Arbre oxalogène — Wikipédia
Un arbre oxalogène est un type d'arbre connu pour présenter la "voie oxalate-carbonate" dans le cadre de son métabolisme. Cette voie métabolique forme des ions d'oxalate qui au niveau du sol, en symbioses bactério-fongiques, forment du carbonate de calcium (CaCO3, calcaire) qui est l'une des formes les plus durables de puits de carbone[1].
Les propriétés de ce type d'arbres ont été découvertes dans les années 1990 par le biogéochimiste Eric Verrecchia[2].
Mécanisme
[modifier | modifier le code]La photosynthèse de ces arbres aboutit à la formation, entre autres, d'ion oxalates qui migrent vers les racines de l'arbre. Différents micro-organismes du sol décomposent ces oxalates en ions carbonates. Ces ions carbonates réagissent avec des ions calcium du sol pour donner le carbonate de calcium[3].
Exemples
[modifier | modifier le code]Parmi les arbres oxalogènes, on peut citer la noix-pain et Milicia excelsa (iroko)[4].
Références
[modifier | modifier le code]- G. Cailleau1, O. Braissant et E. P. Verrecchia, Turning sunlight into stone: the oxalate-carbonate pathway in a tropical tree ecosystem, Biogeosciences, 8, 1755–1767, 2011
- Christine Siebert, Chronique sciences, RFI, Les arbres oxalogènes, 2015
- Pascal Moret et Jean-Philippe Camborde, L’arbre sauveur, Nature = futur !, 2016
- Camille Cruz, Découvrez les arbres sauveurs, capables de transformer le carbone en calcaire, Terrraeco, 2014