Bataille de Malam Fatori (2015) — Wikipédia
Date | 31 mars - |
---|---|
Lieu | Malam Fatori |
Issue | Victoire tchado-nigérienne |
Tchad Niger | État islamique en Afrique de l'Ouest |
inconnues | inconnues |
9 morts[1] 16 blessés[1] 1 mort[2] 3 blessés[2] | ~ 150 morts[3] |
Coordonnées | 13° 40′ 24″ nord, 13° 20′ 20″ est | |
---|---|---|
La deuxième bataille de Malam Fatori se déroule du 31 mars au lors de l'insurrection de Boko Haram.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le , les armées tchadiennes et nigériennes divisées en deux colonnes attaquent la ville de Malam Fatori, tenue par Boko Haram[4]. Autrefois peuplée de 30 000 habitants, la ville prise par les djihadistes en avait été abandonnée par la grande majorité de sa population, et seuls quelques vieillards, femmes et enfants sont encore présent lors de l'offensive tchado-nigérienne[3].
Dès le soir du , le Tchad affirme avoir pris la ville après une brève résistance. Mais Malam Fatori est en ruines, avant de s'enfuir, les djihadistes chassent les derniers habitants et incendient plusieurs boutiques et concessions[4],[5],[6].
L'AFP rapporte également que selon un soldat nigérien, des bergers ont vu les djihadistes quitter la ville avec un groupe de femmes nues. Celui-ci déclare : « C'est une tactique habituelle: pour empêcher les femmes de s'enfuir, ils les déshabillent totalement. Nous avons retrouvé des tas de vêtements de femmes »[3].
Le soir du , le porte-parole de l'armée nigérienne Moustapha Ledru déclare qu'il n'y a pas eu « de résistance hormis quelques accrochages avec des éléments isolés » qui ont fait une dizaine de morts pour les islamistes[7].
Cependant le lendemain, alors que les militaires ratissent les alentours, les djihadistes repartent à l'attaque. Une partie des soldats sont pris en embuscade à une dizaine de kilomètres de la ville et presque encerclés. C'est ce jour-là que les affrontements sont les plus meurtriers[3],[1],[8].
Les pertes
[modifier | modifier le code]Le premier jour du combat, RFI évoque une quarantaine d'hommes de Boko Haram tués et un blindé détruit[4].
Cependant le lendemain, le colonel Azem Bermandoa, porte-parole de l'armée tchadienne affirme que des centaines de djihadistes et neuf soldats tchadiens ont été tués dans la journée, dans des combats dans le secteur de Malam Fatori[9].
Le , l'AFP rapporte qu'environ 150 rebelles islamistes ont été tués selon les états-majors des armées tchadiennes et nigériennes[3].
Selon l'armée nigérienne, 289 combattants de Boko Haram sont tués et 31 blessés dans les combats livrés du au 1er avril, tandis qu'un soldat nigérien a été tué et trois autres blessés[2].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Vidéogaphie
[modifier | modifier le code]- [vidéo] Nigéria : Malam Fatori, village désert après le départ de Boko Haram, Euronews, .
- [vidéo] A Malam Fatori, un village du nord du Nigeria, repris à Boko Haram, Le JDD, .
Références
[modifier | modifier le code]- « Nigeria: violents combats contre Boko Haram aux environs de Malam Fatori »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), RFI,
- « Niger : près de 300 éléments de Boko Haram tués dans le bassin du lac Tchad (officiel) », sur french.china.org.cn, Xinhua, (consulté le )
- « Nigeria : à Malam Fatori libérée, les Boko Haram ont « tout brûlé » », Jeune Afrique, (consulté le )
- « Nigeria: lourd revers pour Boko Haram avec la perte de Malam Fatori »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), RFI,
- « Nigeria : les armées du Niger et du Tchad reprennent Malam Fatori, stratégique pour Boko Haram », Jeune Afrique, (consulté le )
- « visite des généraux de la coalition à Malam Fatori libéré »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), RFI,
- AFP, « Nigeria: une importante localité reprise à Boko Haram par la coalition militaire régionale », sur www.romandie.com, (consulté le )
- AFP, « Nigeria: 9 soldats tchadiens et 1 nigérien tués lors de combats avec Boko Haram », sur www.romandie.com, (consulté le )
- Le Figaro avec Reuters, « Boko Haram: des centaines d'islamistes tués », Le Figaro, (consulté le )