Avensan — Wikipédia
Avensan | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Lesparre-Médoc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Médullienne | ||||
Maire Mandat | Laurent Pascual 2023-2026 | ||||
Code postal | 33480 | ||||
Code commune | 33022 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Avensanais | ||||
Population municipale | 3 076 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 59 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 02′ 08″ nord, 0° 45′ 24″ ouest | ||||
Altitude | Min. 4 m Max. 51 m | ||||
Superficie | 52,24 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Avensan (ville isolée) | ||||
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Sud-Médoc | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Gironde Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | www.mairie-avensan.fr | ||||
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Avensan est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le Médoc, dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune d'Avensan, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Avensan est une commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans le Médoc entre Castelnau-de-Médoc et Margaux.
Le village est implanté sur une proéminence dominant la rive droite de la Jalle de Tiquetorte[1]. Avensan était situé sur le tracé de la Lébade, l'ancien grand chemin qui reliait le nord du Médoc à Bordeaux.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Arsac, Castelnau-de-Médoc, Margaux-Cantenac, Moulis-en-Médoc, Saint-Aubin-de-Médoc, Salaunes et Soussans.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salaunes à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 007,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Avensan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avensan[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,8 %), cultures permanentes (4,5 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), terres arables (3 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %), prairies (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Avensan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle de Castelnau, le ruisseau de la Cabaleyre, la Louise et le ruisseau de Laurina. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009 et 2020[17],[15].
Avensan est exposée au risque de feu de forêt. Un incendie important s'est notamment produit en 2021. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[18]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 172 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 155 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Avensan est une formation romane en -anum basée sur un nom de personne qui peut être Aventius, Avencius ou Aventinus[24].
Avensan étant en Médoc, pays gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple Richenède, Haurot, la Herreyre, Villeranque, Haussemagne (Hossemagne), Brédéra, le Garriga, le Castéra, Todinat, Treytinat, le Mata, le Landat, le Sargat, le Sablonat, Branas, l’Escouley, la Cabaleyre, la Herreyre, Poutchey, Puy Bacquey, le Piney, le Sourbey, le Fraguey, la Lagune merdouze[25]...
Histoire
[modifier | modifier le code]Avensan était autrefois desservi par la lébade, le grand chemin de Bordeaux à Soulac, qui passait par la croix de Villeranque puis rejoignait le lieu-dit « les Ormes » (probablement Barrau). L'actuelle route, construite par Tourny en 1747, a préféré desservir Castelnau, qui était une place médiévale importante.
Le 27 octobre 1791, Louis Marie de Salgues, marquis de Lescure, qui deviendra célèbre deux ans plus tard en s'illustrant en tant que général vendéen lors de la première guerre de Vendée épouse à Avensan Melle Marie Louise Victoire de Donissan dont la famille possédait le château Citran et qui passera elle aussi à la postérité en laissant ses célèbres "mémoires de la Marquise de la Rochejaquelein", riche témoignage de l'épopée vendéenne.
À la Révolution, les paroisses Saint-Genès de Meyre[26] et Saint-Pierre d'Avensan[27] forment la commune d'Avensan[28].
Avensan a été desservi par la ligne de chemin de fer de Margaux à Sainte-Hélène de 1884 à 1933.
- La Lébade à Villeranque.
- Croix de Villeranque.
- L'ancienne gare d'Avensan.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Castrillo de Murcia (Espagne) depuis 1992[32]
Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont nommés les Avensanais[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2021, la commune comptait 3 076 habitants[Note 4], en évolution de +7,67 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Viticulture : Bordeaux (AOC) Médoc (AOC) Haut-médoc Moulis-en-médoc (AOC)
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L’ensemble de l’église Saint-Pierre d'Avensan, église de style roman, à l’exception du clocher néogothique de la fin du XIXe siècle, a fait l’objet d’une restauration intégrale[38]. L'abside a été classée au titre des monuments historique en 1915. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2006[39].
- Le hameau de Saint-Raphaël a vu naître Pey Berland qui fut archevêque de Bordeaux. En 1457, il y fit transformer sa maison natale en chapelle[40].
Il existait, au Xe siècle, plusieurs châteaux : un à Romefort et un autre à Saint-Genès dont il reste encore quelques ruines.
La commune est réputée pour ses vignobles et ses domaines viticoles, comme le château Citran.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Château de Villegeorge.
- l'église Saint-Pierre.
- Le portail d'entrée.
- Château l'Escouley.
- Étang des Jaugas
- Le lavoir.
- Le moulin de Tiquetorte.
- Salle communale.
- Maison rurale.
- Charpente de l'auvent (chapelle de Saint-Raphaël).
- Chapelle de Saint-Raphaël.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pey Berland, archevêque de Bordeaux au XVe siècle, est né à Avensan.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la commune
- Avensan sur le site de l'Institut géographique national
- Avensan sur le site de l'Insee
- Une propriété artisanale de la commune
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Présentation de la Commune d'Avensan.
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Avensan et Salaunes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Salaunes » (commune de Salaunes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Salaunes » (commune de Salaunes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Avensan », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Avensan », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
- « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Avensan », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5)..
- « Lòcs / Lieux-dits gascons de Avensan - Gasconha.com »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur gasconha.com (consulté le ).
- Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 2, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne), livre 3 article 5 pages 37-39.
- Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 2, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne), livre 3 article 16 pages 78-83.
- Historique des communes, p. 3, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 12 avril 2013.
- Commune d'Avensan sur le site de l'AMF, Association des Maires de France (consulté le 12 avril 2013).
- « L'ancien maire Michel Travers est décédé », Sud Ouest, (lire en ligne ).
- « Avensan : élection du nouveau maire et de ses adjoints », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- « Jumelage(s) de Avensan », sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures du Ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 12 avril 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « L'église Saint-Pierre sur le site patrimoinedumedoc.com »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Eglise Saint-Pierre », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Mairie d'Avensan : Chapelle de Saint-Raphaël.