Ahmed Chalabi — Wikipédia

Ahmed Chalabi
احمد الجلبي
Illustration.
Ahmed Chalabi en 2003.
Fonctions
Président du Conseil de gouvernement d'Irak
(chef du gouvernement)

(29 jours)
Administrateur Paul Bremer
Prédécesseur Ibrahim al-Jaafari
Successeur Iyad Allaoui
Vice-Premier ministre Irakien

(2 ans, 1 mois et 20 jours)
Premier ministre Ibrahim al-Jaafari
Prédécesseur Roj Shaweis (en)
Successeur Barham Salih
Ministre du pétrole Irakien

(2 ans, 1 mois et 20 jours)
Premier ministre Ibrahim al-Jaafari
Prédécesseur Mohammad Bahr al-Uloom (en)
Successeur Hussein Chahristani
Biographie
Nom de naissance Ahmed Abdel Hadi Chalabi
Date de naissance
Lieu de naissance Kadhimiya (Royaume d'Irak)
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès Kadhimiya (Irak)
Nationalité Iraquienne
Parti politique Congrès national irakien
Conjoint Leila Osseiran
Diplômé de Massachusetts Institute of Technology
Université de Chicago
Profession Homme d'affaires
Mathématicien
Religion Islam chiite

Ahmed Chalabi
Présidents du Conseil
de gouvernement d'Irak

Ahmed Chalabi (احمد الجلبي), né Ahmed Abdel Hadi Chalabi le à Kadhimiya (en) et mort le [1] à Bagdad, est un homme politique irakien, professeur de mathématiques ayant travaillé à l'université de Chicago et au Massachusetts Institute of Technology. Cet opposant au régime de Saddam Hussein fut placé par les États-Unis à la tête du Congrès national irakien afin de légitimer l'invasion de l'Irak.

Il fut ministre du Pétrole par intérim, depuis le et et vice-premier ministre de à .

Controverses

[modifier | modifier le code]

Chalabi suscite la controverse pour de nombreuses raisons. En 1992, un tribunal jordanien l'a condamné par défaut à 22 ans de prison en raison de la faillite frauduleuse de la banque Petra qu'il avait fondée, et depuis laquelle il aurait fait transférer 288 millions de dollars sur ses comptes en Suisse[2].

C'est sur les fausses informations qu'il a livrées sur l'existence d'armes de destruction massive en Irak et la présence de membres d'Al-Qaïda en Irak que les États-Unis ont décidé de renverser le régime de Saddam Hussein en 2003. Toutes ces informations se sont révélées fausses, et les dirigeants américains le rendent responsable de leurs difficultés en Irak[3]. Ses liens avec quelques-uns des principaux néo-conservateurs américains renforcent la controverse : il connaît personnellement Paul Wolfowitz, le stratège de la dissuasion nucléaire, Albert Wohlstetter et Richard Perle.

De plus, ses adversaires estiment qu'il n'est qu'un charlatan et lui reprochent sa fidélité douteuse, et sa base politique inexistante en Irak. Ne représentant en fait aucunement les sensibilités du peuple irakien, son rôle auprès des forces de la coalition a sérieusement diminué depuis 2003.

Ahmed Chalabi fait aussi partie du groupe Bilderberg[4].

Références

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]