Antoine de Bourgogne (bâtard) — Wikipédia
Seigneur de Beveren (d) |
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Naissance | |
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Décès | |
Activité | Chef militaire |
Famille | |
Père | |
Mère | Jeanne de Presles (d) |
Fratrie | |
Conjoint | Marie de La Vieville (d) (à partir de ) |
Enfants | Philippe de Bourgogne-Beveren Jeanne de Bourgogne (d) Antoine de Bourgogne (d) |
Distinction |
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Antoine de Bourgogne, dit « le Grand Bâtard de Bourgogne », né vers 1421 et mort le , seigneur de Beveren, vicomte d'Aire, est un fils naturel du duc de Bourgogne Philippe le Bon.
Biographie
[modifier | modifier le code]Antoine est le fils de Philippe le Bon (Philippe III de Bourgogne, 1396-1467), duc de Bourgogne et souverain des Pays-Bas bourguignons, et de sa maîtresse Jeanne Lemaire, dite « Jeanne de Presles »[1].
À la mort de son demi-frère un peu plus âgé Corneille (vers 1420-1452), il reprend son titre de « Grand Bâtard de Bourgogne » (1452). Il reçoit l'ordre de la Toison d'or en 1456.
Antoine est devenu "roi des archers" en 1463 après avoir remporté le concours de tir annuel de la Guilde de Saint-Sébastien (nl) à Bruges. Selon certains historiens, c'était la raison du tableau de Rogier van der Weyden, dans lequel il tient une flèche, mais il n'y a aucune preuve de cela[2]. Il était également collectionneur et mécène de manuscrits, principalement des meilleurs miniaturistes et copistes.
Il fait partie de la cour de son demi-frère Charles le Téméraire, qui le charge du commandement de ses armées dans ses pays de Bourgogne[pas clair][3].
Fait prisonnier par les Français lors de la bataille de Nancy (janvier 1477), où le duc trouve la mort, le Grand Bâtard entre au service de Louis XI, dont il devient un des conseillers les plus écoutés[réf. nécessaire]. En 1478, le roi lui attribue le comté de Sainte-Menehould[4], avec Grandpré, Châtillon et Château-Thierry. En 1480, il achète le château de Wakken comme résidence.
Antoine, Grand Bâtard de Bourgogne, est légitimé[pas clair] par Charles VIII en 1485[5] et le récompense en le faisait chevalier de l’ordre de Saint-Michel.
Résidant à Tournehem, domaine issu de la dot son épouse, situé près de Saint-Omer, il serait mort à Ardres le , à l'âge de 83 ans[6]. Il est inhumé à Tournehem.
Descendance
[modifier | modifier le code]Antoine de Bourgogne épouse en 1446 Jeanne de La Vieville, dont il a :
- Philippe, seigneur de Beveren ;
- Jeanne (décédée le ), épouse vers 1470 Gaspar de Culemborg, et descendance ;
- Marie, morte jeune ;
- une fille, non identifiée.
Il laisse aussi deux fils naturels, nés de Marie de Braem :
- Antoine, seigneur de Wakken, à l'origine de la branche des comtes de Wakken ;
- Nicolas (mort en 1520), homme d'Église[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Jeanne de Presles », Bulletin de la Commission historique du département du Nord, Lille, 1900, pp. 21-22. Lire en ligne.
- Kemperdick, Stephan (1999) Rogier van der Weyden. Meesters van de Lage Landen, Cologne : Könemann (traduction de l'allemand), p. 100
- Les pays de par deça ou bien les pays de par delà ? Ou bien vraiment tous ?
- http://www.menouetsesvoisinsdargonne.fr/spip.php?page=imprimir_articulo&id_article=334
- ou en 1480
- L.-E. de la Gorgue Rosny, Recherches généalogiques sur les comtés de Ponthieu, de Boulogne, de Guines et pays circonvoisins, Tome 1, Boulogne-sur-mer, 1874, page 40, lire en ligne.
- Prêtre ou chanoine du chapitre de l'église Saint Pierre d'Utrecht (nl)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Amédée Boinet, « Un bibliophile du XVe siècle : le grand bâtard de Bourgogne », Bibliothèque de l'École des chartes, t. 67, , p. 255-269 (lire en ligne).
- (en) Catherine Emerson, « "Tel estat que peust faire Ie filz aisné légitime de Bourgoingne" : Antoine, Great Bastard of Burgundy and Olivier de La Marche », Publications du Centre européen d'études bourguignonnes, vol. 41 « Rencontres d'Édimbourg-Glasgow ( au ) : Le héros bourguignon : histoire et épopée », , p. 77-87 (DOI 10.1484/J.PCEEB.2.302194).
- Alain Marchandisse et Christophe Masson, « Les tribulations du Grand Bâtard Antoine de Bourgogne en Italie (1475) », Publications du Centre européen d'études bourguignonnes, vol. 49 « Rencontres de Rome (25 au ) : Bourguignons en Italie, Italiens dans les Pays bourguignons (XIVe-XVIe s.) », , p. 23-49 (DOI 10.1484/J.PCEEB.1.100455, lire en ligne).
- Christiane Van Den Bergen-Pantens, « Héraldique et bibliophilie : le cas d'Antoine, grand bâtard de Bourgogne (1421-1504) », dans Anny Raman et Eugène Manning (dir.), Miscellanea Martin Wittek : album de codicologie et de paléographie offert à Martin Wittek, Louvain / Paris, Éditions Peeters, , XVII-375 p. (ISBN 90-6831-497-1 et 2-87723-069-4), p. 323-354.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Portrait d'Antoine de Bourgogne, une peinture à l'huile sur panneau de Rogier van der Weyden.
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Antoine de Bourgogne sur la base de données Devise : emblématique et héraldique à la fin du Moyen Âge