Bruno Dogbo Blé — Wikipédia

Bruno Dogbo Blé
Naissance
Daloa
Origine ivoirienne
Allégeance Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
Grade Général de brigade
Années de service
Commandement Garde républicaine
Conflits Crise ivoirienne de 2010-2011
Faits d'armes Défense d'Abidjan avec les FDS-CI
Distinctions Officier de l’ordre national,
Officier du mérite de l’éducation nationale,
Médaille de la défense française échelon or et argent,
Médaille de Miceci
Famille marié, père de 3 enfants

Bruno Dogbo Blé né en [1] est un général de brigade ivoirien.

Brilliant officier, selon Jean-Marc Simon ancien ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, formé en Côte d'Ivoire et en France, il est sorti parmi les tout premiers de sa promotion à Saint-Cyr Coëtquidan en France[2]. Pendant la crise ivoirienne de 2010-2011, il a participé aux combats contre les Forces françaises à Abidjan avec ses unités de la garde républicaine, et avec d'autres forces spéciales telles que le CECOS, fidèle à la République pendant la crise.

Il est arrêté par les FRCI le , quatre jours après la chute de Laurent Gbagbo[3] et libéré le jeudi 22 février 2024 par grâce présidentielle.

Le le général Dogbo Blé est condamné à 15 ans de prison par le Tribunal militaire d'Abidjan pour complicité dans le cadre de l’assassinat du colonel-major à la retraite Adama Dosso en [4],[5].

Le il est condamné à la perpétuité par le Tribunal militaire d'Abidjan pour complicité dans le cadre de l'assassinat du général Gueï[6].

Le il est condamné à 18 ans de prison par la Cour d'assises de Yopougon pour l'enlèvement et le meurtre de quatre personnes, dont deux Français, à Abidjan le 4 avril 2011[7].

Le général Dogbo Blé fait partie de la soixantaine de militaires ayant commis des crimes de sang auxquels est refusée l'amnistie du [8]. Il est libéré lors d'une grâce présidentielle accordée à plusieurs détenus politiques par le président de la République de Côte d'Ivoire Alassane Ouattara (avec Souleymane Koné Kamaraté surnommé « Soul To Soul », ex-chef de protocole de Guillaume Soro, et Kipré Yagba son second à la garde présidentielle) le 22 février 2024[9].

Décorations

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Références

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  1. « Côte d’Ivoire : Brunot Dogbo Blé, un dur à cuire sur le gril - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  2. « Invité Afrique - Jean-Marc Simon, ancien ambassadeur de France en Côte d'Ivoire », sur RFI, (consulté le )
  3. « Côte d'Ivoire: ouverture du procès du général Brunot Dogbo Blé », sur rfi.fr, (consulté le )
  4. « Côte d’Ivoire: quinze ans de prison pour l’ex-commandant de la Garde républicaine de Gbagbo », sur rfi.fr, (consulté le )
  5. Côte d'Ivoire : à la barre, Dogbo Blé nie être responsable de l'assassinat d'un proche de Ouattara - Jeune Afrique
  6. « Assassinat du général Gueï: trois prévenus condamnés à la perpétuité », sur rfi.fr, (consulté le )
  7. « Disparus du Novotel: les principaux accusés écopent de 6 à 20 ans de prison », sur rfi.fr, (consulté le )
  8. « Côte d'Ivoire: Ouattara tend la main à l'opposition », sur rfi.fr, (consulté le )
  9. « Procès en appel des pro-Soro: Soul To Soul fond en sanglots à la barre - Abidjan.net News », sur news.abidjan.net (consulté le )