Andrée Jacob — Wikipédia
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Andrée Jacob, née le et morte le à Paris[1], est une figure de la Résistance française. Elle fut la compagne de la résistante Éveline Garnier et la cousine de l'artiste Max Jacob.
Travaillant au début dans le monde de l'édition, elle participa activement à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, puis devint journaliste au journal Le Monde, avant de participer à la défense du patrimoine culturel parisien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Issue d'une famille juive de commerçants, elle naît le dans le 3e arrondissement de Paris.
Elle est la compagne d'une autre résistante, Éveline Garnier, nièce du philosophe Jacques Maritain, rencontrée dans les milieux catholiques gravitant autour de ce dernier.
Pendant la Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Andrée Jacob, recherchée du fait de ses origines juives, vit sous un faux-nom et ne porte pas l'étoile jaune. Elle permet de sauver des juifs et est très active au sein du réseau Nap (Noyautage des administrations publiques)[2],[3]. Son fait de guerre le plus célèbre est la Libération de la Bibliothèque nationale de France fin août 1944 lors de la Libération de Paris, où elle arrête, à la tête d'un peloton FFI, le directeur vichyste Bernard Faÿ et sauve les archives de la bibliothèque[4].
Après la Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Andrée Jacob devient chef du service des archives au ministère des Anciens combattants. En 1963, en tant que citoyenne engagée, elle est élue maire-adjointe du 2e arrondissement de Paris. De 1965 à 1985, elle est journaliste au journal Le Monde, où elle tient une Chronique sur le vieux Paris.
Devenue membre de la Commission du vieux Paris en 1986, elle écrit, jusqu'en 1991, plusieurs ouvrages sur le patrimoine de la capitale française[5].
Elle meurt le dans le 7e arrondissement de Paris. Elle est inhumée au cimetière du Montparnasse (division 24). Sa sépulture a été restaurée en 2022.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'honneur (1965) ; chevalier en 1946[réf. nécessaire]
- Croix de guerre – (1945)[réf. nécessaire]
- Médaille de la Résistance française (décret du )[6]
- Officier de l'Instruction publique[réf. nécessaire]
- Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres[réf. nécessaire]
- Officier de l'ordre du Mérite du Bénin[réf. nécessaire]
Hommages
[modifier | modifier le code]À l’occasion du 75e anniversaire de la Libération de Paris, l'allée Andrée-Jacob et l'allée Éveline-Garnier sont inaugurées dans le 2e arrondissement de Paris le [7],[8],[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État-civil de Paris en ligne : acte de naissance Paris 3e, no 693.
- « Marie-Jo Bonnet raconte les résistantes oubliées », Ouest-France, 28 septembre 2013.
- Marie Josèphe Bonnet. Conférence à Strasbourg : Andrée Jacob (1906-2002) et Éveline Garnier (1904-1989). Samedi 27 avril 2013, à 15h, Médiathèque Olympe de Gouges, Strasbourg.
- Femmes d'histoire 2013. Marie-Joseph BONNET. « Andrée Jacob et Éveline Garnier : héroïnes occultées de la résistance », Femmes d'histoire
- « Andrée Jacob », sur Site de la BNF.
- Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Andrée Jacob » (consulté le )
- « Des places et des rues en hommage aux militants LGBTQI+ », sur www.paris.fr (consulté le )
- Anne V. Besnard, « 25 lieux parisiens inaugurés en hommage à des personnalités et événements LGBTQI ou friendly », sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes, (consulté le )
- Auteur Marie-Jo Bonnet, « Inauguration des allées Andrée Jacob et Eveline Garnier square Louvois, Paris 2e », sur La page de Marie-Jo Bonnet (consulté le )
Liens externes
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