Altiport — Wikipédia

Altiport de l'Alpe d'Huez, en Isère (France).

Un altiport est un aérodrome pour avions et hélicoptères situé le plus souvent en haute montagne, et dont les pistes ont pour particularité d'être en pente et courtes. Les décollages s'effectuent en descente et les atterrissages en montée, quel que soit le vent. Des procédures particulières sont prévues, notamment en raison de l'environnement contraignant et de l'impossibilité de remettre les gaz en courte finale[1]. Un pilote d'avion doit être titulaire de la « qualification montagne » ou d'une autorisation d'accès de site pour utiliser ce type d'installations.

Le mot « altiport » est imaginé lors de l'inauguration de l'altiport de Méribel le par Joseph Szydlowski, président de Turboméca, et Michel Ziegler, fils d'Henri Ziegler[2].

Classification[modifier | modifier le code]

On distingue les altiports de classe C (« destinés à l'aviation de voyage et aux services à courte distance ») dotés d'installations d'atterrissage même par mauvais temps et les altiports de classe D (« destinés en priorité à l'aviation légère ») utilisables en vol à vue[3].

Liste d'altiports[modifier | modifier le code]

L'altiport de Lukla au Népal, avec le seuil de la piste 24 (en haut), et la piste 06 (en bas).

Népal[modifier | modifier le code]

France[4][modifier | modifier le code]

En Auvergne-Rhône-Alpes :

En Occitanie :

En Polynésie française :

Fidji[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Qualification montagne », sur afpm.fr (consulté le )
  2. « Portrait : l’Altiport fête des 50 ans », Journal d'information municipal de juin 2011 (consulté le ).
  3. [PDF] Chapitre 13 - Aérodromes à caractéristiques spéciales, ITAC, septembre 2000.
  4. Arrêté du 23 novembre 1962 relatif au classement des aérodromes suivant leur usage aéronautique et les conditions de leur utilisation (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :