Antoine Aloys de Hohenzollern-Sigmaringen — Wikipédia

Antoine-Aloys de Hohenzollern
Description de l'image Adel im Wandel401.jpg.

Titre

Prince de Hohenzollern-Sigmaringen


(45 ans, 9 mois et 27 jours)

Prédécesseur Charles Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen
Successeur Charles de Hohenzollern-Sigmaringen
Biographie
Titulature Prince de Hohenzollern-Sigmaringen
Dynastie Maison de Hohenzollern-Sigmaringen
Nom de naissance Anton Aloys Meinrad Franz Prinz von Hohenzollern-Sigmaringen
Naissance
Sigmaringen
Décès (à 69 ans)
Sigmaringen
Sépulture Sigmaringen
Père Charles Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen (1724-1785)
Mère Jeanne de Hohenzollern-Berg
Conjoint Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrburg
Enfants Un fils (1783-1783)
Charles de Hohenzollern-Sigmaringen (1785-1853)
Religion Catholicisme romain

Description de l'image Hohenzollern-Sigmaringen.JPG.

Antoine Aloys de Hohenzollern-Sigmaringen[1] (en allemand : Anton Aloÿs Meinrad Franz von Hohenzollern-Sigmaringen), né le à Sigmaringen[2] et mort le dans la même ville[2], est prince de Hohenzollern-Sigmaringen de 1785 à 1831.

Il est le fils de Charles Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen et de Jeanne comtesse de Hohenzollern-Berg (1727-1787)[1]. Né durant la guerre de Sept Ans à laquelle son père participe activement, Anton Aloys est élevé à 's-Heerenberg en Gueldre, région dont sa mère est originaire. Il étudie ensuite dans les universités de Fribourg, Heidelberg et Ingolstadt.

Mariage et descendance

[modifier | modifier le code]

Le [1], Antoine Aloys de Hohenzollern-Sigmaringen épouse à Kirn[3] la princesse Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrburg (1760-1841), fille de Philippe-Joseph Prince de Salm-Kyrburg et de Marie-Thérèse princesse de Hornes et Overisque[4].

Anton Aloys de Hohenzollern

Deux enfants sont nés de cette union :

Antoine Aloys de Hohenzollern-Sigmaringen succède à son père en 1785[6]. Sa femme Amélie vit à Paris. Elle recueille à l'Hôtel de Salm durant la Terreur les enfants de Joséphine de Beauharnais lorsque la future impératrice, son amie, est incarcérée. Le prince Frédéric de Salm-Kyrbourg, frère d'Amélie, est, comme le mari de Joséphine, victime de la terreur révolutionnaire.

L'amitié de Joséphine pour sa femme permet à Antoine-Aloys de conserver sa principauté lors du recès d'Empire de 1803, voulu par Bonaparte, mais il ne peut obtenir que l'empereur chasse la branche cadette de la famille de Hohenzollern du trône de Prusse et l'y mette à sa place[réf. nécessaire]. Néanmoins, Antoine-Aloys donne en mariage à son fils une nièce de Joachim Murat, beau-frère de l'empereur et roi de Naples. À la suite du recès de la Diète d'Empire, le prince Antoine Aloys prend possession du couvent d'Inzigkofen en 1803.

Le Congrès de Vienne maintient l'indépendance de la principauté de Sigmaringen et la laisse à son souverain légitime.

Généalogie

[modifier | modifier le code]

Antoine Aloys de Hohenzollern-Sigmaringen appartient à la lignée de Hohenzollern-Sigmaringen issue de la quatrième branche, elle-même issue de la première branche de la Maison de Hohenzollern. Cette lignée appartient à la branche souabe de la dynastie de Hohenzollern, elle donna des rois à la Roumanie. Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen est l'ascendant de Michel Ier de Roumanie.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Detlev Schwennicke, Europaïsche Stammtafeln, Neue Folge, Band I.1 Tafel 123, Frankfurt am Main, 1998
  2. a et b Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 188
  3. Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 195, note 39aaa : "Le mariage eut lieu à Kirn le 13-8-1782, la date étant confirmée par les registres de la paroisse catholique de Kirn conservés aux Archives de l'Evêché de Trèves."
  4. Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 189
  5. Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 214
  6. Friedrich-Carl Esbach, Fürst Leopold von Hohenzollern, Ein Lebensbild, Sigmaringen, 1906, p. 88

Liens externes

[modifier | modifier le code]