Beyblade — Wikipédia

Beyblade

ベイブレード
(Bakuten Shoot Beyblade)
Type Kodomo
Genres Aventure, comédie
Manga
Auteur Takao Aoki
Éditeur (ja) Shōgakukan
(fr) Panini Comics
Prépublication Drapeau du Japon CoroCoro Comic
Sortie initiale
Volumes 14

Anime japonais
Réalisateur
Toshifumi Kawase
Studio d’animation Gallop
Madhouse
Licence (fr) TF1 Vidéo
Chaîne Drapeau du Japon TV Tokyo
1re diffusion
Épisodes 51

Anime japonais : Beyblade V-Force
Réalisateur
Tetsuo Takeuchi
Yoshio Takeuchi
Studio d’animation Gallop
Nippon Animedia
Chaîne Drapeau du Japon TV Tokyo
1re diffusion
Épisodes 51

Anime japonais : Beyblade G-Revolution
Réalisateur
Mitsuo Hashimoto
Toshifumi Kawase
Studio d’animation Gallop
Nippon Animedia
Chaîne Drapeau du Japon TV Tokyo
1re diffusion
Épisodes 52

Autre

Beyblade (爆転シュートベイブレード, Bakuten Shoot Beyblade?) est une série de mangas écrite et dessinée par Takao Aoki. Elle est prépubliée entre 1999 et 2004 dans le magazine CoroCoro Comic puis compilé en un total de quatorze tomes par Shōgakukan. La version française est éditée par Panini Comics.

Elle est adaptée en anime entre et . L'anime est découpé en trois saisons : Beyblade, Beyblade V-Force et Beyblade G-Revolution. La première est produite par Madhouse, et les deux suivantes par Nihon Animedia. En France, la première saison est diffusée à partir du dans l'émission T O 3 sur France 3[1]. Une adaptation en film live Beyblade produit par Jerry Bruckheimer, sur un scénario de Neil Widener et Gavin James, est en préparation[2].

Une deuxième saga, intitulée Beyblade: Metal, lui succède entre 2008 et 2012. Une troisième saga, intitulée Beyblade Burst, est produite entre 2015 et 2023. Une quatrième saga, intitulée Beyblade X, est produite depuis 2023.

L'histoire se déroule au Japon, dans un futur très proche, où un sport mondial, le Beyblade, est apparu, bien qu'il daterait de temps très anciens. Dans ce sport, les participants s'affrontent dans un stadium avec des toupies très perfectionnées, le but étant d'éjecter la toupie adverse hors du stadium ou de la faire s'arrêter. Chaque toupie est conçue par son propriétaire, et donc unique. Les toupies sont des puissances de la nature et elles peuvent lancer des coups spéciaux[3].

Tyson, le héros, est un jeune garçon fan de Beyblade, vivant seul avec son grand-père. Mais, un jour, il se fait battre par un autre beybladeur du nom de Kaï, qui possède une toupie, Tyson ne tarde cependant pas à obtenir sa propre toupie : Dragoon. Il finira par prendre sa revanche sur Kaï à un tournoi régional. Plus tard, Tyson formera une équipe avec Kaï, devenu son ami, Ray et Max, deux autres beybladeurs talentueux qu'il a rencontrés, et Kenny, un ami de Tyson très doué en informatique. Cette équipe se nomme les Blade Breakers. Ensemble, ils participeront à de nombreux tournois, et affronteront divers adversaires[3].

Les chapitres du manga Beyblade ont été écrits et illustrés par Takao Aoki. Il a été publié en série dans CoroCoro Comic de 1999 à 2004. Le manga est édité en France par Panini Comics[4]. Ailleurs, il a été publié sous licence en anglais par VIZ Media[5].

En 2003, Panini Comics publie cinq des quatorze volumes en allemand sous le label Planet Manga. En raison des mauvais chiffres de vente[6], les autres volumes n'ont pas été publiés en Allemagne.

