André-Marie de Maistre — Wikipédia
André-Marie de Maistre | ||||||||
Lithographie de André-Marie de Maistre par Villain vers 1800 | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | à Chambéry en Savoie | |||||||
Père | François-Xavier Maistre | |||||||
Décès | (à 61 ans) Turin Piémont | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | Non consacré | |||||||
Diocèse d'Aoste | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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André-Marie de Maistre (né à Chambéry le , mort à Turin le ) est un ecclésiastique savoyard qui fut évêque non consacré d'Aoste en 1817-1818.
Biographie
[modifier | modifier le code]André-Marie est le 7e enfant de François-Xavier Maistre (1705–1789) Président du Sénat de Savoie et de son épouse Christine de Motz de La Salle (alias Desmotz) (1727-1774) il est donc également le frère de Joseph de Maistre et de Xavier de Maistre.
Docteur en droit et chanoine de la basilique de Superga près de Turin, il est nommé en 1789 vicaire général et doyen du chapitre de l'archidiocèse de Tarentaise dont il devient le second personnage après l'archevêque Joseph de Montfalcon du Cengle. Après la mort de l'archevêque le en pleine tourmente révolutionnaire et la suppression de l'archidiocèse, il devient vicaire capitulaire ayant la charge de l'archidiocèse de 1793 à 1803. Il émigre toutefois au Piémont, avec son frère aîné Joseph de Maistre et sa famille. Réfugié à Turin ou dans la Vallée d'Aoste, il organise à partir de fin 1797 des missions clandestines destinées à assurer la présence de l'Église catholique en Savoie[1].
Après la signature du Concordat de 1801, il devient doyen du chapitre de Chambéry avec le titre de vicaire général spécialement chargé de la Tarentaise. Lors du rétablissement du diocèse d'Aoste, il est choisi le par le roi Victor-Emmanuel Ier comme évêque d'Aoste et confirmé par le pape Pie VII, le après la mort du vicaire apostolique Chrétien-Jean-Adam Linty, qui administrait le diocèse, mais il meurt à Turin, le jour même où il devait être consacré le 18 juillet suivant[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Paul Bergeri, Histoire de Moûtiers capitale de la Tarentaise, La Fontaine de Siloé, 2007, (ISBN 9782842063412) p. 144-145.
- (en) Catholic Hierachy.org Bishop Andreas Maria de Maistre.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Joseph-Marie Henry, Histoire populaire, religieuse et civile de la Vallée d'Aoste (1929), réédition en 1967 « Les De Maistre à Aoste (1792-1799) » p. 365-366
- (it) Vito Peschechera, Archivum Augustanum. Études d'histoire valdotaine 1974-1975 « Un vescovo designato d'Aosta Andrea de Maistre » p. 293-330
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la religion :