Annoville — Wikipédia

Annoville
Annoville
L'église Notre-Dame.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Coutances
Intercommunalité Communauté de communes Coutances Mer et Bocage
Statut Commune déléguée
Code postal 50660
Code commune 50015
Démographie
Gentilé Annovillais
Population 641 hab. (2020 en évolution de −2,73 % par rapport à 2014)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 02″ nord, 1° 32′ 12″ ouest
Altitude Min. 4 m
Max. 58 m
Superficie 8,47 km2
Élections
Départementales Canton de Quettreville-sur-Sienne
Législatives Troisième circonscription
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Tourneville-sur-Mer
Localisation
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Annoville

Annoville (prononcer /anovil/) est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie.

Le , elle devient commune déléguée de Tourneville-sur-Mer.

Géographie

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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 912 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 061,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 15 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].

Annoville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[21],[22].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,3 %), prairies (23,3 %), zones agricoles hétérogènes (18 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,4 %), zones urbanisées (7,1 %), zones humides intérieures (4,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,9 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Unnovilla en 1172 (cartulaire MSM, f° 132 (éd. Delisle, Robert Tporigni p. j. XXXIII); Unnovilla vers 1210, Feoda; Ouenovilla en 1222 cartulaire Coutances, copie Delisle; Onnoville en 1251 - 1279 pouillé; Annoville en 1349, Bibliothèque de Rouen, Y 29, I, 51; Annoville Tourneville désignation de la communauté tailliable et conservée comme nom de la commune jusqu'en 1826[24].

Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural » précédé d'un anthroponyme selon le cas général. Les auteurs ont proposé divers noms de personnes germaniques, comme Anaolf[25] ou anglo-saxon, comme Wulfnod, Wulnod souvent attesté dans le Domesday Book[24].

Remarque : l'explication par le germanique continental Anaolf suggérée par Albert Dauzat qui ne connaissait pas de forme ancienne, est incompatible avec la nature des formes anciennes attestées, en effet, le passage de Unnoville / Onnoville à Annoville est tardif et sans doute motivé par les Anneville du Cotentin, ainsi que par des noms communs comme anneau.

Le gentilé est Annovillais.

Il existait au Moyen Âge deux paroisses : Annoville et Tourneville. Cette dernière fut associée à Annoville au XIIIe siècle et on retrouve le nom d'Annoville-(et-)Tourneville jusqu'en 1826. La fusion administrative eut lieu dès la Révolution. Annoville dépendait du comté de Mortain[26]. En 1508-1510, noble homme Jehan de Grimouville, est seigneur d'Azeville, de Saint-Germain-de-Tournebut et Tourneville[27].

Vers 1620, la famille Michel prit possession d'Annoville. C'est Pierre Michel d'Annoville qui en fut le dernier seigneur et son maire au début du XIXe siècle[26].

Aux États généraux de 1789, la commune est représentée par Jean-Philippe Harasse et André Billard-Duhamel, laboureurs. André Billard-Duhamel sera membre du district de Coutances et élu au Conseil général en 1792[28].

En 2022, les conseils municipaux de Lingreville et d'Annoville s'accordent pour engager la création pour 2023 d'une commune nouvelle qui sera dénommée Tourneville-sur-Mer[29].

