Astacos — Wikipédia
Astacos (en grec ancien : Ἀστακός, « homard ») également connue comme Olbia (la « prospère ») est une ancienne cité grecque de Propontide, en Bithynie, colonie de Mégare, fondée vers 712 av. J.-C. et détruite par Lysimaque. Selon l'historien Memnon d'Héraclée, la cité tirerait son nom d’un certain Astacos, homme magnanime et d’une grande noblesse[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Entre 730 et 550 av. J.-C., Mégare connaît une activité coloniale considérable : elle fonde Astacos, Chalcédoine, Byzance sur le Bosphore ; Héraclée du Pont en Bithynie et Megara Hyblaea en Sicile. La date admise pour la fondation d’Astacos est 712/711, soit la première année de la 17e Olympiade. Vers 435/434 av. J.-C., Astacos passe sous contrôle athénien : une clérouquie y est installée[2]. Thucydide a parlé d’un tyran nommé Évarque, qui a régné de 430 à 420 av. J.-C.[3]. Après la destruction d'Astacos par Lysimaque, le roi Nicomède Ier fonda sur ce site Nicomédie en 264 av. J.-C.
Sources
[modifier | modifier le code]- Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne], Livre V, Chap. 11.
- Thucydide, La Guerre du Péloponnèse [détail des éditions] [lire en ligne], Livre II
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Elias Koulakiotis, « Arrien et la mémoire historique et religieuse de Nicomédie », Ktèma : civilisations de l'Orient, de la Grèce et de Rome antiques, no 39, , p. 87-99 (lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Memnon d'Héraclée, Histoires, Livre XX.
- Pierre Lévêque, Otar Lordkipanidzé, Sur les traces des Argonautes : 6e Symposium de Vani (Colchide), 22-29 sept. 1990, Presses universitaires de Franche-Comté, , 355 p. (ISBN 978-2-251-60613-2, présentation en ligne), p. 145.
- Thucydide, La Guerre du Péloponnèse [détail des éditions] [lire en ligne], Livre II.