Auguste Vermorel — Wikipédia

Auguste-Jean-Marie Vermorel
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 29 ans)
VersaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Denicé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Auguste VermorelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Auguste-Jean-Marie VermorelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de

Auguste Vermorel, né à Denicé (Rhône) le et mort de ses blessures à Versailles le , est un socialiste et une personnalité de la Commune de Paris.

Journaliste, il fonde le journal La Jeune France en 1861. Puis il devient le rédacteur en chef du Courrier français et collabore à la Réforme où il propage les idées socialistes qui lui valent des peines d'emprisonnement. Il publie également Les Hommes de 1848 en 1868, Les Hommes de 1851 et Les Vampires, un pamphlet électoral, en 1869 et Le Parti socialiste en 1870, ainsi que des textes de Danton, de Robespierre et de Marat.

Emprisonné par le Second Empire en raison de ses opinions politiques, il est libéré par la proclamation de la République le . Mais il est de nouveau emprisonné pour sa participation au soulèvement du 31 octobre 1870 contre la politique du Gouvernement de la Défense nationale. Après la fin du siège de Paris par les Allemands (septembre 1870 - mars 1871), il se retire en province, mais revient à Paris après le soulèvement communaliste du 18 mars 1871. Le , il est élu au Conseil de la Commune par le XVIIIe arrondissement ; il siège à la commission de la Justice, puis à la commission Exécutive et enfin à celle de la Sûreté générale. Il fait paraître deux journaux, L'Ordre et L'Ami du Peuple, chacun arrêté après quatre numéros. Il vote contre la création du Comité de Salut public, faisant partie de la minorité au conseil de la Commune. Pendant la Semaine sanglante, il combat sur les barricades où il est grièvement blessé le . Il est transféré comme prisonnier à Versailles, où il meurt lentement faute de soins. Il est enterré au cimetière de Denicé[1].

Notes et références

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  1. « DENICÉ (69) : cimetière - Cimetières de France et d'ailleurs », sur landrucimetieres.fr (consulté le ).

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Notices biographiques

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Articles connexes

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Liens externes

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