Politique et administration

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La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
  1794… André Billard-Duhamel    
1795 1797 Léonor Anne Le Bas    
1797 1799 Pierre Mahé    
1800 1804 Léonord Anne Le Bas    
1804 1809 Pierre Michel d'Annoville    
1809 1816 Jean-François Mahé   Adjoint faisant fonction
1816 1827 François Le Bas    
1828 1830 Charles Hébert   Maire par délégation
1830 1831 Bon Pierre Bouchard    
1831 1835 Jean François Mahé    
1836 1846[30] Bon Pierre Bouchard    
1847 1848 Julien Couraye du Parc    
1848 1855 Hyppolite Billard    
1855 1864 Charles Michel d'Annoville    
1864 1870 Léonor Charles Julien Couraye du Parc   Juge
1871 1874 Dominique Hébert    
1874 1876 François Créances    
1876 1882 Basile Harasse    
1882 1888[31] François Le Conte    
1889 1922 Alexandre Courois    
1922 1924 Ernest Nicolle   Adjoint faisant fonction
1924 1924 Ernest Levivier   Adjoint faisant fonction
1925 1929 François Jean   Trésorier-payeur de la marine en retraite
1929 1945 Camille Turgis    
1945 1980 François Leconte    
1980 1989 Emmanuel Mahé    
1989 1995 Jean Turgis    
juin 1995 mars 2008 Dominique Le Breton   Consultant immobilier
mars 2008 mars 2014 Georges Turgis   Cadre de banque (retraité)
mars 2014[32] juin 2018[33] Pierre de Castellane   Entrepreneur en décoration intérieure
septembre 2018[34] mai 2020 Frédéric Longuet    
mai 2020 En cours Sabrina Regnault   Professeure des écoles
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Thierry Bulot[28].

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[35].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2020, la commune comptait 641 habitants[Note 8], en évolution de −2,73 % par rapport à 2014 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Annoville a compté jusqu'à 1 057 habitants en 1821.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8969099831 0571 0301 031993999969
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
959915902910935915879863823
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
772761679579564523537578563
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
578572565483474547571582632
2015 2020 - - - - - - -
666641-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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L'église de Tourneville.
  • Église Notre-Dame d'Annoville des XIe – XIXe siècles. Elle conserve de ses origines notamment un portail. Les fenêtres furent bouchées au XVe siècle et l'ensemble fut remaniée au XIXe siècle. Elle abrite deux reliquaires de la première moitié du XVIIIe siècle classés au titre objet aux monuments historiques[40], ainsi qu'un christ en croix du XVIIe, des tableaux du XIXe dont un Ecce homo, une verrière de Mazuet du XXe.
  • Église Notre-Dame de Tourneville du XIXe siècle qui a conservée un style roman, et flèche en pierre. Elle abrite un ensemble maitre-autel, retable du XVIIIe, tabernacle et les boiseries et portes de sacristie, ainsi qu'un calice et sa patène du XVIIe classés au titre objet aux monuments historiques[41],[42], ainsi que des tableaux du XIXe : l'Agonie du Christ et l'Assomption de la Vierge, et une verrière des XIXe – XXe siècles de Duhamel-Marette et Mazuet.

Château d'Annoville

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Le château d'Annoville.

Le château d'Annoville construit vers 1700 est situé à une centaine de mètres de la route reliant Montmartin-sur-Mer et Granville, dominant les plages d'Annoville et de Hauteville-sur-Mer sur la Côte des Havres.

La famille Michel d'Annoville le fait édifier au XVIIIe siècle[28], avec notamment du granite de Chausey acheminé depuis le Havre de Regnéville-sur-Mer. Le granite excédentaire après cette construction permet de bâtir la tour de l'église Notre-Dame d'Annoville. Le château voit s'y rencontrer une partie de la noblesse bas-normande : alliés aux grandes familles du temps, notamment à celle de Tourville, les Michel d'Annoville y donnent des fêtes particulièrement brillantes. Jusqu'à 1935, les boiseries de son vestibule ainsi que le lustre en fer forgé pesant environ une tonne et les grandes tapisseries de sa salle des fêtes témoignent encore de ces splendeurs passées…

À la mort de Pierre Charles Léonor Michel d'Annoville (1765 à Saint-Nicolas-de-Coutances - 1843 à Annoville)[28],[43], officier d'infanterie, conseiller général de la Manche de 1803 à 1805 et maire d’Annoville de 1804 à 1809, le château est transmis à son fils aîné : Florent Michel d'Annoville, maire de Muneville-sur-Mer. Le fils-cadet de celui-ci, Nicolas Louis Michel, en hérite (son frère aîné, Léonor Henri, étant mort avant son père), lequel retransmet le château à son unique fils : Charles Marie. À la suite de la disparition en mer de ce dernier en 1879 comme lieutenant de vaisseau (dans le naufrage de la batterie flottante l'Arrogante près de Hyères), le château passe à son fils unique, Marie Charles Louis Raoul, qui n’y réside pas.

