Annie Saumont — Wikipédia
Nom de naissance | Raymonde Jeanne Marie Laurent |
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Naissance | Cherbourg (Manche) |
Décès | Antony (Hauts-de-Seine) |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Annie Saumont née Laurent[1], le à Cherbourg (Manche) et morte le à Antony[2],[3], est une femme de lettres et traductrice française, auteur de nombreuses nouvelles.
Biographie
[modifier | modifier le code]Annie Saumont grandit à Rouen au sein d'une famille modeste, fille d'une mère institutrice. Elle fait des études de lettres modernes (maitrise d'anglais et d'espagnol) avant de s'orienter vers la littérature. Spécialisée dans la littérature anglo-saxonne après être devenue la traductrice attitrée de John Fowles, elle est l'auteur d'une nouvelle traduction de L'Attrape-Cœurs de J. D. Salinger[4]. Elle a aussi traduit des romans de V.S. Naipaul, Nadine Gordimer, Patricia Highsmith...
Annie Saumont se consacre ensuite à l'écriture de nouvelles (auteure d'environ 300 nouvelles[5] publiées dans une trentaine de volumes), art dans lequel elle développe un exceptionnel savoir-faire et qui lui vaut en même temps une grande notoriété[6],[4]. Elle obtient en 1981 le prix Goncourt de la nouvelle avec Quelquefois dans les cérémonies (Gallimard), le grand prix SGDL de la Nouvelle pour Je suis pas un camion (Seghers) en 1989, le Prix Renaissance de la Nouvelle pour Les Voilà quel bonheur (Julliard) en 1993, le prix des Éditeurs en 2002.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Monsieur Bridon viendra bientôt (roman), Éditions Pierre Horay, 1957
- Beau nègre triste (roman), Éditions Pierre Horay, 1958
- Ce soir, j'ai peur (roman), Éditions Julliard, 1961
- Marcher dans les déserts (roman), Calmann-Lévy, 1963
- Jouer de l'harmonica (roman), Mercure de France, 1968
- La Vie à l'endroit, Mercure de France, 1969
- Dis, blanche colombe (roman), Éditions Belfond, 1976
- Enseigne pour une école de monstres, Éditions Gallimard, 1977
- Dieu regarde et se tait, Gallimard, 1979, H.B. Éditions, 2000
- Quelquefois dans les cérémonies, Gallimard, 1981. Prix Goncourt de la nouvelle
- Si on les tuait ?, Luneau-Ascot, 1984 ; Julliard, 1994
- Il n'y a pas de musique des sphères, Luneau-Ascot, 1985
- La Terre est à nous, Ramsay, 1987, Gallimard, 1999 ; Julliard, 2009. Prix de la nouvelle de la ville du Mans
- Je suis pas un camion, Seghers, 1989 ; Julliard, 1996 ; Pocket, 2000. Prix SGDL de la nouvelle
- La Plage, Julliard, 1993
- Moi les enfants j’aime pas tellement, Syros, 1990 ; Julliard, 2001 ; Pocket, 2003
- Quelque chose de la vie, Seghers, 1990 ; Julliard, 2000
- Les voilà, quel bonheur, Julliard, 1993 ; Pocket, 1996. Prix Renaissance de la nouvelle
- Le lait est un liquide blanc, Atelier Julliard, 1995 ; Julliard, 2002
- Après, Juillard, 1996 ; Pocket, 1998
- Embrassons-nous, Julliard, 1998 ; Pocket 1999
- Noir comme d'habitude, Julliard, 2000 ; Pocket, 2002
- La Femme du tueur, Éditions Julliard, 2001
- C'est rien, ça va passer, Julliard, 2002. Prix des Editeurs. Pocket, 2004
- Les Derniers jours heureux, Joëlle Losfeld, 2002
- Aldo, mon ami, Flammarion, 2000
- Un soir, à la maison, Julliard, 2003. Prix de la nouvelle de l'Académie Française. Prix de la nouvelle du Scribe 2004
- Les Blés suivi de Pour Marie, Joëlle Losfeld, 2003
- Nabiroga suivi de Le Trou, Joëlle Losfeld, 2004
- Un pique-nique en Lorraine, Joëlle Losfeld, 2005
- La Guerre est déclarée et autres nouvelles, 2005
- Koman sa sécri émé, Julliard 2005
- Un mariage en hiver[7], Éditions du Chemin de fer, 2005 ; nouvelle édition 2013
- Qu’est-ce qu’il y a dans la rue qui t’intéresse tellement ?, Joëlle Losfeld, 2006
- Vous descendrez à l’arrêt Roussillon, Bleu autour, 2007
- La Rivière[8], vu par Anne-Laure Sacriste, Éditions du Chemin de fer, 2007
- Gammes, Joëlle Losfeld, 2008
- Les Croissants du dimanche, Julliard, 2008. Pocket, 2010
- Une voiture blanche, Bleu autour, 2008
- Autrefois, le mois dernier[9], vu par documentation Céline Duval, Éditions du Chemin de fer, 2009
- Encore une belle journée, Julliard, 2010. Pocket, 2011
- Le Tapis du salon, Julliard, 2012
- Le Pont[10], vu par Philippe Lemaire, Éditions du Chemin de fer, 2012
- Un si beau parterre de pétunias, Julliard, 2013
- Tu souris, tu accélères, vu par Valérie du Chéné, Éditions du Chemin de fer, 2013
- Florilège, Julliard, 2017
- L’Attrape-cœurs, coll. « Pavillons poche », éd. Robert Laffont
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Avis de décès d'Annie Saumont née Laurent sur avis-de-deces.net
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Josyane Savigneau, « Mort de l’écrivaine Annie Saumont », sur lemonde.fr, 31 janvier 2017 (consulté le 31 janvier 2017)
- « François Busnel a lu Le Tapis du salon, par Annie Saumont », L'Express, 1er février 2012.
- Émission Des mots de minuit, France 2, 16 mai 2012.
- « Annie Saumont, reine de la bonne nouvelle », La Tribune de Genève, 10 avril 2010.
- Voir sur chemindefer.org.
- Voir sur chemindefer.org.
- Voir sur chemindefer.org.
- Voir sur chemindefer.org.
Liens externes
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- Ressources relatives à la littérature :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dossier du groupe de libraires Initiales