Amable-Charles de La Guiche — Wikipédia
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Famille | |
Père | Jean Roger de La Guiche |
Mère | Henriette de Bourbon-Condé |
Conjoint | Jeanne-Marie de Clermont Montoison |
Enfant |
Grade militaire | |
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Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 4 YD 3204)[1] |
Amable-Charles de La Guiche ou de Laguiche, dit « le marquis de La Guiche », né en à Paris, mort le à Paris guillotiné, est un noble et général français du XVIIIe siècle (Maréchal de camp) sous Louis XVI.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Issu de la branche cadette de la famille de La Guiche, il est le fils de Jean Roger de La Guiche (1719-1770), lieutenant-général des armées du roi et d'Henriette de Bourbon-Condé , titrée Mademoiselle de Verneuil (1725-1780), fille légitimée de Louis IV Henri de Bourbon-Condé, 7e prince de Condé (1710), duc de Bourbon, duc d'Enghien et duc de Guise, etc.
Il épouse en 1777, Jeanne-Marie de Clermont Montoison (décédée en 1822) qui lui donna un fils Louis-Henri de La Guiche (1777-1843), pair de France[2].
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]Le , il entre comme sous-lieutenant aux Grenadiers de France. Le , il obtient une commission de capitaine commandant aux Carabiniers. Le , il est maître de camp au régiment de Bourbon-dragons. Le , il est brigadier. Le , il devient maréchal de camp.
Sous la Révolution
[modifier | modifier le code]De 1789 à 1791, il intègre un club contre-révolutionnaire de six cents membres (Le Club de Valois). À compter de , il se cache, mais ne quitte pas la France. Le , arrêté à Charonne, on le relâche huit jours après sous surveillance de deux inspecteurs de police à qui il faussa compagnie. Le , arrêté de nouveau, il est englobé dans une prétendue conspiration de l'étranger et est guillotiné le .
Références
[modifier | modifier le code]- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 4 (lire en ligne), p. 248.
Sources
[modifier | modifier le code]- Paul Montarlot, Les émigrés de Saône et Loire. Mémoires de la Société Éduenne, Volume 44, Autun 1923, pages 355, 356 et 357.