Bagne de Cherbourg — Wikipédia
Le bagne de Cherbourg est un établissement pénitentiaire, dédié aux travaux forcés, qui a accueilli des forçats sous le Consulat et l'Empire.
Historique
[modifier | modifier le code]Il est créé à Cherbourg en l'an XI (1803) par le premier Consul Bonaparte, pour accueillir les prisonniers du bagne du Havre, désaffecté à cette époque, et qui a été établi par l'arrêté directorial du 7 fructidor an VI pour la détention des militaires et marins condamnés aux fers pour désertion[1],[2],[3],[4].
De faible importance, il est situé sur la commune d'Équeurdreville, sur les ruines de l'Abbaye du Vœu.
Il est supprimé en 1808, et on envoie ses 262 condamnés au bagne de Lorient. Rouvert en 1809, il ferme définitivement à l'avènement de la Seconde restauration, en 1815, où ses 279 détenus sont transférés à Brest. Ses bâtiments accueillent ensuite la caserne d'artillerie de marine.
an XII | an XIII | an XIV | 1806 | 1807 | 1808 | 1810 | 1811 | 1812 | 1813 | 1814 | 1815 |
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101 | 264 | 318 | 322 | 298 | 262 | 212 | 279 | 278 | 325 | 330 | 279 |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
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Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Vérusmor, « Bagne de Cherbourg », Annuaire du département de la Manche,
- Yves Murie, Les enfermés de Cherbourg : Chouans, babouvistes, bagnards, prisonniers de guerre, quarante-huitards et communards dans les geôles cherbourgeoises, Cherbourg, Isoète, (ISBN 2913920551)
- Michel Pierre, Le Temps des bagnes, 1748-1953, Tallandier, .