Antoine-Marguerite Clerc — Wikipédia

Antoine-Marguerite Clerc
Antoine-Marguerite Clerc
Antoine-Marguerite Clerc (1774-1846) en tenue de Général

Naissance
Lyon
Décès (à 72 ans)
Ancien 1er arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp
Années de service 17901830
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes

Antoine-Marguerite Clerc , né le [1] à Lyon mort le à Paris, est un général français du Premier Empire.

Soldat aux chasseurs de Bretagne (10e chasseurs à cheval en 1791) le , brigadier-fourrier le , maréchal des logis-chef le 14 germinal an II, et sous-lieutenant le 16 nivôse an V, Antoine-Marguerite Clerc sert aux armées du Rhin et d'Italie de 1793 à l'an VII.

À l'affaire du , devant Landau, il reçoit un coup de sabre au poignet gauche. Dans un engagement en avant du village de Reull près de Mannheim le 9 prairial an II, il est atteint d'un coup de feu au travers du corps et d'un coup de sabre à la main droite. Aux affaires des 3 frimaire an II et 14 germinal an III, il reçoit un coup de feu à l'épaule gauche et un coup de sabre sur la tête. Pendant celle dernière campagne, le peloton de vingt-cinq chasseurs dont il fait partie enlève, sous les yeux du général Desaix, une grand'garde du régiment de hussards de Wurmser, et contribue, peu de temps après, à la prise d'un poste de 200 hommes d'infanterie qui servent également de grand'garde aux troupes de la garnison autrichienne de Manheim. Au combat de Bellune (Italie), suivi de quatre chasseurs seulement, il fait mettre bas les armes à 3 officiers et à 300 soldats autrichiens dans le quartier général ennemi.

Le 13 nivôse an VIII (), il passe avec son grade de sous-lieutenant dans les grenadiers à cheval de la garde des consuls, fait en cette qualité la campagne d'Italie (1799-1800) avec l'armée de réserve et prend sa part de gloire à la bataille de Marengo.

Nommé lieutenant en second le 29 messidor () suivant et lieutenant en premier le 4 brumaire an IX (), puis capitaine-adjudant-major dans les chasseurs à cheval de la même garde le 9 vendémiaire an X (), il prend le commandement d'un escadron le 21 vendémiaire an XI, et est créé membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII (). Il fait la campagne de cette année et la suivante à l'armée des côtes de l'Océan, et passe chef d'escadron le 16 frimaire an XIII.

Il se fait remarquer à Ulm. À Austerlitz, il charge à la tête de 100 chasseurs une colonne russe qui se dirige en fuyant vers le lac d'Augzed, et lui enlève 8 pièces de canon. Cette action brillante lui vaut la croix d'officier de la Légion d'honneur, qui lui est conféré le . En 1806 et 1807, il fait les campagnes de Prusse et de Pologne, et passe a l'armée d'Espagne en 1808. Il y reçoit cette même année, le titre de baron de l'Empire.

Rappelé en Allemagne en 1809, il obtient le brevet de colonel à la suite d'un régiment de cuirassiers le , et le celui de colonel titulaire du 1er régiment de cette arme. C'est à la tête de ce corps qu'il fait la campagne de Russie (1812), celle de Saxe (1813), pendant laquelle il est blessé d'un éclat d'obus à la bataille de Hanau, et celle de France (1814) jusque sous les murs de Paris, où il est encore atteint d'une blessure semblable.

Il a été nommé chevalier de l'ordre de la Couronne de fer le , chevalier de Saint-Louis le , et le maréchal de camp.

Confirmé dans le grade de général de brigade le , il ne prend aucune part aux événements militaires de 1815.

Chargé en 1816 du commandement du département de la Drôme, dans la 7e division militaire, il passe en 1818 à celui de l'Orne, dans la 14e division, et reçoit le titre de vicomte par lettres patentes du de cette année. Appelé le au commandement de la 3e subdivision de la même division territoriale, il est ensuite successivement mis en disponibilité, employé dans l'inspection générale de la gendarmerie, et nommé le , commandeur de la Légion d'honneur.

Entré en disponibilité après la révolution de juillet 1830, et placé dans le cadre de réserve de l'état-major général le , le général Clerc est encore dans la même position en 1845.

Il meurt à Paris le . Il repose dans la 27e division du cimetière du Père-Lachaise.

Décorations

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. 4, L'auteur, (lire en ligne) ;
  • Charles-Théodore Beauvais, Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français depuis les temps les plus reculés jusques et compris la bataille de Navarin, vol. 32, Charles-Louis-Fleury Panckoucke, (lire en ligne) ;
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 5, Bureau de l'administration, , 2e éd. (lire en ligne) ;
  • « Cote LH/551/34 », base Léonore, ministère français de la Culture

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]