Bataillon Dimitrov — Wikipédia

Bataillon Dimitrov
(es) Batallón Dimitrov
Image illustrative de l’article Bataillon Dimitrov
Blagoje Parović remet un drapeau au bataillon Dimitrov.

Création Décembre 1936
Dissolution 5 octobre 1938
Pays Drapeau du Royaume de Bulgarie Royaume de Bulgarie
Drapeau de la Grèce Grèce
Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie
Allégeance Drapeau de l'Espagne République espagnole
Branche Brigades internationales
Type Bataillon d'infanterie
Rôle Défense territoriale
Fait partie de XVe Brigade internationale
Garnison Albacete
Mascotte Georgi Dimitrov
Guerres Guerre d'Espagne
Batailles Bataille du Jarama
Commandant historique Franc Rozman

Le bataillon Dimitrov était le 18e bataillon des Brigades internationales, qui opérèrent aux côtés de l'armée populaire républicaine lors de la guerre d'Espagne. Son nom était un hommage à Georgi Dimitrov, communiste bulgare défenseur du Frente Popular et secrétaire général du Komintern entre 1934 et 1943. Le bataillon fut actif entre les années 1936 et 1938.

Le bataillon fut constitué en décembre 1936 avec des exilés originaires des Balkans[1]. Il comptait, à ses débuts, environ 800 volontaires dont près de 160 Grecs[2]. Le bataillon fut incorporé à la XVe brigade à partir du . Il y retrouva deux autres unités fameuses : le bataillon Britannique et la brigade Abraham Lincoln.

Les membres du bataillon furent engagés dans leur premiers combats lors de la bataille du Jarama. Le bataillon y subit de lourdes pertes[1].

Le , à la suite de la militarisation, le bataillon fut transféré à la 45e Division internationale de réserve, où il fut reconstitué. Le , il faisait partie de la 129e Brigade internationale qui avait été récemment créée, formée à partir des survivants des autres bataillons constitués d'Européens. Le Bataillon Dimitrov continua à servir jusqu'à la démobilisation le .

Son dernier chef, Josef Pavlov, fut nommé ensuite ministre dans le gouvernement formé par Alexander Dubček au cours du Printemps de Prague en 1968[3].

Références

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  1. a et b Beevor 2006, p. 210
  2. (en) Thomas (2001) page 574
  3. Thomas 2001, p. 926

Bibliographie

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Liens externes

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