Bataille du Bajo Palacé — Wikipédia
Date | |
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Lieu | Popayán, Nouvelle-Grenade |
Issue | Victoire de la Junte Suprême de Santa Fe. |
Junte Suprême de Santa Fe Villes Confédérées du Valle del Cauca | Empire espagnol Province de Popayán |
Antonio Baraya | Miguel Tacón y Rosique (es) |
1 100 hommes[1] dont : | 2 500[2] à 3 000[3] hommes |
9 à 10 morts[1],[2] 21 à 35 blessés[1],[2] | 70 à 100 morts[1],[2] 38 prisonniers [1] |
Guerre d'indépendance de la Colombie
Batailles
m Première république (1810-1815)
Reconquête espagnole (1815-1819)
Campagne libératrice (1819)
Grande Colombie (1819-1824)
La bataille du Bajo Palacé est la première bataille de la guerre d'indépendance de la Colombie, livrée le .
Contexte
[modifier | modifier le code]Au début 1811, les rebelles indépendantistes envoient une expédition dirigée par Antonio Baraya, depuis Cali jusqu'à Popayán, bastion royaliste[1]. Le 25 mars, la troupe campe sur les hauteur de Piendamó d'où le lendemain sont envoyés 190 hommes sous le commandement d'Atanasio Girardot, comme une avant-garde pour surveiller la route, mais Girardot désobéit aux ordres, avance jusqu'au río Cofre et occupe le pont sur le río Palacé[2].
Déroulement de la bataille
[modifier | modifier le code]Dans la matinée du , Baraya dépêche le commandant Ignacio Torres et le capitaine Miguel Cabal avec 30 cavaliers à la recherche d'auxiliaires envoyés de Neiva. Pendant ce temps, le gouverneur de Popayán, Miguel Tacón y Rosique (es), vicomte de Bayano, marquis de l'Union de Cuba, lieutenant-colonel de l'armée royale et capitaine de la marine, qui dirige les troupes royalistes décide d'attaquer le pont de Palacé.
Le lendemain à l'aube, il prend d'assaut l'endroit et force les troupes de Girardot à fuir. Toutefois, Baraya arrive à midi avec le gros des troupes patriotes et des renforts en provenance de Neiva.
À la fin de la journée l'endroit est entre les mains des séparatistes alors que Tacón s'échappe avec ses troupes à San Juan de Pasto, qui devient le principal bastion royaliste de Nouvelle-Grenade[2].
Conséquences
[modifier | modifier le code]L'armée patriote reste sur le champ de bataille et le 29 établit son campement tout près de Popayán où elle demeure jusqu'au lorsqu'elle fait une entrée triomphale dans la ville[2].
Références
[modifier | modifier le code]- (es) « Batalla del Bajo Palacé », Centro de Estudios Históricos del Ejército
- « Batalla Bajo Palace »
- « Panorama militar de la guerra de Independencia », sur banrepcultural.org