Avenue Marcel-Doret (Toulouse) — Wikipédia
Situation | |
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Coordonnées | 43° 37′ 20″ nord, 1° 28′ 12″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 4 - Est |
Quartier(s) | Roseraie |
Début | no 21 route d'Agde et no 21 rue Théodore-Lenotre |
Fin | no 18 avenue du Président-Gaston-Doumergue et rue des Primevères |
Morphologie | |
Longueur | 350 m |
Largeur | 12 m |
Odonymie | |
Nom actuel | 1933 |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1933 |
Notice | |
Archives | 315552387223 |
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L'avenue Marcel-Doret est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]L'avenue Marcel-Doret est une voie publique. Elle traverse le quartier de la Roseraie, dans le secteur 4 - Est.
La chaussée compte une voie de circulation automobile dans chaque sens. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas d'aménagement cyclable.
Voies rencontrées
[modifier | modifier le code]L'avenue Marcel-Doret rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Route d'Agde (g)
- Rue Théodore-Lenotre (d)
- Rue des Orchidées
- Avenue du Président-Gaston-Doumergue (g)
- Rue des Primevères (d)
Odonymie
[modifier | modifier le code]L'avenue a reçu le nom de Marcel Doret (1896-1955)[1], aviateur et pilote d'essai pour Émile Dewoitine. En 1931, financé par le milliardaire François Coty, il forme un équipage avec René Mesmin et Joseph Le Brix sur un Dewoitine D.33. Le 12 septembre, alors qu'il survole l'Oural, le moteur cale : Joseph Le Brix et René Mesmin meurent dans l'accident. En 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, et à la suite de la Libération de Toulouse, il prend le commandement du 1er groupe de chasse FFI. Après la guerre, il continue à se produire lors de meetings aériens et de démonstrations. Il meurt dans sa résidence secondaire au Vernet[1].
L'avenue a toujours porté ce nom : la décision en est prise en 1933, du vivant même de Marcel Doret[1]. Il est remarquable qu'elle se prolonge au nord-ouest par l'avenue Joseph-Le Brix[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Patrimoine et lieux d'intérêt
[modifier | modifier le code]Lotissement de la S.I.T.E.E.V.
[modifier | modifier le code]Le lotissement est créé le 1er décembre 1930 par la Société immobilière toulousaine pour l'extension et l'embellissement de la ville (S.I.T.E.E.V.), constituée pour l'aménagement des nouveaux quartiers de la Roseraie et de Jolimont[3]. Le premier est délimité par la rue de Caumont et le chemin des Argoulets à l'est, l'avenue de Lavaur au sud, l'avenue Joseph-Le Brix et le chemin Michoun à l'ouest, l'avenue de la Roseraie, la rue Théodore-Lenotre et la route d'Agde au nord.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Salies 1989, vol. 1, p. 383.
- Salies 1989, vol. 2, p. 98.
- Salies 1989, vol. 2, p. 39-40.
- Notice no IA31100890, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31121733, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31121730, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Notice no 315552387223 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).