À partir du , Takao Aoki commence à travailler sur une suite du manga original, intitulée Bakuten Shoot Beyblade: Rising (爆転シュート ベイブレード ライジング, Bakuten Shūto Beiburēdo : Raijingu?), qui se déroule après les événements de G-Revolution. La série est publiée en série dans le magazine CoroCoro Aniki[7].

Liste des volumes

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no  Japonais Français
Date de sortie ISBN Date de sortie ISBN
1 28 janvier 2000[ja 1] 4-09-141403-6[ja 1]
23 septembre 2003[fr 1] 978-2-84538-245-9[fr 1]
2 28 juillet 2000[ja 2] 4-09-141404-4[ja 2]
21 octobre 2003[fr 2] 978-2-84538-257-2[fr 2]
3 25 décembre 2000[ja 3] 4-09-141405-2[ja 3]
24 mai 2004[fr 3] 978-2-84538-269-5[fr 3]
4 22 juin 2001[ja 4] 4-09-141406-0[ja 4]
24 août 2004[fr 4] 978-2-84538-278-7[fr 4]
5 28 novembre 2001[ja 5] 4-09-141407-9[ja 5]
27 janvier 2005[fr 5] 978-2-84538-289-3[fr 5]
6 28 février 2002[ja 6] 4-09-141408-7[ja 6]
24 novembre 2005[fr 6] 978-2-84538-562-7[fr 6]
7 27 juillet 2002[ja 7] 4-09-141409-5[ja 7]
23 mars 2006[fr 7] 978-2-84538-673-0[fr 7]
8 28 octobre 2002[ja 8] 4-09-141410-9[ja 8]
22 juin 2006[fr 8] 978-2-84538-738-6[fr 8]
9 28 février 2003[ja 9] 4-09-141429-X[ja 9]
28 septembre 2006[fr 9] 978-2-84538-792-8[fr 9]
10 28 juin 2003[ja 10] 4-09-141430-3[ja 10]
7 décembre 2006[fr 10] 978-2-84538-858-1[fr 10]
11 27 septembre 2003[ja 11] 4-09-143131-3[ja 11]
12 juillet 2007[fr 11] 978-2-8094-0035-9[fr 11]
12 24 décembre 2003[ja 12] 4-09-143132-1[ja 12]
14 février 2008[fr 12] 978-2-8094-0201-8[fr 12]
13 28 mai 2004[ja 13] 4-09-143133-X[ja 13]
10 juillet 2008[fr 13] 978-2-8094-0354-1[fr 13]
14 28 juillet 2004[ja 14] 4-09-143134-8[ja 14]
28 janvier 2009[fr 14] 978-2-8094-0456-2[fr 14]

Beyblade est adaptée en une série télévisée d'animation produite par Madhouse, ce qui en fait la première utilisation par le studio de l'encre et de la peinture numériques. La série, qui compte 51 épisodes, a été diffusée au Japon sur TV Tokyo du au . Une série suivante, produite par Nihon Animedia et intitulée Beyblade V-Force, a été diffusée pendant 51 épisodes supplémentaires du au . La troisième série, Beyblade G-Revolution, a duré 52 épisodes du jusqu'à sa conclusion le .

Diffusions internationales

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Les trois premières saisons ont fait l'objet d'une licence d'adaptation, de diffusion et de distribution en français. En France, la première série a été diffusée sur la chaîne du à une date de fin inconnue dans l'émission T O 3 sur la chaîne hertzienne France 3[1], et dès le 14 octobre 2002 à une date inconnue sur la chaîne câblée Télétoon[3]. Elle est éditée et distribuée en DVD en 2003 par TF1 Vidéo[3]. Les deux séries suivantes seront aussi diffusées sur cette même chaîne entre 2003 et 2005[3].

