Auprès d'un mort — Wikipédia
Auprès d'un mort | ||||||||
Publication | ||||||||
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Auteur | Guy de Maupassant | |||||||
Langue | Français | |||||||
Parution | dans Gil Blas | |||||||
Recueil | ||||||||
Nouvelle précédente/suivante | ||||||||
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Auprès d’un mort est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1883.
Historique
[modifier | modifier le code]Auprès d’un mort est initialement publiée dans la revue Gil Blas du , sous le pseudonyme Maufrigneuse, et repris dans le recueil posthume Le Colporteur[1].
Résumé
[modifier | modifier le code]Menton. Un grand Allemand poitrinaire se meurt doucement. Le narrateur lie connaissance avec lui, et le malade lui montre tout de suite un livre de son maître, Schopenhauer, annoté de la main de l’auteur.
Le narrateur considère Schopenhauer comme « le plus grand saccageur de rêves ». D'ailleurs, un homme politique français dira du philosophe allemand, après l’avoir rencontré : « J’ai cru passer une heure avec le diable ».
L'Allemand poitrinaire a veillé autrefois le corps de son maître. Le cadavre sentait mauvais. Vient un moment où il passe à côté de la pièce pour échapper à l’odeur. Un bruit surgit dans la chambre du mort : c’est le dentier qui est tombé à cause du travail de décomposition qui a fait se desserrer la mâchoire.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Volume Maupassant, Contes et Nouvelles, page 1510, Bibliothèque de la Pléiade
Éditions
[modifier | modifier le code]- Auprès d’un mort, dans Maupassant, Contes et Nouvelles, texte établi et annoté par Louis Forestier, éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1974 (ISBN 978 2 07 010805 3).