Armand de Baudry d'Asson (1910-1998) — Wikipédia

Armand de Baudry d'Asson
Fonctions
Député français

(13 ans et 29 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Vendée
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique PRL (1945-1951)
RI (1951-1955)
IPAS (1956-1958)
Maire de La Garnache

(35 ans, 5 mois et 26 jours)
Successeur Pierre Rouillon
Conseiller général de la Vendée

(25 ans)
Circonscription Canton de Challans
Prédécesseur Armand de Baudry d'Asson
Successeur François Boux de Casson
Biographie
Nom de naissance Armand Quentin Alphonse Marie Joseph de Baudry d'Asson
Date de naissance
Lieu de naissance Ixelles
Date de décès (à 87 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
Parti politique PRL (1945-1951)
CNIP (1956-1958)

Armand Quentin de Baudry d'Asson, né le à Ixelles (Belgique) et mort le à Paris 16e[1], est un homme politique français, député de la Vendée de 1945 à 1958.

Il naît dans une famille de l'aristocratie vendéenne comptant plusieurs parlementaires : son père, Armand Charles, est député de la Vendée de 1914 à 1927, puis sénateur de 1927 à 1936. Il a succédé à son propre père, Armand Léon, député royaliste de la Vendée de 1876 à 1914.

Grand propriétaire foncier, il s'investit dans les questions agricoles en participant à l'action de syndicats professionnels, de coopératives et de mutuelles. Il préside le syndicat des marais de la baie de Bourgneuf, et milite pour la mise en œuvre d'un programme de modernisation et d'équipement de l'agriculture des marais de l'Ouest dans le cadre des grands aménagements régionaux lancés après la Seconde Guerre mondiale.

Mobilisé à la déclaration de guerre, il participe à la Bataille de France et n'accepte pas l'Occupation allemande. Il est déporté à Neuengamme en juin 1944 en raison de son comportement anti-allemand, qui lui vaut la Croix de guerre 1939-1945, le grade de chevalier puis d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneur[Quand ?] et la Croix du combattant volontaire de la Résistance.

Carrière politique

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Catholique fervent[2], farouche militant de l'Action française comme son père et son grand-père[3], il commence sa carrière politique en se faisant élire, en 1935, conseiller municipal et premier adjoint au maire de La Garnache, et conseiller général de Challans. Il est maire de La Garnache de 1941 à 1977 et conseiller général jusqu'en 1955, date à laquelle il est battu par le candidat d'extrême droite François Boux de Casson, ancien délégué départemental à l'Information du gouvernement de Vichy.

Conduisant une liste conservatrice sous l'intitulé d'Union républicaine et d'action agricole, maritime et sociale lors de l'élection de la première Assemblée constituante (), Armand de Baudry d'Asson est élu. Il siège dans l'opposition de droite, adhérant au PRL. Il est membre de la commission de l'équipement national et de la production.

Il est réélu dans la seconde Assemblée nationale constituante en , sous l'étiquette PRL. Il y est membre de la commission du ravitaillement, et s'oppose au projet de Constitution.

Les élections législatives de lui permettent de conserver son siège. Il est membre des commissions de l'agriculture et de l'éducation nationale de la nouvelle Assemblée nationale.

Il est réélu lors des élections législatives de juin 1951. Membre du groupe des Républicains indépendants, il participe aux travaux des commissions de l'éducation nationale, de l'agriculture et de l'intérieur.

Lors des élections législatives de janvier 1956, Armand de Baudry d'Asson conduit une liste d'Union des indépendants et paysans de Vendée. Réélu, il retrouve la commission de l'éducation nationale, et il s'inscrit également à la commission des affaires économiques.

Dans les derniers moments de la Quatrième République, Armand de Baudry d'Asson soutient le retour au pouvoir du Général de Gaulle.

Il se porte candidat lors des élections de la première législature de la Cinquième République, dans la 3e circonscription de la Vendée, mais il est battu par son concurrent du MRP Louis Michaud.

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Il est chevalier de l'ordre de Malte.
  3. François-Marin Fleutot, « Les royalistes du refus 1940-1944 », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 75 (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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