Bataille de Perryville — Wikipédia

Bataille de Perryville
Description de cette image, également commentée ci-après
La brigade de Starkweather, constituant l'aile gauche de l'armée unioniste lors de la bataille de Perryville
Informations générales
Date
Lieu Perryville, dans le comté de Boyle
Issue Victoire tactique des États confédérés, victoire stratégique de l'Union
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis (Union) Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Commandants
Don Carlos Buell
Alexander M. McCook
Braxton Bragg
Leonidas Polk
Forces en présence
22 000 soldats[1] 16 000 combattants[2]
Pertes
4 276
  • 894 tués
  • 2 911 blessés
  • 471 capturés/disparus[3]
3 401
  • 532 tués
  • 2 641 blessés
  • 228 capturés/disparus[4]

Guerre de Sécession

Batailles

Campagne du Kentucky

Coordonnées 37° 40′ 31″ nord, 84° 58′ 16″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Bataille de Perryville
Géolocalisation sur la carte : Kentucky
(Voir situation sur carte : Kentucky)
Bataille de Perryville

La bataille de Perryville, aussi connue sous le nom de bataille des Chaplin Hills est une bataille de la guerre de Sécession qui s'est déroulée le , dans les Chaplin Hills, à l'ouest de Perryville, dans le Kentucky. Elle est le point d'orgue de la grande offensive confédérée, aussi appelée campagne du Kentucky.

Description

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L'armée du Mississippi du général confédéré Braxton Bragg remporta d'abord une victoire tactique contre le simple corps de l'armée de l'Ohio du major général unioniste Don Carlos Buell. Mais la bataille est considérée comme une victoire stratégique de l'Union car Bragg se retira vers le Tennessee juste après, laissant la frontière du Kentucky aux mains de l'Union pour le restant de la guerre.

Le , l'armée de Buell, dans la poursuite de Bragg, convergea en trois colonnes vers la croisée de routes que constituait la petite ville de Perryville. Les forces de l'Union firent d'abord face à des combats d'escarmouche avec la cavalerie confédérée sur la route de Springfield (Springfield Pike) avant que le combat ne devienne plus général, sur Peters Hill, avec l'arrivée de l'infanterie confédérée. Les combattants désespérèrent d'atteindre Perryville, en raison de la chaleur et du manque d'eau potable dans les alentours. Le jour suivant, à l'aube, les combats reprirent autour de Peters Hill avec l'avancée d'une division de l'Union vers le pic, s'arrêtant juste avant la ligne confédérée. Dans l'après-midi, une division confédérée se heurta avec le flanc droit unioniste, le premier corps du major général Alexander M. McCook, et le força à reculer. Quand d'autres divisions confédérées rejoignirent la bataille, la ligne de l'Union opposa une résistance farouche, contre-attaqua, mais dut finalement reculer, certaines de ses troupes étant mises en déroute.

Buell, quelques kilomètres en arrière de l'action, n'était pas informé que la bataille se déroulait et n'envoya des réserves sur le front que tard dans l'après-midi. Les troupes de l'Union, sur leur flanc droit, renforcées par deux brigades, stabilisèrent leur ligne et l'attaque confédérée, hésitante, fut stoppée. Plus tard, trois régiments confédérés attaquèrent la division unioniste sur la route de Springfield, mais furent repoussés et reculèrent dans Perryville. Les troupes unionistes les poursuivirent et des combats d'escarmourche se produisirent dans les rues, alors gagnées par la pénombre du soir tombant. Les renforts de l'Union menaçaient alors le flanc gauche confédéré. Bragg, à court d'hommes et de ravitaillement, se retira durant la nuit, et poursuivit la retraite confédérée par le Cumberland Gap jusqu'à l'est du Tennessee.

En considérant les pertes par rapport aux forces engagées des deux côtés, la bataille de Perryville fut l'une des plus sanglantes de la guerre de Sécession et la plus importante disputée dans l'État du Kentucky.

Notes et références

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  1. Kennedy 1998, p. 127. L'armée de l'Ohio au complet était approximativement de 60 000 hommes.
  2. Kennedy 1998, p. 127.
  3. Noe 2001, p. 373.
  4. Noe 2001, p. 369.

Bibliographie

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  • (en) Robert P. Broadwater, The Battle of Perryville, 1862 : culmination of the failed Kentucky campaign, Jefferson, N.C., McFarland & Co., (OCLC 61529757).
  • (en) Frances H. Kennedy, The Civil War Battlefield Guide, Boston, Houghton Mifflin Co., , 2e éd. (ISBN 0-395-74012-6).
  • (en) Kenneth W. Noe, Perryville : this grand havoc of battle, Lexington, University Press of Kentucky, (OCLC 45356620).

Liens externes

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