Agnès Maltais — Wikipédia

Agnès Maltais
Illustration.
Agnès Maltais en 2008
Fonctions
Ministre du Travail

(1 an, 7 mois et 4 jours)
Prédécesseur Lise Thériault
Successeur Sam Hamad
Ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale

(1 an, 7 mois et 4 jours)
Prédécesseur Julie Boulet
Successeur François Blais
Ministre responsable de la Condition féminine

(1 an, 7 mois et 4 jours)
Prédécesseur Christine St-Pierre
Successeur Stéphanie Vallée
Ministre déléguée à l'Emploi

(1 an, 2 mois et 30 jours)
Prédécesseur François Legault
Successeur Poste aboli
Ministre déléguée à la Santé, aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse

(10 mois et 22 jours)
Prédécesseur Gilles Baril
Successeur David Levine (Santé)

Roger Bertrand (Services sociaux et Protection de la jeunesse)

Ministre de la Culture et des Communications

(2 ans, 2 mois et 21 jours)
Prédécesseur Louise Beaudoin
Successeur Diane Lemieux
Députée de Taschereau

(19 ans, 10 mois et 1 jour)
Élection 1998
Réélection 2003, 2007, 2008, 2012, 2014
Prédécesseur André Gaulin
Successeur Catherine Dorion
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Sault-au-Mouton, Québec, Canada
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti québécois

Agnès Maltais (née le à Sault-au-Mouton) est une femme politique québécoise.

Elle est la députée péquiste de Taschereau à l'Assemblée nationale du Québec de l'élection de 1998 jusqu'en 2018. Du jusqu'au , elle est la leader parlementaire de l'opposition officielle. Elle a été ministre dans les gouvernements Bouchard, Landry et Marois.

Née à Sault-au-Mouton, elle obtient un diplôme collégial au Cégep de Sainte-Foy. Sa carrière la mène dans le monde du théâtre, où elle joue, administre une troupe et dirige des théâtres. Elle fait la direction artistique de la Fête nationale.

Son militantisme commence dès le cégep et se développe dans les mouvements populaires locaux.

Elle est porte-parole du OUI lors du référendum de 1995 à Québec.

Lors de l'élection générale du 30 novembre 1998, elle est élue députée de la circonscription de Taschereau, avec 47 % des votes. Elle occupe le poste de ministre de la Culture dans le gouvernement Bouchard, du au . Dans le gouvernement Landry, elle est ministre déléguée à la Santé, aux Services sociaux et à la Protection de la Jeunesse, du au , puis ministre déléguée à l'Emploi, du au . En 2001, alors qu'elle est ministre déléguée à la Santé, Agnès Maltais annonce que le gouvernement du Québec injectera 3 millions de dollars par année dans le système public de santé afin de permettre l'accès gratuit à l'avortement[1].

Elle est réélue lors de l'élection générale du 14 avril 2003. Elle devient membre des groupes parlementaires Québec-France et Québec-États-Unis. Du au , elle est présidente du caucus des députés de l'opposition péquiste à l'Assemblée nationale[2]. Elle s'est cependant retirée de cette fonction afin de pouvoir appuyer ouvertement Pauline Marois dans la course à la direction du PQ pour la succession du chef André Boisclair.

Elle est active dans le mouvement pour la reconnaissance des gais et lesbiennes, ayant publiquement révélé son homosexualité en 2003[3],[4].

Elle est récipiendaire, en 2005, de la Médaille de l'Assemblée nationale[5].

Elle est réélue députée lors des élections générales de 2007 et de 2008.

En 2011, elle parraine le projet de loi no 204 visant à immuniser le projet de construction de l'amphithéâtre de Québec d'éventuelles poursuites judiciaires. Le projet de loi est l'objet d'intenses débats au sein de son parti et quatre députés décident de quitter le caucus du Parti québécois en raison, notamment du projet de loi[6].

À l'élection générale québécoise de 2012, elle est réélue députée, avec 37 % des votes. Le , elle est nommée ministre du Travail et ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale au sein du gouvernement de Pauline Marois, ainsi que ministre responsable de la Condition féminine et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale et de la région de la Chaudière-Appalaches[7].

Elle est réélue députée à l'élection générale du 7 avril 2014. Le , elle devient la leader parlementaire de l'Opposition officielle[8].

Vie après la politique

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Depuis 2023, Agnès Maltais est administratrice au sein du conseil d'administration du Cercle des ex-parlementaires de l'Assemblée nationale du Québec[9].

Notes et références

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  1. (fr) « Québec facilite l'accès à l'avortement », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  2. Agnès MALTAIS, Fonctions — Site de l'Assemblée nationale
  3. (fr) « Agnès Maltais révèle son homosexualité », sur LCN, (consulté le )
  4. (fr) « Un "non" à l'homophobie », (consulté le )
  5. « Récipiendaires de la Médaille de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  6. Antoine Robitaille, « Crise au PQ: trois députés quittent le parti », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Membres du Conseil des ministres, sur le site de la Première ministre
  8. « Stéphane Bédard annonce la composition de l'équipe des officiers parlementaires », Parti québécois, 17 avril 2014. Page consultée le 18 avril 2014.
  9. « Conseil d'administration - Cercle des ex-parlementaires de l’Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )

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Articles connexes

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36e, 37e, 38e, 39e, 40e et 41e législature du Québec

Liens externes

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