Alain Danilet — Wikipédia
Alain Danilet | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (4 ans et 19 jours) | |
Élection | 28 mars 1993 |
Circonscription | 5e du Gard |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Alain Journet |
Successeur | Damien Alary |
Maire de Sommières | |
– | |
Prédécesseur | Madeleine Solignac |
Successeur | Guy Marotte |
Biographie | |
Nom de naissance | Alain Maurice Danilet |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Noyon (Oise) |
Date de décès | (à 64 ans) |
Lieu de décès | Aujargues (Gard) |
Nature du décès | Arrêt cardiaque |
Sépulture | Villevieille |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR (jusqu'en 2002) UMP (2002-2012) |
Profession | Motard |
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Alain Danilet, né le à Noyon (Oise) et mort le à Aujargues (Gard)[1], est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Vie privée
[modifier | modifier le code]Il est originaire de l'Oise[2].
Exerçant la profession de fonctionnaire et motard de la Police nationale, époux d'Élisabeth, il a une fille, Béatrice[3] et un petit fils Adam Scheidt.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Face notamment à Fernand Balez, Jean-Michel Teulade et Alain Journet, il est élu député de la cinquième circonscription du Gard sous les couleurs du RPR pour la Xe législature (1993-1997). Son suppléant est Christian Burglé, maire CDS d'Euzet (1989-2001). Il se représente aux élections législatives de 1997 consécutive à la dissolution de l'Assemblée, mais échoue au second tour avec 40,59 % des suffrages face à Damien Alary. Il entretient une correspondance nourrie avec Jacques Chirac après sa défaite[4]. Proche ami du maire de Beaucaire Jean-Marie André, il ne se montre pas, comme lui, opposé à la conclusion d'accords avec le FN[4].
En 2004, après deux tentatives en 1992 et 1995, il tente une ultime fois de ravir le canton de Sommières à Christian Valette (PS), mais celui-ci est largement réélu dans le cadre d'une triangulaire.
Il est élu maire de Sommières en . L'année suivante, à l'automne, il doit gérer les inondations et malgré l'importance des dégâts il saura créer une dynamique autour de sa ville pour lui redonner sa splendeur [2],[5]. Pourtant en 2005, devant faire face à la démission de la quasi-totalité du conseil municipal, il perd ses mandats de maire et de conseiller municipal. Guy Marotte lui succède. Après cela, il reste discret à Sommières[2].
Il rejoint les rangs de l'UMP à sa création en 2002[2].
Le , il meurt d'un arrêt cardiaque dans sa résidence de Villevieille[2]. Il est inhumé dans le cimetière de la commune[3].
Mandats
[modifier | modifier le code]- Député de la cinquième circonscription du Gard de 1993 à 1997
- Maire de Sommières de 2001 à 2005
Distinctions
[modifier | modifier le code]Il est fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du , pour « 37 ans d'activités professionnelles, de services civils, militaires et de fonctions électives »[6].
Annexes
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- Fiche sur le site de l'Assemblée nationale
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Thierry Montaner, « L'ancien maire de Sommières n'est plus », Midi libre,
- « », carnet.midilibre.fr.
- Antoine Guiral, « Droite gardoise et FN: les affinités électives. La raclée des législatives a brisé le tabou de l'alliance avec le Front. », liberation.fr.
- « Le coup de projecteur Maire courage », humanite.fr.
- « Décret du 31 décembre 1997 portant promotion et nomination », legifrance.gouv.fr.