Après avoir été déserté durant une trentaine d’années à partir de la guerre franco-allemande de 1870, le château est habité par Georges Michel d'Annoville, un des fils de Pierre Charles Ferdinand Michel d'Annoville (celui-ci étant cousin-germain de Nicolas Louis Michel Michel d'Annoville). Après la mort en 1910 de l’épouse de Georges Michel d'Annoville, Lokoma Amelot de Chaillou (indienne tehuelche de Patagonie adoptée par la famille Amelot de Chaillou), le château est habité par Paul Dutasta (chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères Stephen Pichon), qui y reçoit à plusieurs reprises Georges Clemenceau.

Marie Charles Louis Raoul Michel d'Annoville (fils unique de Charles Marie Michel d'Annoville ci-avant), consul de France au Luxembourg en 1907, meurt sans héritier en 1916 dans les combats de l’ouvrage de Thiaumont lors de la bataille de Verdun (comme sous-lieutenant au 294e régiment d'infanterie). Le château revient alors à sa mère : Marie Charlotte Léonie Le Pelletier d'Angoville (veuve de Charles Marie Michel d'Annoville ci-avant). À la mort de cette dernière en 1930, le château est vendu par la famille Le Pelletier d'Angoville. À partir de 1935, la majeure partie de son contenu est dispersée, notamment un tableau représentant le maréchal de France Anne Hilarion de Costentin de Tourville qui est transmis à la famille Desgrées du Loû à Nantes.[réf. nécessaire]

En 2003, le château est racheté par Pierre de Castellane (1960-2018) qui le restaure, redessine et replante le jardin. Il en fait un lieu culturel en ouvrant la propriété pour des expositions, des spectacles et des conférences.

Autres lieux et monuments

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  • Manoir presbytéral, situé en face de l'église, avec deux portails en plein cintre.
  • Dunes et marais.
  • Ferme-manoir du Tot des XVIe – XVIIIe siècles.
  • Ferme-manoir de la Héronnière du XVIe siècle.
  • Salle des Oyats (ancien presbytère).
  • Puits communal au pied du mur du cimetière (enclos paroissial).

Activité et manifestations

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Personnalités

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Bibliographie

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  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 11.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 57

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  8. « Station Météo-France Coutances - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Annoville et Coutances », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France Coutances - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Annoville et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  13. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  14. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  21. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. a et b François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 69
  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Guénégaud, , p. 21a.
  26. a et b Delattre, 2002, p. 11.
  27. Jean-Yves Cuquemelle, Montebourg et le pays Cassin, Éditions Heimdal, , 92 p., p. 86.
  28. a b c et d Gautier 2014, p. 57.
  29. « La fusion entre Lingreville et Annoville actée pour le 1er janvier ».
  30. Décédé en exercice le .
  31. Décédé en exercice le .
  32. « Pierre de Castellane élu à l'unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  33. Décédé en cours de mandat : Manche : décès du maire d’Annoville Pierre de Castellane.
  34. « Manche : Frédéric Longuet élu maire d'Annoville à l'unanimité », sur lamanchelibre.fr, La Manche libre (consulté le ).
  35. « Annoville (50660) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  40. « 2 reliquaires », notice no PM50000020.
  41. « Maître-autel, gradin d'autel, retable, tabernacle, portes de la sacristie, lambris de revêtement », notice no PM50000022.
  42. « Calice, patène », notice no PM50000021.
  43. Pierre Michel d'Annoville sur le site Wikimanche.