modifier | modifier le code]

Adam Nossiter estime en 2020 dans Le Point que la laïcité sert de « cache-sexe, de paravent pour cacher les problèmes de la France », dont il donne comme exemples le racisme dans la police et la ségrégation géographique ou résidentielle subie par les Français musulmans[6].

À propos des attentats de 2015 en France, Adam Nossiter soutient également en 2020[7] que les caricatures de Mahomet du journal satirique Charlie-Hebdo étaient comparables à celles des juifs réalisées par la propagande vichyste pendant la seconde guerre mondiale.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Adam Nossiter. nytimes.com.
  2. (en) NOSSITER, Adam 1961-. encyclopedia.com.
  3. Dominique RICHARD, Procès Papon, Regard d'un journaliste Américain - 09/02/1998 Sud-Ouest
  4. (en) Smith.BERNARD D. NOSSITER, 66, DIES. washingtonpost.com. June 25, 1992.
  5. Il habite au 18 rue Weber, dans le 16e arrondissement de Paris, près de la Porte Maillot. Adulte, il réalise que le docteur Thierry de Martel, qui habitait à cette adresse, s'y suicide en juin 1940, avec l'arrivée des Allemands à Paris. Voir,(en) Adam Nossiter, The Algeria Hotel: France, Memory and the Second World War, 2001, p. 1-3.
  6. Julien Peyron, « La Laïcité sert de cache-sexe à la France », Le Point,‎ (lire en ligne).
  7. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/que-comprennent-les-medias-americains-de-la-france-5123700 / interview d'Adam Nossiter sur France Culture le 24 novembre 2020

Liens externes[modifier | modifier le code]