Barbara Haering — Wikipédia

Barbara Haering
Illustration.
Fonctions
Conseillère nationale
Législature 43e à 47e
Groupe politique socialiste (S)
Commission CPS
CSEC (1995-98), CTT (1998-99)
Prédécesseur Doris Morf
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Montréal (Canada)
Nationalité Suisse
Canadienne
Parti politique Parti socialiste suisse

Barbara Haering, née le à Montréal au Canada (originaire de Zurich), est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste.

Barbara Haering naît le à Montréal, au Canada. Elle est originaire de Zurich et possède également la nationalité canadienne[1],[2]. Son père est Suisse romand[3].

Elle étudie les sciences de l'environnement à l'École polytechnique fédérale de Zurich et y obtient un doctorat en 1996[4].

Depuis qu'elle s'est retirée de la vie politique, elle dirige un bureau d'étude zurichois spécialisé dans les domaines scientifiques et culturels, nommé Econcept[2],[5], qui appartient au conseiller national Elmar Ledergerber[6],[7].

Elle est mère d'une fille[8].

Parcours politique

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Elle est membre du Conseil cantonal de Zurich de 1979 à 1983[1]. L'initiative parlementaire qu'elle dépose en 1993 est à l'origine de la solution du délai de douze semaines en matière d'avortement[4],[9].

Elle accède au Conseil national en février 1990, à la suite de la démission de Doris Morf[10]. Elle y siège jusqu'à fin 2007. Elle est membre de la Commission de la politique de sécurité (CPS), qu'elle préside à partir de fin 2005, de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) de fin 1995 à juin 1998 et de la Commission des transports et des télécommunications (CTT) de mars 1998 à décembre 1999[1]. En 2004, elle préside la mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pour le second tour de l'élection présidentielle américaine de 2004[4].

Elle est secrétaire générale du Parti socialiste en 1997 et 1998. Première femme à occuper ce poste[11], elle en démissionne en raison de mésentente avec la présidente du parti, Ursula Koch[6],[7],[8].

Elle préside la comité d'initiative de l'initiative populaire « pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre », déposée en 1992 et rejetée en votation en 1997[12],[13].

Positionnement politique

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Elle fait partie de l'aile droite de son parti[3].

Autres mandats

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En 2005, elle est nommée présidente de la fondation de l'Institut de hautes études en administration publique[4].

Elle est également vice-présidente du Conseil des écoles polytechniques fédérales[4].

Références

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  1. a b et c « Biographie de Barbara Haering », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.)
  2. a et b Biographie auf der Webseite von Barbara Haering (PDF-Datei), aufgerufen am 16. Juni 2014
  3. a et b Stéphanie Germanier, « Barbara Haering, dame de fer que l'on voyait déjà au Conseil fédéral, tire sa révérence », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d et e Céline Zünd, « En Suisse, les tentatives de la droite religieuse contre l'avortement n'ont aucune chance », Le Temps,‎ , p. 21 (lire en ligne Accès payant)
  5. « Barbara Haering-Binder et Alexandre Vautravers », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  6. a et b Yelmarc Roulet, « Crise au sein du Parti socialiste suisse : une femme chasse l'autre », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  7. a et b Edgar Bloch, « Combat des cheffes au Parti socialiste : la secrétaire générale claque la porte », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  8. a et b Valérie de Graffenried, « Une Zurichoise de Montréal », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. « Initiative parlementaire no 93.434. "Interruption de grossesse. Révision du Code pénal" », sur site officiel du parlement suisse, (consulté le )
  10. Agence télégraphique suisse, « La socialiste zurichoise Doris Morf se retire », Journal de Genève,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  11. (de) « 10 vor 10 - SP-Generalsekretärin - Play SRF », sur srf.ch, (consulté le )
  12. Agence télégraphique suisse, « Les exportations de matériel de guerre sous le feu de la critique », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 22 (lire en ligne)
  13. Béatrice Schaad, « 50 ans après la Seconde Guerre mondiale, la Suisse doit cesser de profiter des conflits », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 10 (lire en ligne)