André Zylberberg — Wikipédia

André Zylberberg
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Fonction
Directeur de recherche au CNRS
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Directeur de thèse
Hubert Brochier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions
Prix Zerilli-Marimò ()
Prix lycéen lire l’économie (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

André Zylberberg est un économiste français, spécialiste du marché du travail. Il est né le [1].

Actuellement à la retraite, il était Directeur de Recherche au CNRS et a été membre du Comité national de la recherche scientifique.

En 2008, il est co-auteur avec Pierre Cahuc et Gilbert Cette d'un rapport critique contre le salaire minimum qui selon Laurent Mauduit, reprend « les thèses réactionnaires d'un Denis Olivennes ou d'un Alain Minc[2] »

Publications

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En 2016, il publie avec Pierre Cahuc Le Négationnisme économique, un ouvrage dans lequel les auteurs défendent l'idée que la science économique serait devenue une science expérimentale, et dans lequel ils reprochent à certains économistes et intellectuels de ne pas le reconnaître et d'ostraciser certaines publications scientifiques. L'ouvrage suscite une polémique.

Dans Le Point, Franz-Olivier Giesbert applaudit sa parution en affirmant : « C'est le livre qu'on attendait depuis des années »[3]. Dans Alternatives économiques, Christian Chavagneux dénonce notamment la violence du ton[4]. L'économiste Thierry Ribault leur reproche de pratiquer un « véritable détournement des idées et du positionnement moral de Robert Proctor pour servir leurs propres fins » et de produire « de l’ignorance avec méthode »[5]. Les auteurs se défendent en expliquant que l'expression de négationnisme économique fait référence non pas à la contestation du génocide mais au négationnisme scientifique, expression utilisée dans les débats sur les sciences, notamment par Robert Proctor dans son ouvrage Golden Holocaust[6]et sur le blog du journal Le Monde, Passeur de Sciences, consacré aux sciences. Selon les auteurs, le négationnisme scientifique serait la disqualification de l'état des connaissances produites par la communauté des chercheurs[7].

Pour Philippe Hugon, spécialiste de l’économie du développement, professeur émérite à Paris-Ouest-Nanterre et directeur de recherche à l’Iris, cet ouvrage renvoie à un débat contre les économistes hétérodoxes[8]

Notes et références

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  1. Notice d'autorité de la BnF
  2. Laurent Mauduit, Les imposteurs de l'économie. Les économistes vedettes sous influence. Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, Paris, 2012, page 243 (de la version pocket)
  3. L’éditorial de Franz-Olivier Giesbert, « Le négationnisme économique et les autres », Le Point, 22 septembre 2016
  4. Christian Chavagneux, « « Négationnisme économique » : l’affaire Cahuc », Alternatives économiques,‎ (lire en ligne)
  5. « Pierre Cahuc et André Zylberberg produisent « de l’ignorance avec méthode » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Robert Proctor, Golden Holocaust - La conspiration des industriels du tabac, Edition Equateur, Paris, 2014.
  7. Pierre Cahuc et André Zylberberg, « Plaidoyer pour l'économie science empirique par Pierre Cahuc et André Zylberberg », Libération,‎ (lire en ligne)
  8. Pierre Cahuc, André Zylberberg. Le Négationnisme économique et comment s’en débarrasser. Jean Tirole. Économie du bien commun [1]. Dans : Afrique contemporaine, 2016/2 (n° 258),

Lien externe

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