Antrustion — Wikipédia
Chez les Francs et les Mérovingiens, l'antrustion (on parle aussi de leude) était un homme libre qui avait juré fidélité à la personne du roi et l'accompagnait notamment dans ses campagnes guerrières ; il appartenait à sa truste [1], c'est-à-dire sa « garde personnelle ». Ces hommes étant les fidèles du roi, le wergeld est trois fois plus élevé que celui des autres hommes libres[2]. le tarif était aussi le même pour un Sagibaron.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Geneviève Bührer-Thierry, Charles Mériaux, La France avant la France (481-888), éd. Belin, 2010, p. 639.
- Marculf, Formulae Marculfi, I, 18, Mon. Germ. hist, Hanovre, K. Zeumer, Form. mer. et kar. aevi, , p. 55