Ben-Zion Gopstein — Wikipédia
conseiller municipal |
---|
Naissance | |
---|---|
Nom dans la langue maternelle | בנצי גופשטיין |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Partis politiques | |
---|---|
Idéologie | |
Maître |
Ben-Zion Gopstein (également connu sous le nom de BenZi Gopstein, Bentzi Gophstein ou Bentzi Gophstain) (né le 10 septembre 1969) est un militant politique affilié à la droite radicale et religieuse en Israël, un étudiant du rabbin Meir Kahane, fondateur et directeur de Lehava, une organisation israélienne anti-assimilation juive[1].
Idéologie
[modifier | modifier le code]Gopstein est un partisan du kahanisme, une idéologie développée et promue par le rabbin Meir Kahane, fondateur de la Jewish Defense League et du parti Kach en Israël. Le Kach a préconisé l'expulsion des Arabes d'Israël et des Territoires palestiniens[2]. Benzion Gopstein était autrefois actif au sein du mouvement Kach, qui a été interdit par Israël en 1988 parce qu'il incitait au racisme et, en 1994, louait le massacre d'Hébron commis par l'un de ses membres, Baruch Goldstein[2] .
Il intervient en 2012 pour soutenir un extrémiste qui avait poignardé un non-Juif soupçonné de vouloir séduire une femme juive. Il affirme notamment : « C’est très triste de voir un Juif jeté en prison alors que, à l’instar de Simon et Lévi[3], il ne fait que préserver l’honneur d’une fille d’Israël. Dans un État juif normal, il aurait reçu une médaille. Cet homme est un héros et non un criminel[4]. »
Références
[modifier | modifier le code]- (he) Tal Ariel-Amir, « המרכז שנלחם בארגון להב"ה: "כסות יהודית שנועדה להסתיר גזענות" » [« Center fighting organization Lehava: 'Using Judaism as a cloak to conceal racism' »], Maariv, (lire en ligne)
- (en) « Terrorism Project. In the Spotlight: Kach and Kahane Chai », sur Center for Defense Information, (version du sur Internet Archive)
- personnages bibliques ayant assassiné les habitants de toute une ville pour se venger du viol de leur sœur.
- Yossi Gurvitz, « En Israël, victoires de la « suprématie juive » », sur Le Monde diplomatique,