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DeutschAntoine de La Chambre — Wikipédia
Pour les autres membres de la famille, voir Maison de Seyssel.
| Évêque diocésain Diocèse de Belley | |
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| à partir du | |
| Évêque de Belley (?) | |
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| Famille |
Antoine de La Chambre, mort en 1575 à Belley, est un ecclésiastique, issu de la branche des de Seyssel, seigneurs de Sermoyer. Il fut évêque de Belley de 1550 à 1575.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Antoine de Seyssel, dit de La Chambre, est le troisième fils de Charles de Seyssel, dit de La Chambre, baron de Sermoyer, de Meximieux et de la Cueille (148x-1565), et d'Isabeau de Mareschal, fille unique et héritière de François Mareschal, seigneur de Meximieux et de Montaney[1].
Selon une pieuse tradition, il n'aurait survécu à sa naissance que par l'intercession de la Sainte-Vierge vénérée dans la petite chapelle de Notre-Dame-du-Noyer[1]. Devenu évêque, il visite ce sanctuaire tous les ans et le comble de ses dons. Lors du partage des domaines paternels, il reçoit la seigneurie de Bourg-Saint-Christophe et l'usufruit de celle de Crest en Genevois. Destiné à l'Église, il est également pourvu du doyenné de l'église Saint-Apollinaire de Meximieux pour laquelle il institue les statuts du chapitre de chanoines le .
Épiscopat
[modifier | modifier le code]Après la mort à Rome en 1550 de son oncle paternel, le cardinal Philippe de La Chambre, évêque de Belley[2], il est désigné par le pape Paul III comme son successeur mais il ne prend possession de l'évêché que le [3]. Il s'adjoint comme coadjuteur un carme réputé pour sa piété Guillaume Forbiti ou de Fourbi « que l'on dict evesque d'Alexie ». Il est témoin lors du mariage de sa sœur Jeanne avec Philibert de Vautraneuse le . La qualité de Prince d'Empire étant attachée à son diocèse de Belley il participe au Concile de Trente où il est présent le .
Mort et succession
[modifier | modifier le code]Antoine de La Chambre teste à Belley le et y meurt en [1],[4]. Son corps est inhumé dans la cathédrale de Belley, à droite du maître-autel[1].
Jean Godefroid Ginod lui succède sur le siège épiscopal de Belley.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Marc de Seyssel-Cressieu, La maison de Seyssel : ses origines, sa généalogie, son histoire d'après les documents originaux, t. 2, Grenoble, Allier frères, , 569 p. (lire en ligne), p. 6-7.
- Il avait en fait résigné son siège en 1538 à la suite de l'occupation de la région par les troupes françaises.
- Pères Richard et Giraud, Bibliothèque Sacrée ou Dictionnaire Universel, dogmatique, canonique, géographique..., Paris, chez Boiste fils ainé, 1827, tome XXVIII, p. 149.
- Abbé Page, « Le prieuré et le chapitre de Meximieux (9e art.) », p. 181 (lire en ligne), in Bulletin de la Société Gorini : revue d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse du Diocèse de Belley, Bourg-en-Bresse, vol.8, 1911, livraison d'avril.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la religion :