Ailleurs, la série d'animation a été diffusée en 2002 sur la chaîne câblée YTV au Canada et sur Télétoon en français, et sur ABC Family aux États-Unis. Des rediffusions ont également été vues sur Toon Disney, dans le cadre de Jetix de 2004 à 2005, et à nouveau en 2006, dans le cadre du bloc Anime Invasion Sundays de la chaîne Jetix. La série a été distribuée par Geneon Entertainment pour ses deux premières saisons et par FUNimation Entertainment pour la troisième saison. La licence pour les trois saisons a été acquise par Discotek Media le . Ils ont sorti les trois en Blu-ray de définition standard avec doublage anglais uniquement ; la première saison le 29 janvier, V-Force le 26 février et G-Revolution le 26 mars 2019[8],[9],[10].

Au Portugal, l'anime a été diffusé sur TVI, Canal Panda et Panda Biggs. Au Brésil, elle a d'abord été diffusée par Fox Kids[11] puis par Globo[12],[13], qui l'a diffusée presque jusqu'à la fin de la deuxième saison. Dans ces deux pays, des versions basées sur celles de la version américaine de Nelvana ont été diffusées. En streaming, l'œuvre figure au catalogue de Netflix et a été diffusée en avant-première sur Pluto TV le [14].

Le générique d'ouverture de la première saison est intitulée Fighting Spirits -Song for Beyblade- de System-B et le générique de fermeture Cheer Song du même groupe[15]. Le générique d'ouverture de la deuxième saison s'intitule Off the Chains de Toss & Turn[16], et le générique de fermeture Urban Love de Shiori[17].

Personnages (première saison) Voix japonaises[18] Voix françaises (Belgique)[18]
Tyson Motoko Kumai Circé Lethem
Kaï Urara Takano Thierry Janssen
Ray Aya Hisakawa Christophe Hespel
Max Ai Orikasa Carole Baillien

Films d'animation

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Un film, intitulé Beyblade, le film (爆転シュート ベイブレード The Movie 激闘!!タカオ VS大地, Beyblade the Movie: Fierce Battle! Takao VS Daichi?), est sorti en 2002 au Japon. Chronologiquement, il se situe entre la deuxième et la troisième saison de l'anime[19]. On y trouve deux beybladeurs. Le premier, Hiroshi, représente le méchant du film. C'est aussi le pire personnage que le groupe ait eu à affronter jusqu'à présent. Il possède des capacités incroyables, ainsi qu'une grande détermination. Son personnage se nomme Dark Dragoon. Le second, Daichi Sumeragi, est un jeune garçon qui est une sorte de « sauvageon » qui a autant de force de caractère que Tyson. Son personnage se nomme Gaia Dragoon. Le personnage de Daichi apparait dans le film avant d'apparaître dans Beyblade G-Revolution[20].

Un deuxième film, baptisé Metal Fight Beyblade VS Taiyô Shakunetsu no Shinryakusha Soru Bureizu (劇場版メタルファイト ベイブレードVS太陽 灼熱の侵略者ソルブレイズ, Metal Fight Beyblade Contre le Soleil : Sol Blaze, l'envahisseur brûlant?) est sorti en 2010, et diffusé en France le 12 septembre 2012 sur Gulli et le 24 décembre sur Canal J[21].

Autres médias

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Deux toupies de combat Beyblade, Beyblades Battle Tournament, du , Turquie.

Au Japon et dans le monde entier, il existe de véritables toupies Beyblade et des stadiums et autres accessoires, majoritairement pour améliorer le lancer[22] Le , un tournoi baptisé Beyblades Battle Tournament est organisé à Incirlik, en Turquie, où 30 jeunes compétiteurs s'affrontaient[23].

