Adolphe Anthoard — Wikipédia
Adolphe Anthoard | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans, 7 mois et 18 jours) | |
Élection | 20 février 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877 |
Circonscription | Isère |
Législature | Ire et IIe (Troisième République) |
Groupe politique | Centre gauche |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Amédée-Pierre Bovier-Lapierre |
Maire de Grenoble | |
– | |
Prédécesseur | Jean-Thomas Vendre |
Successeur | Napoléon Dantart |
– (6 mois et 15 jours) | |
Prédécesseur | Ferdinand Reymond |
Successeur | Frédéric Taulier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lus-la-Croix-Haute |
Date de décès | (à 87 ans) |
Lieu de décès | Noyarey |
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Maire de Grenoble | |
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Jean-Auguste Adolphe Anthoard, né le à Lus-la-Croix-Haute et mort le à Noyarey, est un homme politique français. Il a été député de l'Isère et maire de Grenoble à deux reprises.
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Propriétaire cultivateur à Noyarey, près de Grenoble, il est élu maire, sur une liste républicaine, une première fois le , sous les auspices de la Révolution française de 1848, il est déchu le .
Le , à la chute de Napoléon III, il est à nouveau nommé à la tête de la ville. À la suite d'un décret préfectoral en , il fait enlever la statue équestre de Napoléon Ier qui se trouvait sur la place de la Constitution (actuelle place de Verdun)[1]. Il ne reste pas longtemps maire, les émeutes de la Commune en mettent en place un nouveau maire, Napoléon Dantart puis Jean-Marie Farge, et les élections municipales de 1871 apportent une majorité conservatrice avec Ernest Calvat désigné premier magistrat de la ville par le président Adolphe Thiers.
Par la suite Adolphe Anthoard poursuit une carrière politique au cours de laquelle il est élu conseiller général du canton de Sassenage, puis député le , dans la 2e circonscription de Grenoble, face à Félix Breton. Siégeant au centre gauche, il est en , l'un des 363 opposants au ministère de Broglie. Il est réélu le face au même adversaire à la suite de la dissolution de l'assemblée nationale et restera député jusqu'en 1881[2]. Il ne se représente pas en 1881.
En hommage, une rue et une école primaire de Grenoble portent son nom. Adolphe Anthoard est inhumé au cimetière Saint-Roch de Grenoble.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- « Adolphe Anthoard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cette statue fut élevée plus tard dans la prairie de la Rencontre à Laffrey, commémorant le ralliement des troupes envoyées pour arrêter Napoléon Ire de retour de l'île d'Elbe
- Site de l'Assemblée nationale
- Ressource relative à la vie publique :