Jeux vidéo

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L'univers Beyblade a été décliné sous la forme de nombreux jeux vidéo. Le premier jeu de la franchise, Jisedai Bēgoma Battle Beyblade (次世代ベーゴマバトル ベイブレード?) est sorti avant même le manga. La plupart des concepts ont été abandonnés, mais les personnages de Tyson, Kai et Hiro sont issus de ce jeu et ont été retravaillés par la suite par Aoki pour aboutir à l'histoire telle qu'elle est connue. Par la suite, plusieurs jeux basés sur la série sont sortis, passant par des consoles comme la Game Boy Color, la Game Boy Advance, la PlayStation et la GameCube. Comme presque tous les jeux basés sur des histoires originales (c'est-à-dire qui n'étaient pas des jeux à l'origine), ces jeux ont été fortement critiqués[24],[25],[26].

Pour le média français Jeuxvideo.com, la série a été créée « profitant de l'engouement généré par Pokémon, Digimon et autres Yu-Gi-Oh! [...] séries mêlant héroïsme, action et où les valeurs morales prévalent avant tout »[27].

Postérité

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Plusieurs séries dérivées ont été produites, notamment Beyblade: Metal Saga, la série BeyWheelz, la saga Beyblade Burst[28],[29] et la saga Beyblade X.

Chronologie des sagas

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No. Titre Épisodes Date de diffusion japonaise
1 Beyblade 51 8 janvier 2001 – 24 décembre 2001
2 Beyblade V-Force 51 7 janvier 2002 – 30 décembre 2002
3 Beyblade G-Revolution 52 6 janvier 2003 – 29 décembre 2003
4 Beyblade Metal: Fusion 51 5 avril 2009 – 28 mars 2010
5 Beyblade: Metal Masters 51 4 avril 2010 – 27 mars 2011
6 Beyblade: Metal Fury 39 3 avril 2011 – 1er avril 2012
7 Beyblade: Shogun Steel 45 8 avril 2012 – 23 décembre 2012
8 BeyWheelz 13 11 août 2012 – 6 octobre 2012
9 BeyWarriors: BeyRaiderz 13 4 janvier 2014 – 29 mars 2014
9 BeyWarriors: Cyborg 28 18 octobre 2014 – 27 février 2015
10 Beyblade Burst 51 4 avril 2016 – 27 mars 2017
11 Beyblade Burst Evolution 51 3 avril 2017 – 26 mars 2018
12 Beyblade Burst Turbo 51 2 avril 2018 – 25 mars 2019
13 Beyblade Burst Rise 51 5 avril 2019 – 27 mars 2020
14 Beyblade Burst Surge 52 3 avril 2020 – 19 mars 2021
15 Beyblade Burst QuadDrive 52 2 avril 2021 – 18 mars 2022
16 Beyblade Burst QuadStrike 26 3 avril – 2 décembre 2023
17 Beyblade X 6 octobre 2023 – présent

Notes et références

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  1. a et b « Beyblade - L'Encyclopédie des dessins animés », sur Toutelatele.com (consulté le ).
  2. « Beyblade va devenir un film en live action, produit par Jerry Bruckheimer », sur premiere.fr, (consulté le ).
  3. a b c d et e « Beyblade - Fiche technique », sur Planète Jeunesse (consulté le ).
  4. Alex Mateo, « Un nouvel anime Beyblade annoncé pour le printemps prochain », sur Anime News Network, (consulté le ).
  5. (en) Karen Ressler, « Hasbro, Sunrights Plan International Launch of Beyblade Burst Toys anime », sur Anime News Network, (consulté le ).
  6. (de) « Mangas am Ende? », AnimaniA,‎ , p. 6.
  7. (en) « The original Bladebreakers are back in Beyblade Rising », sur ToonBarn, (consulté le ).
  8. (en) Karen Ressler, « Discotek Licenses Beyblade, Shin Tetsujin 28 Anime », sur Anime News Network, (consulté le ).
  9. (en) Karen Ressler, « Discotek Media Licences Inukami!, Twilight of the Cockroaches, Beyblade V-Force Anime », sur Anime News Network, (consulté le ).
  10. (en) Karen Ressler, « Discotek to Release Beyblade G Revolution Anime, X-Bomber Puppet Series », sur Anime News Network, (consulté le ).
  11. (pt-BR) « Folha de S.Paulo - Programação 25/06/2004 », sur Folha de S.Paulo, (consulté le ).
  12. (pt-BR) Patrícia Cerqueira et Malu Echeverria, « Revista Crescer - Conheça os desenhos », sur globo.com, (consulté le ).
  13. (pt-BR) « TV XUXA - Temporada 2005 », sur Memória Globo (consulté le ).
  14. (pt-BR) « Matéria do JBox sobre a estreia de Beyblade na Pluto TV », sur JBox, (consulté le ).
  15. (ja) « ベーブレード概要DATA », sur d-rights (consulté le ).
  16. (ja) « OFF THE CHAINS - TOSS&TURN - ORICON NEWS », sur Oricon (consulté le ).
  17. (ja) « 「爆転シュート ベイブレード Gレボリューション」オリジナルサウンドトラック », sur Oricon (consulté le ).
  18. a et b (en) « Beyblade (TV) », sur Anime News Network (consulté le ).
  19. (en) « Beyblade the Movie: Fierce Battle (movie) », sur Anime News Network.
  20. (en) « Beyblade The Movie - Fierce Battle - Seção de títulos da d-rights », sur d-rights (consulté le ).
  21. « Beyblade : le Film - Fiche technique », sur Planète Jeunesse (consulté le ).
  22. « 5 conseils utiles pour choisir votre toupie Beyblade sans s’étourdir ! », sur la-marmaille.fr (consulté le ).
  23. (en) Karman Cheema, « Penn Junior Faced Off Against "Brutal" Competition to Win Inaugural CIS Beyblade Showdown », sur underthebutton.com, (consulté le ).
  24. (en) « Resenha de Beyblade V-force: Super Tournament Battle para Game Cube na IGN », sur IGN, (consulté le ).
  25. (en) « Pontuação de Beyblade V-force: Super Tournament Battle para Game Cube no Metacritic », sur Metacritic (consulté le ).
  26. (en) « Pontuação de Beyblade G-Revolution para Game Boy Advance no Metacritic » (consulté le ).
  27. « Test Beyblade », sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).
  28. (ja) « あにてれ:メタルファイト ベイブレード 4D », sur tv-tokyo.co.jp (consulté le ).
  29. (en) « AWN Headline News », sur Animation World Network (consulté le ).

Bibbliographie

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Édition japonaise
  1. a et b (ja) « Tome 1 »
  2. a et b (ja) « Tome 2 »
  3. a et b (ja) « Tome 3 »
  4. a et b (ja) « Tome 4 »
  5. a et b (ja) « Tome 5 »
  6. a et b (ja) « Tome 6 »
  7. a et b (ja) « Tome 7 »
  8. a et b (ja) « Tome 8 »
  9. a et b (ja) « Tome 9 »
  10. a et b (ja) « Tome 10 »
  11. a et b (ja) « Tome 11 »
  12. a et b (ja) « Tome 12 »
  13. a et b (ja) « Tome 13 »
  14. a et b (ja) « Tome 14 »
Édition française
  1. a et b (fr) « Tome 1 »
  2. a et b (fr) « Tome 2 »
  3. a et b (fr) « Tome 3 »
  4. a et b (fr) « Tome 4 »
  5. a et b (fr) « Tome 5 »
  6. a et b (fr) « Tome 6 »
  7. a et b (fr) « Tome 7 »
  8. a et b (fr) « Tome 8 »
  9. a et b (fr) « Tome 9 »
  10. a et b (fr) « Tome 10 »
  11. a et b (fr) « Tome 11 »
  12. a et b (fr) « Tome 12 »
  13. a et b (fr) « Tome 13 »
  14. a et b (fr) « Tome 14 »